Indicateur A2. Transition entre les études et la vie active : Où en sont les jeunes d’aujourd’hui ?

La scolarité de nombreux jeunes prend fin entre l’âge de 18 et 24 ans. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, près de la moitié (47 %) des 18-24 ans ne sont plus scolarisés. Plus de 65 % d’entre eux ne sont plus scolarisés au Brésil, en Colombie, en Israël et en Nouvelle-Zélande. L’inverse s’observe en Grèce, aux Pays-Bas et en Slovénie, où deux jeunes sur trois sont encore scolarisés (voir le Graphique A2.1).

En moyenne, 16 % seulement des 25-29 ans sont encore scolarisés dans les pays de l’OCDE. Ce pourcentage est inférieur à 10 % en Afrique du Sud, en Belgique, en Fédération de Russie, en France, en Hongrie, au Mexique, en Pologne et en République slovaque, mais supérieur à 25 % au Danemark, en Finlande, en Islande et en Israël. En Israël, le service militaire de deux ans, obligatoire pour les hommes et les femmes, explique pourquoi le taux de scolarisation est relativement peu élevé chez les 18-24 ans, mais relativement élevé chez les 25-29 ans (OCDE, 2020[1]).

Les jeunes adultes qui ne sont plus scolarisés se répartissent entre actifs occupés, chômeurs et inactifs. Les 47 % de 18-24 ans qui ne sont plus scolarisés sont constitués de 70 % d’actifs occupés et de 30 % de chômeurs ou inactifs. Le pourcentage d’actifs occupés varie toutefois sensiblement entre les pays dans ce groupe d’âge. Le pourcentage d’actifs occupés dans l’effectif total de 18-24 ans non scolarisés est égal ou supérieur à 80 % en Islande, en Norvège, en Nouvelle-Zélande, aux Pays-Bas, en Suède et en Suisse. Les jeunes éprouvent plus de difficultés à entrer dans la vie active au sortir de l’école dans d’autres pays. En Afrique du Sud, en Grèce, en Italie et en Turquie par exemple, moins de la moitié des 18-24 ans non scolarisés travaillent (voir le Graphique A2.1).

Les jeunes sans emploi au sortir de l’école sont dits « NEET » (de l’anglais neither employed nor in education or training). En moyenne, dans les pays de l’OCDE, le pourcentage de NEET s’établit à 14.3 % dans le groupe d’âge des 18-24 ans. Il est inférieur à 10 % en Allemagne, en Estonie, en Islande, en Norvège, aux Pays-Bas, en Slovénie, en Suède et en Suisse, mais égal ou supérieur à 20 % en Argentine, au Chili, en Colombie, au Costa Rica, en Grèce, en Italie et au Mexique et même supérieur à 30 % en Afrique du Sud, au Brésil et en Turquie. Dans la plupart des pays, les NEET sont plus souvent inactifs que chômeurs : en moyenne, 8.4 % des NEET âgés de 18-24 ans sont inactifs et 5.5 % d’entre eux sont au chômage dans les pays de l’OCDE. Le pourcentage de NEET au chômage est toutefois supérieur au pourcentage de NEET inactifs en Espagne, en France, en Grèce, en Islande, en Lettonie, au Portugal, en République slovaque et en Slovénie (voir le Graphique A2.1).

Le pourcentage de jeunes sans emploi qui ne sont ni scolarisés, ni en formation enregistré en 2019 est l’un des moins élevés depuis 2000 : en moyenne, dans les pays de l’OCDE, le pourcentage de 20-24 ans NEET s’élève à 15.2 %, soit 3 points de pourcentage de moins que 10 ans plus tôt, en 2009 (18.7 %). Cette diminution s’explique en grande partie par les effets dévastateurs de la crise financière de 2008 sur l’emploi des jeunes. Dans de nombreux pays, 2009 est la première année où la crise financière et économique a commencé à faire ressentir ses effets, ce qui explique pourquoi le pourcentage de NEET a augmenté fortement cette année-là et a atteint un niveau record en 2010-11. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, le pourcentage de 20-24 ans NEET a atteint 19.2 % en 2010 et a commencé à diminuer progressivement à partir des années suivantes (voir le Tableau A2.2) (OCDE, 2020[1]).

