2. La pandémie de COVID-19 met en lumière l’urgence de lutter contre les inégalités et le changement climatique

Pedro Conceicao
United Nations Development Programme
  • La crise du COVID-19 porte atteinte à trois piliers fondamentaux du développement humain : la santé, les revenus et l’éducation.

  • Les inégalités dans les secteurs autres que les secteurs sociaux (l’accès au haut débit, par exemple) jouent également un rôle essentiel dans le développement humain au XXIe siècle et aggravent les conséquences de la pandémie de COVID-19 pour les groupes défavorisés.

  • Les activités préjudiciables pour la planète non seulement accentuent le changement climatique, mais créent des conditions favorables à l’apparition de nouvelles pandémies, d’où la nécessité d’élaborer des stratégies de développement qui prennent en compte la santé de la planète.

  • La communauté mondiale doit unir ses forces et utiliser les mesures de riposte au COVID-19 comme un tremplin pour lutter contre les inégalités et le dangereux changement climatique planétaire, et doit commencer par adopter de nouvelles approches en matière de financement.

  • Des données de meilleure qualité et en plus grand nombre sont nécessaires pour mieux comprendre les différentes formes d’inégalité et la manière dont elles peuvent déterminer l’impact de chocs comme le changement climatique et les pandémies sur différents groupes de la société.

La pandémie de COVID-19 – de par son origine mais aussi ses conséquences – est emblématique de beaucoup de failles de la trajectoire actuelle de développement de l’humanité. Outre son impact sur les moyens de subsistance, la santé et l’éducation à travers le monde, elle a mis en évidence la manière dont l’accroissement des inégalités détermine la capacité de faire face à une crise. Afin de comprendre pourquoi le COVID-19 a eu un impact d’une telle ampleur, les responsables de l’action publique et les acteurs de la coopération pour le développement doivent s’attacher à mieux cerner les caractéristiques des inégalités au XXIe siècle – un thème sur lequel est axée l’édition 2019 du Rapport sur le développement humain, et l’un de ses messages clés, qui semble aujourd’hui particulièrement prémonitoire. Le rapport exhorte les autorités nationales du monde entier à prendre garde à la montée d’une nouvelle génération d’inégalités dans des domaines auparavant considérés comme un luxe (l’accès au haut débit, par exemple) mais qui deviennent aujourd’hui essentiels.

La pandémie de COVID-19 n’est que le prélude du long et lent enchaînement de phénomènes ayant un impact sur notre planète, dont le changement climatique.  
        

S’il importe de lutter contre les inégalités afin d’atténuer les conséquences de la prochaine crise, il est tout aussi nécessaire de se pencher sur les causes de cette pandémie et sur les mesures à prendre pour prévenir la prochaine. La pandémie de COVID-19 n’est que le prélude du lent et long enchaînement de phénomènes divers ayant un impact sur notre planète, dont le changement climatique. Les activités anthropiques qui nuisent à la planète et accentuent le changement climatique ont créé les conditions propices à l’apparition de cette pandémie et accroissent le risque de voir apparaître de nouvelles maladies et pandémies. Le Rapport sur le développement humain 2020, à paraître, soulignera la nécessité d’une action urgente et analysera comment le développement humain peut se poursuivre tout en allégeant les pressions qui pèsent sur notre planète.

L’ampleur de la riposte mondiale au COVID-19 devrait enhardir la communauté de la coopération pour le développement. Une action collective plus poussée est nécessaire, au sein des pays mais aussi à l’échelle internationale, afin de lutter contre les inégalités ; de faire en sorte que le financement de la reprise appuie les transitions vers des modes de production et de consommation durables ; et de combler les lacunes abyssales en matière de données pour mieux comprendre notre monde naturel.

Depuis des années, les scientifiques tirent la sonnette d’alarme et annoncent une nouvelle pandémie. Les zoonoses ne sont pas un phénomène nouveau. La peste, la grippe et la tuberculose ont été transmises à l’homme par les animaux. Si les nouvelles maladies de ce type demeurent rares, elles sont de plus en plus fréquentes et se propagent désormais plus rapidement. Nous en connaissons la raison : une pression accrue pèse sur les espèces sauvages encore présentes sur la planète et de plus en plus de personnes côtoient des animaux ‒ et des virus ‒ auxquels elles n’ont jamais été exposées auparavant. Cette situation a créé une bombe à retardement.

