Norvège

La Norvège est membre de la Coalition de la Haute Ambition (High Ambition Coalition), de l’Alliance mondiale pour les océans (Global Ocean Alliance) et de l’Engagement des dirigeants pour la nature (Leaders Pledge for Nature).

L’Agence norvégienne de coopération pour le développement (Norad) a été chargée d’entreprendre des efforts pour que l’aide norvégienne au développement soit davantage au service des objectifs de l’Accord de Paris. Un plan d’action a été élaboré et sera publié prochainement. Il comporte cinq domaines d’action : 1) réduire l’impact environnemental des activités de la Norad ; 2) accroître l’efficacité de l’aide au développement au titre du changement climatique et de l’environnement ; 3) veiller à ce que l’aide au développement dans tous les secteurs contribue aux objectifs internationaux de développement, notamment grâce à une meilleure gestion des risques climatiques, à la réduction de l’impact de l’aide au développement et du changement climatique sur l’environnement et au renforcement ciblé des coavantages associés au climat et à l’environnement ; 4) accompagner ses principaux partenaires dans leur transition verte ; et 5) soutenir la mise en œuvre au niveau national des accords internationaux sur l’environnement.

La Norvège consacre environ 0.2 % de son produit intérieur brut (PIB) au financement de la lutte contre le changement climatique. Elle a décidé de doubler d’ici 2026 le montant annuel de ce financement, de 7 milliards NOK en 2020 à 14 milliards NOK en 2026, et d’au minimum tripler d’ici 2026 son soutien à l’adaptation.

La Norvège a pour objectif national de contribuer à réduire et inverser le recul des forêts tropicales (objectif environnemental national 5.5). En outre, tous les stratégies et programmes ont défini des objectifs et cibles qui font l’objet d’un suivi dans les rapports nationaux et sont évalués

Les stratégies générales de la Norvège relatives à la relance verte suite à la pandémie de coronavirus (COVID-19) sont présentées sur la Plate-forme de la Norvège pour la relance verte post-COVID-19 pour la reconstruction en 2020 (Norway’s Green Recovery from COVID-19 Platform for redesign in 2020). Le point 4 concerne la coopération internationale en matière de lutte contre le changement climatique et dans le domaine forestier. 

Le climat, l’environnement et l’océan constituent un des cinq grands domaines prioritaires de l’aide norvégienne au développement.  

La Norvège s’est engagée résolument en faveur de l’environnement et du développement durable. La question du climat et celle de l’environnement naturel sont dans une grande mesure traitées conjointement. Les mesures concernant la réduction de la pauvreté, la santé, la sécurité alimentaire et le développement des entreprises sont de plus en plus considérées en lien avec la résilience au changement climatique et la gestion des ressources naturelles.  

Les secteurs prioritaires pour l’intégration d’objectifs climatiques et environnementaux aux activités de développement sont les énergies propres, la sécurité alimentaire, la protection des forêts et les océans. Des objectifs environnementaux sont également intégrés dans une certaine mesure aux programmes relatifs à la création d’emplois, aux systèmes fiscaux et à la formation professionnelle. 

Les stratégies et politiques suivantes intègrent des objectifs climatiques et environnementaux : 

  • Stratégie de lutte contre le changement climatique, la faim et la vulnérabilité (Strategy on Climate Change, Hunger and Vulnerability) : La stratégie aide les sociétés vulnérables au changement climatique à s’adapter à l’évolution du climat. Elle contribue à améliorer la capacité d’adaptation des pays en développement au changement climatique et leur capacité à réduire les risques de catastrophe et à faire face aux catastrophes liées au climat et aux catastrophes naturelles. La stratégie vise également à concourir à éliminer la faim, à parvenir à la sécurité alimentaire, à améliorer la nutrition et à encourager les systèmes alimentaires durables bâtis sur l’agriculture, l’aquaculture et la pêche.

  • Domaines stratégiques de l’Initiative internationale Climat et Forêts de la Norvège (Norway’s International Climate and Forest Initiative, NICFI) : Contribuer à réduire et inverser le recul des forêts tropicales pour assurer la stabilité du climat, préserver la biodiversité et parvenir à un développement durable. Il existe sept domaines stratégiques : la politique d’utilisation des terres, les droits des peuples autochtones, les marchés du carbone et les dispositifs de soutien international, la transparence, les marchés de produits de base qui ne conduisent pas à la déforestation, les marchés financiers qui ne conduisent pas à la déforestation et la criminalité forestière internationale.