Parmi les pays dont les données de 2009 et de 2019 sont comparables, c’est en Lettonie et en Turquie que le pourcentage de 20-24 ans NEET a le plus diminué : plus de 10 points de pourcentage de moins. Le pourcentage de NEET a diminué de plus de 5 points de pourcentage durant cette période dans un certain nombre d’autres pays, à savoir en Allemagne, au Chili, en Estonie, aux États-Unis, en Hongrie, en Irlande, au Mexique, en République slovaque, au Royaume-Uni et en Suède. Ce pourcentage a en revanche augmenté entre 2009 et 2019 dans quelques pays, à savoir au Brésil, au Danemark, en Grèce et en Italie (voir le Graphique A2.2).

Le pourcentage de NEET a en partie diminué ces 10 dernières années sous l’effet de l’augmentation du nombre de jeunes qui ont décidé de poursuivre leurs études. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, le taux de scolarisation a augmenté chez les 20-24 ans, passant de 42 % en 2009 à 45 % en 2019. Il a même augmenté de plus de 10 points de pourcentage dans certains pays, à savoir en Espagne, en Grèce, en Irlande, en Lettonie, en Suède et en Turquie. Certains de ces pays ont adopté des politiques visant à réduire le décrochage scolaire ou à accroître l’accès à l’enseignement tertiaire (OCDE, 2018[2]). L’enseignement supérieur est constitué de divers niveaux, à savoir les formations de cycle court, dont celles proposées en filière professionnelle qui visent à inculquer aux jeunes des compétences recherchées sur le marché du travail, ainsi que les licences, les masters et les doctorats ou formations équivalentes (voir le Graphique A2.2).

Dans la plupart des pays, le fait que les jeunes restent scolarisés plus longtemps n’a pas eu pour seul effet de réduire le pourcentage de NEET entre 2009 et 2019. Il a aussi eu pour effet indirect de réduire le pourcentage d’actifs occupés dans l’effectif non scolarisé. Parmi les pays de l’OCDE dont les données de 2009 et de 2019 sont comparables, le pourcentage de 20-24 ans actifs occupés non scolarisés a diminué dans une mesure égale ou supérieure à 5 points de pourcentage en Australie, en Belgique, en Italie, en Norvège, aux Pays-Bas et au Portugal et même supérieure à 10 points de pourcentage au Brésil, en Espagne et en Grèce. L’inverse s’observe dans certains pays chez les 20-24 ans : le pourcentage d’actifs occupés non scolarisés a augmenté, alors que le taux de scolarisation a diminué entre 2009 et 2019 en Estonie, en Hongrie, en Nouvelle-Zélande, en Pologne et en Slovénie (voir le Tableau A2.2).

Divers facteurs, dont le sexe, l’âge, le niveau de formation et le fait d’être issu ou non de l’immigration, influent sur le risque de devenir NEET.

Le pourcentage de jeunes NEET est plus élevé chez les femmes que chez les hommes. Dans le groupe d’âge des 18-24 ans, le pourcentage moyen de NEET est légèrement plus élevé chez les femmes (15.4 %) que chez les hommes (13.2 %) dans les pays de l’OCDE. Les femmes sont plus susceptibles que les hommes d’être NEET, mais pas pour les mêmes raisons qu’eux. Dans l’effectif non scolarisé, le pourcentage d’inactifs s’élève à 10.7 % chez les femmes, contre 8.7 % chez les hommes, et le pourcentage de chômeurs, à 4.8 % seulement chez les femmes, contre 6.6 % chez les hommes (OCDE, 2020[1]). Les principales causes de l’inactivité sont liées aux responsabilités familiales chez les femmes, mais aux problèmes de santé et autres chez les hommes (OCDE, 2017[3]). Lors de l’interprétation du pourcentage de NEET inactifs, il convient de garder à l’esprit le fait que certains d’entre eux sont temporairement inactifs et reprendront rapidement une activité professionnelle ou des études. D’autres, peu nombreux, finissent par se décourager et cessent de chercher du travail, persuadés qu’il n’y a pas d’offres d’emploi pour eux (Eurofound, 2016[4]).

