Guide du lecteur

Le 25 mai 2018, le Conseil de l’OCDE a invité la Colombie à devenir Membre. Bien que la Colombie figure dans la liste des pays membres de l’OCDE ainsi que dans les moyennes de l’OCDE reportées dans cette publication, au moment de sa préparation, elle était sur le point d’achever ses procédures internes de ratification et le dépôt de son instrument d’adhésion à la Convention de l’OCDE était en suspens.

  • Dans chaque graphique, les données étiquetées « OCDE » sont les moyennes simples des pays de l’OCDE présentés, sauf indication contraire. En l’absence de données couvrant les 37 pays membres de l’OCDE, le nombre de pays inclus dans le calcul est précisé (OCDE-33, par exemple).

  • La moyenne OCDE pondérée (ou le total OCDE) est utilisée dans les cas où, par convention, l’OCDE présente habituellement ce type de moyenne. Lorsqu’elle est utilisée, la moyenne OCDE pondérée est précisée dans les notes des graphiques avec la méthode de pondération employée. Par exemple, lorsque les données sont pondérées par la population, le calcul repose sur la taille de la population dans différents pays, en proportion de la population totale de l’OCDE. Le « total OCDE » considère l’ensemble des pays de l’OCDE comme une seule entité, à laquelle chaque pays contribue de manière proportionnelle à l’ensemble.

  • Dans l’analyse de l’évolution dans le temps et des droites d’ajustement des tendances, les moyennes OCDE n’englobent que les pays pour lesquels on dispose de données pour chaque année de la période considérée, l’échantillon de pays devant être constant sur l’ensemble de la période. Puisque seuls les pays présentant une série chronologique complète peuvent être pris en compte, cela peut parfois entraîner des différences entre les moyennes OCDE des droites d’ajustement des tendances (chapitre 1) et celles des premiers et derniers repères temporels disponibles (présentés dans les chapitres de référence 2 à 16).

  • La période à laquelle se rapportent les données présentées est indiquée pour chaque graphique, tandis que les notes des graphiques apportent des précisions lorsque les données couvrent des années différentes selon les pays. Les pays sont désignés par leurs codes ISO (Tableau 1).

  • Les données relatives aux pays partenaires clés (Afrique du Sud, Brésil, Costa Rica, Fédération de Russie), lorsqu’elles sont disponibles, sont présentées séparément dans les graphiques.

Après un examen approfondi du cadre de l’OCDE sur le bien-être (Exton et Fleischer, à paraître[1]), l’édition 2020 de Comment va la vie ? présente un tableau de bord élargi de plus de 80 indicateurs du bien-être, qui rendent compte des 11 dimensions du bien-être actuel et des quatre dimensions du bien-être futur figurant dans le cadre de l’OCDE sur le bien-être. Par rapport à l’édition 2017 de Comment va la vie ?, le présent rapport comprend de nouvelles données sur l’environnement, la santé mentale, l’emploi du temps, le travail non rémunéré et la satisfaction au regard des relations personnelles et de l’emploi du temps.

Afin de rendre la communication plus concise et de mettre en évidence les constats essentiels, le chapitre 1 repose sur trois séries d’indicateurs phares : 12 indicateurs phares décrivent les niveaux moyens de bien-être actuel, 12 les inégalités de bien-être actuel, et 12 les ressources nécessaires au bien-être futur (voir l’Annexe du chapitre 1).

Les indicateurs phares ont été choisis à partir du tableau de bord élargi pour respecter autant que possible des critères aussi bien conceptuels que pratiques :

  • Ils tiennent compte, de manière équilibrée, de l’ensemble des composants du cadre de l’OCDE sur le bien-être et comprennent au moins une moyenne et un indicateur d’inégalité pour chaque dimension du bien-être actuel, ainsi que trois indicateurs pour chaque type de capital. Les indicateurs phares des inégalités suivent également le cadre de mesure des inégalités de bien-être présenté dans l’édition 2017 de Comment va la vie ? – autrement dit, ils comprennent des exemples d’écarts entre les parties supérieure et inférieure de la distribution (« inégalités verticales »), d’écarts entre groupes de population (« inégalités horizontales ») et de privations (part de la population se situant sous un seuil minimum donné).

  • Ils apparaissent fréquemment dans diverses initiatives nationales en matière de bien-être entreprises par les pays membres et reflètent les priorités stratégiques issues d’autres travaux de l’OCDE sur les politiques publiques, témoignant ainsi d’un certain consensus quant à leur importance. Les écarts de salaire entre hommes et femmes figurent ainsi dans de nombreuses approches nationales et dans le Cadre d’action de l’OCDE pour les politiques de croissance inclusive (OCDE, 2018[2]).

  • Ils remplissent un grand nombre de critères de qualité statistique : nombre d’entre eux servent à synthétiser les indicateurs des dimensions qu’ils expriment, couvrent une vaste majorité de pays membres et sont plus fréquemment recueillis et produits que d’autres indicateurs du tableau de bord élargi. Toutefois, de bien meilleures données existent pour certains que pour d’autres. Par exemple, certains indicateurs phares relatifs à l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée et aux liens sociaux sont extraits d’enquêtes sur l’emploi du temps qui ne sont menées que tous les 5 ou 10 ans, et uniquement pour un sous-ensemble de pays membres. À l’inverse, plusieurs indicateurs relatifs au travail et à la qualité de l’emploi sont issus d’enquêtes auprès de la main-d’œuvre réalisées tous les ans.