Le monde a essuyé de nombreuses crises au cours des 30 dernières années, dont les crises sanitaires du VIH/sida et d’Ebola et des crises économiques comme la crise financière mondiale de 2007-09. Chacune d’entre elles a freiné le développement humain, ruinant l’existence de millions de personnes. Globalement pourtant, le monde a continué, année après année, de progresser sur la voie du développement. La pandémie de COVID-19 est différente en ce qu’elle porte simultanément atteinte à trois piliers fondamentaux du développement humain : la santé, les revenus et l’éducation. En conséquence, d’après les simulations qui tiennent compte de l’impact des mesures de confinement au cours du premier semestre 2020, l’Indice de développement humain mondial devrait fortement baisser (Graphique 2.1).

Le coût humain et économique de la pandémie est astronomique. Début octobre, l’Organisation mondiale de la Santé annonçait que jusqu’à un dixième de la population mondiale pourrait avoir contracté le virus (Tuemmler, Fox et Woodyatt, 2020[1]). Toutefois, les répercussions ne sont pas les mêmes pour toutes les catégories de la population. Bien au contraire, elles ont fait ressortir les lignes de faille qui existent au sein de la société et ont clairement montré que certains groupes sont défavorisés et souffrent de façon disproportionnée selon leur catégorie de revenu. Le virus ‒ du moins dans certains pays ‒ a fait davantage de victimes parmi les populations défavorisées. Aux États-Unis, par exemple, les taux de mortalité ajustés selon l’âge et liés au COVID-19 ont été 2.5 fois plus élevés au sein de la population noire que parmi la population blanche (Wrigley-Field, 2020[2]). Au Royaume-Uni, les taux de mortalité parmi les personnes appartenant au décile le plus défavorisé ont été deux fois plus importants que ceux du décile le moins défavorisé (Blundell et al., 2020[3]). Enfin, en Afrique du Sud, les taux de contamination ont été nettement plus élevés dans les bidonvilles que dans les quartiers les plus aisés (Reuters, 2020[4]). Par ailleurs, les conséquences plus globales en matière sociale et économique des mesures nationales de confinement ont elles aussi été souvent extrêmement lourdes pour les populations pauvres, comme en Inde, où 10 millions de travailleurs migrants ont été contraints de retourner dans leurs villages d’origine ‒ 500 000 d’entre eux à pied ou à vélo ‒ au début du confinement (Kugler et Sinha, 2020[5]). D’après des analyses préliminaires, les avancées au regard de nombreux paramètres de la pauvreté pourraient être retardées de trois à dix ans dans beaucoup de pays en développement (PNUD et Oxford Poverty et Human Development Initiative, 2020[6]).

Avant la crise liée au COVID-19, les inégalités en termes de capacités de base se réduisaient (Graphique 2.2). En matière d’espérance de vie à la naissance, d’accès aux études primaires et d’accès à la téléphonie mobile, les pays dont le niveau de développement humain est le plus bas se rapprochent des nations plus développées. Même s’il reste encore beaucoup à faire et que les écarts demeurent significatifs, les indicateurs montrent une réduction des inégalités. En revanche, en termes de capacités plus avancées, la situation est différente et les écarts se creusent. Les pays à développement humain élevé affichent une plus longue espérance de vie à un âge plus avancé, des taux de scolarisation plus élevés dans l’enseignement supérieur et un accès plus répandu au haut débit ‒ et leur avance ne cesse de croître.

La crise du COVID-19 a mis au jour l’ampleur d’une grande partie de ces inégalités en termes de capacités plus avancées. En particulier, l’accès à l’internet à haut débit détermine si les individus peuvent ou non continuer à travailler et à accéder aux soins de santé à distance. L’éducation est un autre exemple. En raison de la crise du COVID-19, des millions d’enfants à travers le monde ont été contraints de rester chez eux au premier semestre 2020 (Bureau du Rapport sur le développement humain, 2020[8]), mais tous les élèves n’ont pas subi les mêmes effets. En mai 2020, le Programme des Nations unies pour le développement estimait que 86 % des enfants scolarisés au primaire dans les pays à développement humain faible ne bénéficiaient pas d’une continuité pédagogique, contre seulement 20 % dans les pays à développement humain très élevé. Jusqu’à ce que la réouverture des établissements scolaires ne représente plus aucun danger, les enfants restés chez eux n’ont reçu aucun enseignement, à moins d’avoir accès à des cours à distance grâce à la radio, à la télévision ou à l’internet par exemple (Basto-Aguirre, Cerutti et Nieto-Parra, 2020[9]). Cette situation débouchera très certainement sur des écarts plus importants en matière d’éducation entre les enfants des pays riches et ceux des pays pauvres. Nous risquons de marquer à vie toute une génération d’enfants, qui se retrouveront en situation de désavantage permanent (Bureau du Rapport sur le développement humain, 2020[10]). Ceci explique la baisse de l’Indice de développement humain dans notre simulation (voir Graphique 2.1).