Chez les 18-24 ans, le taux d’inactivité varie de 10 points de pourcentage au moins entre les sexes en Argentine, au Brésil, en Colombie, au Costa Rica, au Mexique, en République slovaque, en République tchèque et en Turquie. Le Mexique et la Turquie sont les deux seuls pays de l’OCDE où il varie de plus de 20 points de pourcentage entre les sexes. Dans ces deux pays, comme dans bien d’autres, l’effectif important de NEET dans l’ensemble s’explique principalement par le pourcentage élevé de NEET inactifs chez les femmes (OCDE, 2020[1]).

Les jeunes dans la bonne vingtaine sont plus susceptibles d’être NEET que leurs cadets. C’est particulièrement vrai chez les femmes. Le pourcentage de NEET inactifs augmente avec l’âge chez les femmes, mais tend à rester plus ou moins stable chez les hommes. Chez les 18-24 ans NEET, 10.4 % des femmes et 6.5 % des hommes sont inactifs en moyenne dans les pays de l’OCDE, soit une différence de 4 points de pourcentage entre les sexes. Ce pourcentage d’inactifs augmente dans le groupe d’âge des 25-29 ans et passe à 22.4 % chez les femmes et à 11.8 % chez les hommes, soit une différence de plus de 10 points de pourcentage entre les sexes. Quant au pourcentage de NEET chômeurs, il varie peu entre les sexes et les groupes d’âge et est de l’ordre de 5 % à 7 % (OCDE, 2020[1]).

L’élévation du niveau de formation réduit le risque de devenir NEET. Dans les pays de l’OCDE, le pourcentage de 25-29 ans NEET s’établit à 10.7 % dans l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire, contre 16.7 % dans l’effectif diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire et 39.2 % dans l’effectif non diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire. En d’autres termes, les 25-29 ans sont quatre fois plus susceptibles d’être NEET s’ils ne sont pas diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire que s’ils sont diplômés de l’enseignement tertiaire dans les pays de l’OCDE. Les 25-29 ans non diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire sont particulièrement mal lotis en Afrique du Sud, en France, en Grèce, en Irlande, en Italie, en Pologne, en Slovénie, en République slovaque et en République tchèque : plus de la moitié d’entre eux sont NEET (OCDE, 2020[1]).

Être diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire réduit sensiblement le risque d’être NEET. L’impact positif de l’élévation du niveau de formation sur le risque de devenir NEET est particulièrement important en Allemagne, en Autriche, en République slovaque, en Slovénie et en Suisse. Dans tous ces pays, le pourcentage de 25-29 ans NEET qui s’observe dans l’effectif diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire représente un quart environ de celui enregistré dans l’effectif non diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire (OCDE, 2020[1]). Ces pays se distinguent tous par un système d’enseignement et de formation bien développé en filière professionnelle dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire. En Allemagne, en Autriche et en Suisse, les formations professionnelles se caractérisent aussi par une grande composante pratique, qui offre dans l’ensemble de meilleurs débouchés sur le marché du travail (voir les indicateurs A3 et B7).

Dans la plupart des pays membres et partenaires de l’OCDE, les jeunes nés à l’étranger sont aussi plus susceptibles d’être NEET. En moyenne, dans les pays de l’OCDE, le pourcentage de NEET s’établit à 18 % chez les 15-29 ans nés à l’étranger, contre 13 % chez ceux nés dans le pays. Les différences sont les plus importantes en Allemagne et en Autriche, où le pourcentage de NEET s’élève à 25 % environ chez les 15-29 ans nés à l’étranger, mais à moins de 10 % chez ceux nés dans le pays. L’arrivée précoce dans le pays d’accueil peut réduire le risque d’être NEET. En Allemagne par exemple, le pourcentage de NEET nés à l’étranger s’élève à 32 % dans l’effectif qui est arrivé après l’âge de 15 ans, mais à 11 % dans l’effectif qui a immigré avant l’âge de 15 ans. Ce constat montre bien à quel point l’instruction aide les jeunes à acquérir suffisamment de compétences linguistiques pour participer à la vie sociale ainsi que des compétences demandées sur le marché du travail (OCDE, 2018[5]).