  • Alimentation, population et environnement : Plan d’action du gouvernement pour des systèmes alimentaires durables dans le contexte de la politique étrangère et de développement de la Norvège (Food, People and the Environment: The Government’s Action Plan on Sustainable Food Systems in the Context of Norwegian Foreign and Development Policy) : Augmenter la production alimentaire durable et résiliente au changement climatique et la productivité des secteurs de l’agriculture, la pêche et l’aquaculture. Accroître la création de valeur durable et le développement du secteur privé dans le secteur alimentaire pour assurer un accès stable à des produits alimentaires sains et sûrs et réduire les déchets alimentaires. Améliorer les modes de nutrition et les modes de consommation durable en améliorant les connaissances et l’accès à une alimentation saine et variée, à des produits alimentaires sûrs et à l’eau potable. Les systèmes alimentaires durables sont encouragés aux niveaux national, régional et mondial et renforcés grâce au renforcement des institutions.

  • Stratégie humanitaire de la Norvège (Norway’s Humanitarian Strategy) : Soutenir les efforts déployés pour encourager la préparation aux catastrophes, la réduction des risques de catastrophe et l’adaptation au changement climatique dans le cadre d’une approche intégrée visant à réduire les besoins humanitaires et la vulnérabilité. Promouvoir une réponse humanitaire respectueuse de l’environnement et veiller à ce que les problématiques du changement climatique et de l’environnement soient mieux intégrées à l’action humanitaire. Demander aux partenaires de la Norvège de choisir des solutions durables et plus respectueuses de l’environnement pour leurs opérations humanitaires.

  • Programme norvégien de développement pour la lutte contre les déchets et microplastiques marins (The Norwegian Development Program to Combat Marine Litter and Microplastics) : Prévenir et réduire fortement le volume des déchets marins provenant d’importantes sources situées dans les pays en développement.

  • Conseil de sécurité : priorités de la Norvège (The Security Council: Norway’s Priorities) : S’assurer que le Conseil de sécurité débatte des menaces pour la sécurité liées au changement climatique et qu’il évalue, régulièrement, les éventuels effets du changement climatique sur les autres questions inscrites à son ordre du jour.

  • Océan bleu, futur vert (Blue Ocean, Green Future) : Promouvoir une économie bleue durable dans les pays en développement et contribuer à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies.

  • La place des océans dans la politique étrangère et de développement de la Norvège (The Place of the Oceans in Norway’s Foreign and Development Policy) : Ce livre blanc vise à mettre en relief les opportunités que les océans présentent pour la Norvège et les défis qu’il faudra relever, ainsi qu’à expliquer comment la Norvège peut se servir de sa politique étrangère et de développement pour préserver ses intérêts relatifs aux océans et faciliter la réalisation des ODD des Nations Unies. Il montre comment la Norvège s’emploie à soutenir la mise en œuvre des recommandations du groupe de haut niveau sur l’économie maritime durable, qui inscrivent l’environnement, les ressources naturelles et le développement dans une approche intégrée.

  • Panorama : stratégie de coopération dans la recherche et l’enseignement supérieur avec le Brésil, le Canada, la Chine, l’Inde, le Japon, la Russie, l’Afrique du Sud, la Corée du Sud et les États-Unis pour la période 2021-2027 (Panorama: Strategy for Co-operation on Research and Higher Education with Brazil, Canada, China, India, Japan, Russia, South Africa, South Korea and the USA [2021–2027]) : Les connaissances fondées sur la recherche nécessaires pour atteindre les ODD des Nations Unies constituent un domaine prioritaire. Internationaliser davantage sans augmenter l’empreinte carbone.

  • Une meilleure santé, une meilleure vie (Better Health, Better Lives) : Aider à prévenir les maladies non transmissibles en contribuant dans le cadre de la coopération pour le développement à une production alimentaire saine et durable, à un environnement sain grâce à un air pur et aux énergies propres, […] à intensifier les efforts de réduction du nombre des décès causés par la pollution atmosphérique.