Ainsi, le COVID-19 a rappelé avec force l’un des principaux messages du Rapport sur le développement humain 2019 : pour faire en sorte que le monde soit moins vulnérable face à des chocs comme la pandémie actuelle, nous devons continuer de réduire les écarts en termes de capacités de base tout en nous employant à inverser la tendance au creusement des inégalités observée au niveau des capacités plus avancées.

Les différentes formes de pression que nous exerçons sur notre planète, et les répercussions de ces pressions, ont une influence sur les inégalités et vice-versa. Parmi les riches et les puissants, nombreux sont ceux qui maintiennent le statu quo, tandis que les conséquences négatives de leurs actions ou de leur inaction pèsent plus lourdement sur ceux qui sont moins bien armés pour y faire face, exacerbant ainsi les inégalités. C’est pourquoi, même s’il est essentiel de mettre l’accent sur la gestion des effets de la crise du COVID-19, il est tout aussi important de s’interroger sur la manière dont la pandémie aurait pu être évitée en amont.

De toute évidence, les pandémies sont de plus en plus courantes. En 2012, Morse et ses co-auteurs faisaient valoir que la fréquence d’apparition de nouveaux agents pathogènes augmente, malgré la surveillance accrue (Morse et al., 2012[11]). À la question de savoir pourquoi, il semble exister un large consensus sur le fait que les pressions exercées par l’homme sur la planète, en particulier dans les régions riches en biodiversité, où diversité de la faune et diversité microbienne sont intimement liées, augmentent les probabilités de voir de nouvelles maladies apparaître et se propager (Berger, 2020[12] ; Johnson et al., 2020[13] ; Morse et al., 2012[11]).

L’accroissement démographique et l’intensification des activités humaines augmentent le risque de pandémie puisque, toutes choses égales par ailleurs, l’un comme l’autre font peser une pression plus lourde sur les systèmes terrestres. Et si les mesures de distanciation physique, le dépistage et un jour, espérons-le, un vaccin permettront d’éradiquer le COVID-19, seules la prévention et l’adaptation permettront de remédier au changement climatique. Le Rapport sur le développement humain 2020 plaidera en ce sens : le défi le plus urgent consiste à veiller à ce que la trajectoire du développement soit en adéquation avec la planète et bénéficie à tous.

En 1951, la population mondiale s’établissait à environ 2.5 milliards d’humains. Elle a atteint le seuil des 5 milliards d’individus en 1987, pour passer à près de 8 milliards aujourd’hui. D’ici 2050, la Terre devrait compter 10 milliards d’humains (Nations Unies, 2020[14]). Les maladies comme le COVID-19 sont transmises aux humains par les animaux. Toutes choses égales par ailleurs, la simple hausse de la population et la forte densité démographique dans de nombreuses régions du monde augmentent les interactions entre humains et animaux et, partant, le risque de mutation virale et de transmission à d’autres espèces. Par ailleurs, alors que le virus touche désormais les êtres humains, les conditions sont idéales pour sa propagation : la population mondiale est plus nombreuse qu’auparavant et le nombre de personnes qui vivent dans des environnements surpeuplés s’est accru, de même que le nombre de voyageurs internationaux.

L’intensification des activités telles que la déforestation, couplée au commerce d’espèces sauvages, a augmenté les probabilités de pandémie. Il ressort de l’analyse de Loh et al. (2015[15]) que le principal facteur d’apparition de zoonoses est le changement d’affectation des terres. Ce constat coïncide avec d’autres conclusions selon lesquelles le changement d’affectation des terres (essentiellement au profit de l’agriculture, du pâturage et des plantations) représente de loin la plus forte pression exercée sur les écosystèmes terrestres en général (Convention sur la diversité biologique, 2010[16]).