C’est dans l’ensemble entre l’âge de 17 et 18 ans que les jeunes sont diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire (voir le tableau X1.1a). Plusieurs parcours alors s’offrent à eux. Certains d’entre eux décident de poursuivre leur formation, pour la plupart dans l’enseignement tertiaire, mais aussi au même niveau ou dans l’enseignement post-secondaire non tertiaire. D’autres arrêtent leurs études et se mettent à chercher du travail ou tombent dans l’inactivité pour diverses raisons. Les données de l’Enquête européenne sur les forces de travail (EFT) et des enquêtes sur les diplômés et les non-diplômés couplées à des données administratives (dans les pays qui ne participent à l’EFT) permettent d’analyser la transition entre l’école et le monde du travail de manière plus approfondie.

La variation du pourcentage de NEET en fonction du nombre d’années depuis la fin des études est généralement utilisée pour déterminer dans quelle mesure la transition entre l’école et le monde du travail se passe bien. Dans l’effectif diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, un jeune sur sept (14 %) en moyenne est NEET moins de deux ans après la fin de ses études dans les pays de l’OCDE selon les chiffres de 2018. Le pourcentage de NEET diminue deux ans après la fin du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, mais augmente légèrement par la suite pour passer à 10 % deux à trois ans après, puis à 12 % quatre à cinq ans après (voir le Graphique A2.3).

Le pourcentage de NEET chez les jeunes récemment diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire varie sensiblement entre les pays. Il est inférieur à 5 % moins de deux ans après la réussite du deuxième cycle de l’enseignement secondaire en Nouvelle-Zélande, aux Pays-Bas et en République tchèque, mais passe la barre des 30 % en Grèce et en Turquie (voir le Graphique A2.3).

Dans la plupart des pays, le pourcentage de NEET diminue les premières années suivant la réussite du deuxième cycle de l’enseignement secondaire. En Turquie, le pourcentage de NEET dans l’effectif diplômé s’élève à 57 % moins de deux ans après la fin des études, mais à 25 % seulement deux à trois ans plus tard, soit une différence de 32 points de pourcentage. La situation est comparable en Grèce, où la différence entre les deux cohortes atteint 21 points de pourcentage. Le pourcentage de NEET est inférieur dans l’ensemble au Danemark, en Finlande, en Italie, en Lettonie, en Pologne, au Portugal et en Suisse, mais la différence entre les deux cohortes est supérieure à 5 points de pourcentage (voir le Graphique A2.3).

Dans de nombreux pays, le pourcentage de NEET dans l’effectif diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire tend à se stabiliser à partir de trois ans après la fin des études. Le pourcentage de NEET dans l’effectif diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire varie peu entre les deux cohortes, à savoir celle diplômée deux à trois ans auparavant et celle diplômée quatre à cinq ans auparavant. Il est toutefois plus élevé dans la cohorte diplômée quatre à cinq plus tôt dans certains pays. La différence atteint par exemple 13 points de pourcentage entre les deux cohortes (8 % dans la cohorte diplômée deux à trois ans plus tôt et 21 % dans celle diplômée quatre à cinq plus tôt) en Lettonie, contre 6 points de pourcentage seulement en Lituanie (8 % dans la cohorte diplômée deux à trois ans plus tôt et 14 % dans celle diplômée quatre à cinq plus tôt) (voir le Graphique A2.3).

Le pourcentage de NEET augmente au même rythme au fil des années suivant la réussite du deuxième cycle de l’enseignement secondaire dans quelques pays, à savoir en Belgique, en France, en Nouvelle-Zélande, aux Pays-Bas, en République tchèque, au Royaume-Uni et en Slovénie. En France par exemple, le pourcentage de NEET dans l’effectif diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire s’établit à 12 % moins de deux ans après la réussite de ce niveau d’enseignement, à 15 % deux à trois ans après et à 20 % quatre à cinq ans après (voir le Graphique A2.3).