  • La transformation numérique au service du développement : la stratégie numérique de la politique norvégienne d’aide au développement (Digitalisation for Development: Digital Strategy for Norwegian Development Policy) : La transformation numérique sera intégrée aux priorités thématiques actuelles du gouvernement concernant la politique norvégienne de développement, le changement climatique, l’environnement et les océans.

  • Stratégie d’action de la Norvège dans la région du Sahel (2021-2025) (Strategy for Norway’s Efforts in the Sahel Region (2021–2025)) : Promouvoir une production alimentaire plus durable, plus résiliente face au changement climatique et plus productive. Amplifier l’analyse des risques pour la sécurité liés au climat. Accentuer les efforts de création d’emplois durables et décents.

  • Stratégie de la Norad à l’horizon 2030 (Norad’s Strategy towards 2030) : Le climat et l’environnement seront intégrés dans toutes les activités de la Norad et constitueront un principe directeur lors de la mise en place de nouveaux partenariats et initiatives.

Le guide de la gestion des dons dans le cadre de l’aide norvégienne au développement présente les obligations et préconisations en matière d’environnement et de climat. Le climat et l’environnement sont une des quatre thématiques transversales de l’aide norvégienne au développement (les trois autres étant l’égalité femmes-hommes, les droits de l’homme et la lutte contre la corruption). Tous les bénéficiaires d’un don doivent évaluer les effets négatifs possibles des projets et programmes sur le climat et l’environnement et mettre en œuvre les mesures d’atténuation appropriées. Les gestionnaires des dons doivent évaluer si les bénéficiaires d’un don gèrent ce risque suffisamment et doivent y donner suite en collaboration avec les bénéficiaires de dons si besoin est avant de conclure un accord de don et avant d’approuver le rapport sur la mise en œuvre. Les obligations en matière de gestion et de notification des questions transversales sont énoncées dans les accords conclus avec les bénéficiaires d’un don. Pour les projets complexes et d’envergure, généralement des projets d’infrastructure, les bénéficiaires d’un don doivent en outre réaliser une étude d’impact sur l’environnement. Les gestionnaires des dons doivent s’assurer que cette étude est satisfaisante et le cas échéant y donner suite en collaboration avec les bénéficiaires d’un don. Les accords de dons contiennent aussi des dispositions imposant aux bénéficiaires d’un don de prendre en compte l’impact environnemental de toutes les commandes prévues.  

Il se peut également que les règles d’un mécanisme de dons requièrent des éléments proactifs pour une ou plusieurs des questions transversales. Les éléments proactifs peuvent aussi être une exigence énoncée dans les propositions de budget annuel de l’État (Prop. 1 S) et dans les lettres d’attribution concernant des zones géographiques particulières ou des thématiques spécifiques. Dans ces cas, des objectifs plus spécifiques doivent être formulés et leur suivi assuré. Les gestionnaires de dons ne sont pas tenus d’évaluer la gestion environnementale du bénéficiaire d’un don hormis sa gestion des éventuels effets négatifs du projet/programme sur le climat/l’environnement. Il peut néanmoins être utile et important d’évaluer la qualité des mesures de protection de l’environnement prises par le bénéficiaire d’un don, les objectifs environnementaux de ses programmes et activités, les obligations qu’il impose en matière d’environnement à ses sous-traitants et fournisseurs, et/ou d’autres éléments du système de gestion environnementale du bénéficiaire d’un don. Cela peut s’effectuer dans le cadre d’évaluations du partenaire, d’un dialogue en lien avec des réunions annuelles ou d’autres occasions de contact avec les bénéficiaires d’un don ou au moyen d’éléments d’information fournis pour la participation de la Norvège aux réunions des conseils d’administration des bénéficiaires de dons multilatéraux. Des informations plus détaillées sur les obligations relatives à la gestion des dons accordés par la Norvège sont disponibles dans les dispositifs et programmes de dons de la Norad.  

Toute évaluation d’un programme doit obligatoirement examiner les indicateurs relatifs à l’environnement, une des thématiques transversales. Dans les programmes ayant pour objectifs principaux l’environnement et la lutte contre le changement climatique, le suivi des résultats sur ces plans est au cœur de toute activité de suivi, d’évaluation et d’apprentissage.

La Norvège contribue en tant que donneur aux mécanismes financiers (par ex., Fonds vert pour le climat [FVC], Fonds pour l’environnement mondial [FEM], Fonds pour l’adaptation, Ozonfund) d’accords internationaux sur le climat et l’environnement, afin de soutenir les stratégies propres aux pays partenaires.