Il est aujourd’hui incontestable que le climat de la planète est en train de changer, et que les activités anthropiques en sont responsables. Le réchauffement de l’atmosphère induit d’ores et déjà de dangereuses altérations à l’échelle planétaire et, sans action urgente, la situation ne fera qu’empirer. À cause des vagues de chaleur extrêmes et de l’élévation du niveau des océans, certaines régions deviendront inhabitables. Les mauvaises récoltes se généraliseront et exposeront des millions de personnes à un risque d’insécurité alimentaire. À terme, des écosystèmes entiers pourraient s’effondrer. Et de nouvelles maladies pourraient se propager avec la prolifération de moustiques porteurs du paludisme et de la dengue. Sans mesures urgentes, il ne s’agira pas de savoir si tout ceci se réalisera, mais quand.

L’impact de la pandémie de COVID-19 sur le développement humain est colossal. Mais avec un effort concerté, cet impact peut pour l’essentiel être inversé. Lorsque nous envisageons le monde de l’après COVID-19, nous devrions nous poser deux questions : tout d’abord, que pouvons-nous faire pour atténuer les conséquences de la prochaine crise et, ensuite, comment pouvons-nous réduire le risque d’apparition d’une autre pandémie du même ordre ?

L’ampleur de la riposte au COVID-19 devrait inciter la communauté de la coopération pour le développement à s’attaquer aux inégalités anciennes et nouvelles et à éviter les conséquences les plus néfastes du changement climatique, par exemple en intervenant dans les domaines suivants :

La reprise nécessitera une transformation de la coopération internationale, qui devra favoriser une coordination plus étroite entre les pays et une action collective dans différents aspects du développement. Les pays peuvent apprendre les uns des autres et collaborer sur un pied d’égalité afin de lutter contre les inégalités dans des domaines allant de l’accès à des soins de santé de qualité à l’accès à l’internet haut débit.

Des méthodes améliorées en matière de reddition de comptes sont nécessaires pour mettre au jour tant les coûts sociaux de la dégradation de l’environnement naturel que les risques financiers liés au changement climatique et à d’autres pressions exercées sur la planète. Une telle mesure peut contribuer à modifier en profondeur les incitations qui guident les choix d’investissement des particuliers, des entreprises et des États. D’ores et déjà, des plans de soutien budgétaire à l’appui de la reprise post-COVID-19 servent à financer des transformations sur la voie de modes de production et de consommation plus durables. Les intermédiaires financiers suivent eux aussi les instructions des investisseurs visant à éviter tout placement dans des actifs non durables, comme l’ont fait certains fonds de pension, par exemple, qui ont cédé leurs actifs liés aux combustibles fossiles. Ces investissement ont en outre le mérite d’être intelligents, puisque certains de ces actifs pourraient à l’avenir devenir des actifs échoués. La communauté de la coopération pour le développement devrait tenir compte de cette conception tout à fait nouvelle du financement, en veillant à ce que les allocations d’aide publique au développement protègent tout autant les populations que la planète.

Nous manquons cruellement de données nous permettant de mieux comprendre notre monde naturel. Nous n’avons que trop peu d’informations sur la vitesse à laquelle de nombreux écosystèmes se dégradent par exemple. Nous avons également impérieusement besoin de données de meilleure qualité (et pas seulement des moyennes) concernant les multiples formes d’inégalité qui existent entre différents groupes de population et la façon dont ces inégalités sont susceptibles de déterminer l’impact de chocs et de crises tels que le changement climatique sur certains de ces groupes.

La riposte mondiale au COVID-19 met en lumière l’étendue des mesures qu’il est possible de prendre face à une crise, et la rapidité avec laquelle nous pouvons le faire. Quelques mois seulement en arrière, soit début 2020, il aurait été impensable de suggérer de relever des défis de portée mondiale en adoptant des mesures telles que celles aujourd’hui mises en œuvre pour éradiquer le COVID-19. Or, l’atténuation du changement climatique et l’adaptation à ses effets sont synonymes de défis bien plus complexes pour l’humanité. Elles nécessitent une réponse de même ampleur, voire plus importante encore – car nous avons beau essayer de nous convaincre que notre espèce et les technologies que nous créons nous permettent de dompter la nature, celle-ci n’obéit qu’aux lois de la biologie, de la chimie et de la physique. James Lovelock (2009[17]), environnementaliste et auteur célèbre notamment pour son hypothèse Gaïa, nous le rappelle fort bien : « L'idée que les hommes sont assez intelligents pour régir la planète témoigne d'un orgueil démesuré : notre planète est autonome. Nous ne pouvons qu’essayer de sauver l’humanité. »

Références

[9] Basto-Aguirre, N., P. Cerutti et S. Nieto-Parra (2020), « Is COVID-19 widening educational gaps in Latin America? Three lessons for urgent policy action », blog OCDE "Development Matters", https://oecd-development-matters.org/2020/06/04/is-covid-19-widening-educational-gaps-in-latin-america-three-lessons-for-urgent-policy-action/ (consulté le 22 octobre 2020).