L’introduction d’ensembles d’indicateurs phares à des fins de communication ne doit pas laisser supposer que ces derniers sont plus importants que d’autres indicateurs figurant dans le tableau de bord élargi, ou que cet ensemble restreint est suffisant pour analyser le bien-être de manière approfondie.

Pour déterminer quels domaines du bien-être requièrent un suivi plus étroit ou une attention plus soutenue de la part des pouvoirs publics, il est essentiel de savoir avec un degré de certitude minimum si tel ou tel aspect du bien-être s'améliore ou se dégrade au fil du temps. Comment va la vie ? 2020 utilise deux types d'analyse pour qualifier les tendances (depuis 2010, sauf indication contraire) :

  • Dans le cas des indicateurs pour lesquels les séries chronologiques sont suffisantes (avec un minimum de trois observations par pays), on examine les mouvements sur l'ensemble de la période depuis 2010 pour déterminer si la tendance générale est positive ou négative. En effet, en ne considérant que les changements intervenus entre les points de départ et de fin d'un indicateur (c'est-à-dire 2010 et 2018), l'analyse courrait le risque d'utiliser comme référence une année inhabituelle, et donc de surestimer ou sous-estimer le changement réel. Aussi, lorsqu'il existe des séries chronologiques suffisantes pour au moins 75 % de l'ensemble des pays pour lesquels des données sont disponibles, Comment va la vie ? utilise le coefficient de corrélation des rangs de Spearman entre les valeurs observées de chaque indicateur et le temps (exprimé en années). Un pays est considéré comme étant « globalement en progression » ou « globalement en régression » si le coefficient de corrélation de Spearman est significatif au moins à 10 %, et comme étant « sans tendance claire » dans les autres cas.

  • Dans le cas des indicateurs pour lesquels on dispose de moins de trois observations par pays pour au moins 75 % de l'ensemble des pays pour lesquels des données sont disponibles, l'évolution dans le temps a été estimée en calculant le changement intervenu entre deux points uniques, 2010 (ou l'année connue la plus proche) et 2018. Des seuils propres à chaque indicateur sont utilisés pour déterminer si un pays est « en progression », « en régression » ou « sans tendance claire » (Tableau 2). Ces seuils tiennent compte d'un certain nombre de facteurs, notamment l'ampleur totale de l'évolution observée dans les pays de l'OCDE (tant en valeur unitaire absolue qu'en pourcentage), la distribution univariée des valeurs entre les pays de l'OCDE et la marge probable d'erreur dans les valeurs estimées.

w

Dans l’ensemble du rapport, les niveaux d’études et les groupes d’âge utilisés dans les sections consacrées aux inégalités ont été choisis pour optimiser la comparabilité internationale des données statistiques agrégées directement disponibles.

  • Le « niveau d’études » correspond au plus haut niveau d’études atteint.

    • Dans la plupart des cas, un niveau d’études « inférieur au deuxième cycle du secondaire » (autrement dit, inférieur à l’enseignement primaire, enseignement primaire et premier cycle de l’enseignement secondaire) correspond aux niveaux 0 à 2 de la CITE ; un niveau d’études du « deuxième cycle du secondaire » (autrement dit, deuxième cycle de l’enseignement secondaire et enseignement post-secondaire non supérieur) correspond aux niveaux 3 et 4 de la CITE ; et un niveau d’études « supérieur » correspond aux niveaux 5 à 8 de la CITE. Pour les correspondances entre les systèmes d’enseignement nationaux et les catégorisations de la CITE 2011, voir http://uis.unesco.org/en/isced-mappings.

    • Les indicateurs issus de l’enquête Gallup World Poll reposent sur les correspondances suivantes : n’a pas dépassé un niveau d’études élémentaire (jusqu’à huit années de scolarité) correspond à un niveau d’études primaire ; niveau d’études compris entre le secondaire et trois années d’enseignement post-secondaire (9 à 15 années de scolarité) correspond à un niveau d’études secondaire ; et a suivi quatre années d’études après le deuxième cycle du secondaire et/ou a obtenu un diplôme supérieur à l’issue d’un cursus de quatre ans correspond à un niveau d’études supérieur.

  • Les groupes d’âge considérés peuvent varier selon les indicateurs et sont alors précisés dans les notes des graphiques.

Références

[1] Exton, C. et L. Fleischer (à paraître), « The Future of the OECD Well-being Dashboard », OECD Statistics Working Papers, Éditions OCDE, Paris.

[2] OCDE (2018), Opportunities for All : A Framework for Policy Action on Inclusive Growth, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/9789264301665-en.

Mentions légales et droits

Ce document, ainsi que les données et cartes qu’il peut comprendre, sont sans préjudice du statut de tout territoire, de la souveraineté s’exerçant sur ce dernier, du tracé des frontières et limites internationales, et du nom de tout territoire, ville ou région. Des extraits de publications sont susceptibles de faire l'objet d'avertissements supplémentaires, qui sont inclus dans la version complète de la publication, disponible sous le lien fourni à cet effet.

© OCDE 2020

L’utilisation de ce contenu, qu’il soit numérique ou imprimé, est régie par les conditions d’utilisation suivantes : http://www.oecd.org/fr/conditionsdutilisation.