La Norvège est en voie de conclure un important accord de financement avec le Partenariat pour les CDN en utilisant comme canal de financement le Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets. L’objectif premier est d’aider les pays dans le processus de création de contributions déterminées au niveau national (CDN) de grande qualité et de soutenir leur mise en œuvre. La Norvège a précédemment apporté son concours au Plan d’amélioration de l’action climatique (Climate Action Enhancement Package) du Partenariat pour les CDN afin d’accroître la qualité, rehausser les ambitions et mettre en œuvre les CDN.

Elle planifie actuellement un programme majeur de coopération bilatérale en matière de CDN avec une sélection de pays partenaires. Cette coopération portera, entre autres, sur le soutien à l’élaboration des politiques, le renforcement des institutions, les activités conjointes dans les domaines de la recherche et de l’éducation, les initiatives du secteur privé, les capacités en matière de suivi et de notification des émissions de gaz à effet de serre (GES) et le soutien à la mise en œuvre de stratégies de transition verte.

La Norvège soutient les initiatives telles que l’Initiative pour la finance de la biodiversité (BIOFIN) du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), qui aide les pays en développement à intégrer pleinement la biodiversité à leurs stratégies nationales de planification et de financement du développement, y compris à leurs Stratégies et plans d’action nationaux pour la biodiversité (SPANB).

À travers l’Initiative internationale Climat et Forêts de la Norvège (Norway’s International Climate and Forest Initiative, NICFI), le pays soutient les stratégies de REDD+ (Réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts) et d’autres stratégies nationales visant à réduire les émissions de GES et à favoriser une croissance verte. 

La Norvège facilite l’accès à l’énergie abordable, durable et propre dans de nombreux pays en développement, par le canal bilatéral et par le biais de partenaires multilatéraux. 

Le Plan d’action de la Norvège pour des systèmes alimentaires durables est conçu pour aider les pays à faible revenu à nourrir leur population, avec pour principaux objectifs : 1) augmentation de la production alimentaire durable et résiliente face au changement climatique ; 2) augmentation de la création de valeur durable et amélioration des marchés ; 3) une nutrition et des régimes alimentaires plus sains ; et 4) de meilleures politiques et une meilleure gouvernance. La Norvège soutient plus de 50 projets et programmes dans les pays en développement dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’action. Le principal résultat est une sécurité alimentaire accrue pour des millions de personnes pauvres. 

La Norvège soutient les mesures internationales visant à réformer les subventions à la consommation de combustibles fossiles et soutient les accords internationaux sur l’environnement visant à augmenter les capacités professionnelles et aider les institutions dans l’élaboration de stratégies de croissance verte et de développement économique. 

La Norvège contribue à une économie océanique durable et inclusive à l’échelon national et international, notamment par le biais de programmes de renforcement des capacités en matière de gestion de la pêche et des océans. Elle a d’ambitieux objectifs pour aider les pays en développement à diminuer la pollution des océans par les plastiques.  

Le plan d’action environnemental à venir, la politique environnementale et la stratégie de la Norad visent à amplifier l’aide apportée par la Norvège aux pays en développement dans leur transition vers une société résiliente et sobre en carbone. Des efforts seront entrepris pour déterminer quels types d’aide au développement peuvent induire des transformations, concourant à de vastes changements au sein de la société au-delà des résultats immédiats des projets et programmes.

Le soutien aux infrastructures est prévu dans certains des programmes en faveur des énergies propres, en plus du soutien apporté par l’intermédiaire des institutions multilatérales.

  • En collaboration avec l’Institut mondial de la croissance verte (GGGI), la Norvège soutient, par exemple, la stratégie pour une économie verte et résiliente au climat en Éthiopie (Climate-Resilient Green Economy Strategy in Ethiopia). Ce type de soutien est également proposé dans d’autres pays partenaires en Amérique latine et en Asie. 

  • Le programme ONU-REED, dont la Norvège est le principal donneur, soutient dans un grand nombre de pays les stratégies de transition axées sur la préservation et la gestion des forêts. D’autres investissements réalisés par le biais d’organismes multilatéraux (comme le Fonds de partenariat pour le carbone forestier [FPCF], le Fonds Biocarbon et le GGGI) appuient des processus similaires. 