[12] Berger, K. (2020), « The man who saw the pandemic coming », Nautilus, http://nautil.us/issue/83/intelligence/the-man-who-saw-the-pandemic-coming (consulté le 9 novembre 2020).

[3] Blundell, R. et al. (2020), COVID-19 and Inequalities, Institute for Fiscal Studies, Londres, https://www.ifs.org.uk/uploads/Covid-19-and-inequalities-IFS.pdf (consulté le 22 octobre 2020).

[8] Bureau du Rapport sur le développement humain (2020), COVID-19 : le développement humain est en passe de reculer cette année pour la première fois depuis 1990, Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), New York, http://hdr.undp.org/sites/default/files/fr_pr_human_development_on_course_to_decline_for_the_first_time_since_1990.pdf (consulté le 22 octobre 2020).

[10] Bureau du Rapport sur le développement humain (2020), COVID-19 : le développement humain est en passe de reculer cette année pour la première fois depuis 1990, Programme des Nations Unies pour le développement, New York, http://hdr.undp.org/sites/default/files/fr_pr_human_development_on_course_to_decline_for_the_first_time_since_1990.pdf (consulté le 22 octobre 2020).

[16] Convention sur la diversité biologique (2010), Perspectives mondiales de la diversité biologique 3 : La diversité biologique en 2010, Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique, https://www.cbd.int/gbo3/?pub=6667&section=6711 (consulté le 22 octobre 2020).

[13] Johnson, C. et al. (2020), « Global shifts in mammalian population trends reveal key predictors of virus spillover risk », Proceedings of the Royal Society B: Biological Sciences, vol. 287/1924, https://doi.org/10.1098/rspb.2019.2736.

[5] Kugler, M. et S. Sinha (2020), « The impact of COVID-19 and the policy response in India », Brookings Future Development blog, https://www.brookings.edu/blog/future-development/2020/07/13/the-impact-of-covid-19-and-the-policy-response-in-india/ (consulté le 22 octobre 2020).

[15] Loh, E. et al. (2015), « Targeting transmission pathways for emerging zoonotic disease surveillance and control », Vector-Borne and Zoonotic Diseases, vol. 15/7, pp. 432-437, https://doi.org/10.1089/vbz.2013.1563.

[17] Lovelock, J. (2009), The Vanishing Face of Gaia: A Final Warning, Penguin Books.

[11] Morse, S. et al. (2012), « Prediction and prevention of the next pandemic zoonosis », The Lancet, vol. 380/9857, pp. 1956-1965, https://doi.org/10.1016/S0140-6736(12)61684-5.

[14] Nations Unies (2020), Questions thématiques– La population (page web), Nations Unies, New York, https://www.un.org/fr/sections/issues-depth/population/index.html (consulté le 22 octobre 2020).

[7] PNUD (2020), COVID-19 and Human Development: Assessing the Crisis, Envisioning the Recovery, Programme des Nations Unies pour le développement, New York, http://hdr.undp.org/sites/default/files/covid-19_and_human_development_0.pdf (consulté le 22 octobre 2020).

[6] PNUD et Oxford Poverty et Human Development Initiative (2020), Charting Pathways out of Multidimensional Poverty: Achieving the SDGs, Programme des Nations Unies pour le développement, New York, http://hdr.undp.org/en/content/2020-global-multidimensional-poverty-index-mpi (consulté le 22 octobre 2020).

[4] Reuters (2020), « Coronavirus pandemic exposes South Africa’s ‘brutal inequality’ », Al Jazeera, https://www.aljazeera.com/news/2020/06/12/coronavirus-pandemic-exposes-south-africas-brutal-inequality/ (consulté le 22 octobre 2020).

[1] Tuemmler, S., M. Fox et A. Woodyatt (2020), « 10% of the world may have been infected by Covid-19, WHO official says », CNN.com, https://edition.cnn.com/2020/10/06/health/who-coronavirus-world-population-intl/index.html (consulté le 22 octobre 2020).

[2] Wrigley-Field, E. (2020), « US racial inequality may be as deadly as COVID-19 », Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, vol. 117/36, pp. 21854-21856, https://doi.org/10.1073/pnas.2014750117.

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