  • Le Fonds d’investissement norvégien pour les pays en développement (Norfund) est un des principaux instruments employés pour investir, entre autres, dans la production d’énergie dans les pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire. Le plus grand secteur d’activités prioritaire du Norfund est celui des énergies propres, avec un portefeuille d’engagements qui s’élevait à 12.9 milliards NOK (1.4 milliard USD) fin 2020 – soit presque la moitié du total du portefeuille du Norfund. L’ensemble des investissements dans les nouvelles sources d’énergie renouvelable réalisés par le Norfund depuis sa création a contribué à éviter l’émission de 8 millions de tonnes de CO2 par an, soit l’équivalent d’un sixième des émissions annuelles de la Norvège, ou de l’ensemble des poids lourds et voitures de tourisme norvégiens. Les centrales électriques dans lesquelles le Norfund avait investi en 2020 ont produit 17.5 térawattheures d’électricité, ce qui correspond à la consommation annuelle totale de l’Ouganda, de la Tanzanie et du Kenya.  

  • Le gouvernement norvégien a décidé d’allouer 10 milliards NOK sur une période de cinq ans à un nouveau fonds qui investira dans les énergies renouvelables dans les pays en développement dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le Fonds d’investissement pour le climat est un élément essentiel de la contribution de la Norvège à la réalisation des objectifs énoncés dans l’Accord de Paris et des ODD. L’objectif du Fonds est d’investir dans des projets d’énergie renouvelable, en particulier dans les pays gros émetteurs en raison de leurs centrales à charbon et de concourir ainsi à l’abandon progressif du charbon. Le Fonds sera géré par le Norfund. 

  • La Norvège soutient plusieurs programmes en faveur des énergies propres mis en œuvre par, entre autres, Energising Development (EnDev), l’Alliance pour la cuisson propre (Clean Cooking Alliance, CCA), le Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA), le Programme d’assistance à la gestion du secteur de l’énergie (ESMAP) et le Fonds pour l’énergie propre (CEF). Ces programmes permettent aux populations de disposer de dispositifs pour une cuisson propre et de l’accès à l’électricité. La Norvège appuie également les programmes de développement des compétences, y compris la coopération institutionnelle entre les institutions norvégiennes et celles des pays partenaires, dans les domaines de l’hydroélectricité, des données relatives à l’énergie, de la réforme des marchés de l’énergie, et de la mobilité électrique.  

  • En 2018, la Norvège a créé un fonds d’aide au développement, d’une durée de six ans, pour lutter contre les déchets et microplastiques marins. Elle a contribué à la Décennie de l’océan organisée par les Nations Unies et elle est membre de l’Alliance pour la Décennie de l’océan, dont le Premier ministre norvégien est un mécène. En 2020, la Norvège a conclu avec la Division des affaires maritimes et du droit de la mer (DOALOS) un accord de coopération quadriennal concernant les activités de développement des capacités dans les régions des Caraïbes, du Pacifique et de l’Afrique. En 2018, la Norvège a été à l’origine d’une déclaration internationale contre le crime organisé transnational dans l’industrie mondiale de la pêche, et en 2019 elle a lancé l’initiative Justice bleue. 

  • À travers le Fonds nordique de développement (FND), la Norvège soutient les projets d’adaptation et d’atténuation dans les pays les moins avancés (PMA). Le FND a engagé 40 millions EUR dans de nouveaux projets en 2019 et son portefeuille s’élève au total à 410 millions EUR. 

La Stratégie de lutte contre le changement climatique, la faim et la vulnérabilité (Strategy on Climate Change, Hunger and Vulnerability) fait référence spécifiquement aux besoins des petits États insulaires en développement (PEID). Les PEID constituent également un axe géographique du programme de lutte contre les déchets marins. Le programme ONU-REED (financé principalement par la Norvège) couvre plusieurs PEID dans ses programmes. En outre, la Norvège soutient l’Alliance des petits États insulaires (AOSIS) en lui allouant 21 millions NOK sur trois ans pour contribuer à renforcer ses capacités et à faciliter ses négociations. À travers l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), la Norvège fournit un appui à l’initiative Phares des PEID. La Norvège soutient également le Centre du Pacifique pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (PCREEE) aux îles Tonga. 

La Norvège n’a pas notifié d’activités en la matière.

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