Plusieurs raisons peuvent expliquer l’augmentation du pourcentage de NEET au fil du temps. L’une de ces raisons réside dans l’efficacité des politiques actives en matière d’emploi pendant la transition entre l’école et le monde du travail. De nombreux pays ont adopté ce type de politiques pour faciliter cette transition. Des programmes visant à promouvoir l’acquisition d’expérience professionnelle, notamment des programmes d’aide à l’emploi, permettent de faire des incursions dans le monde du travail, mais pas nécessairement de décrocher un emploi stable (Crépon et van den Berg, 2016[6]). Une autre raison réside dans le risque accru de devenir NEET auquel les femmes qui fondent une famille sont exposées. Les responsabilités familiales peuvent contraindre de jeunes femmes à cesser de travailler après quelques années et à devenir inactives (OCDE, 2017[3]).

Le niveau de formation correspond au plus haut niveau d’enseignement dont les individus sont diplômés.

Actifs occupés, chômeurs et inactifs : voir la section « Définitions » de l’indicateur A3.

Par individus scolarisés, on entend les individus scolarisés ou en formation dans le cadre institutionnel durant les quatre semaines précédant l’enquête.

Niveaux de formation : les niveaux de la CITE 2011 sont tous décrits dans le Guide du lecteur, au début du présent rapport.

Par NEET (de l’anglais neither employed nor in education or training), on entend les jeunes sans emploi qui ne sont ni scolarisés, ni en formation.

Les données des enquêtes nationales sur la population active se rapportent dans l’ensemble au deuxième trimestre de l’année scolaire, car c’est la période la plus probante pour déterminer si les jeunes sont encore scolarisés ou s’ils ont arrêté leurs études pour entrer dans la vie active. Le deuxième trimestre de l’année scolaire correspond au premier trimestre de l’année civile (janvier, février et mars) dans la plupart des pays, mais au deuxième trimestre de l’année civile (mars, avril et mai) dans quelques pays.

Comme le fait d’être scolarisé ou en formation implique ici de l’être dans le cadre institutionnel, les sans-emploi qui suivent une formation en dehors du cadre institutionnel sont classés dans la catégorie des NEET.

Les données sur le niveau de formation des jeunes diplômés et leur situation au regard de l’emploi depuis la fin de leurs études proviennent de l’Enquête européenne sur les forces de travail dans tous les pays qui participent à cette enquête. Différentes cohortes de diplômés ont été combinées pour analyser rétrospectivement la transition entre l’école et le monde du travail pendant une période de cinq ans après la réussite des études (analyse de cohorte transversale). La réserve la plus importante à citer réside dans le fait que les données ne permettent pas de déceler les changements intervenus dans le niveau de formation et la situation au regard de l’emploi entre les jalons temporels. Les données de l’Enquête européenne sur les forces de travail (EFT) ont été couplées à des données d’enquêtes sur les diplômés et les non-diplômés et à des données administratives dans les pays qui ne participent à l’EFT. Les cohortes analysées se limitent aux effectifs diplômés entre l’âge de 15 et 34 ans.

Voir le Guide de l’OCDE pour l’établissement de statistiques internationalement comparables dans le domaine de l’éducation 2018 (OCDE, 2019[10]) pour de plus amples informations. Voir les notes spécifiques aux pays à l’annexe 3 (https://doi.org/10.1787/69096873-en).

Voir les sources de l’indicateur A1.

Références

[6] Crépon, B. et G. van den Berg (2016), « Active labor market policies », Annual Review of Economics, vol. 8/1, pp. 521-546, https://EconPapers.repec.org/RePEc:anr:reveco:v:8:y:2016:p:521-546.

[4] Eurofound (2016), Exploring the diversity of NEETs, Publications Office of the European Union, Luxembourg, https://doi.org/10.2806/62307.

[1] OCDE (2020), Base de données de Regards sur l’éducation - Transition de l’école au travail, http://stats.oecd.org/Index.aspx?datasetcode=EAG_TRANS.

[10] OCDE (2019), Guide de l’OCDE pour l’établissement de statistiques internationalement comparables dans le domaine de l’éducation 2018 : Concepts, normes, définitions et classifications, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/9789264305380-fr.

[2] OCDE (2018), Education Policy Outlook 2018 : Putting Student Learning at the Centre, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/9789264301528-en.

[5] OCDE (2018), Regards sur l’éducation 2018 : Les indicateurs de l’OCDE, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/eag-2018-fr.

[3] OCDE (2017), Panorama de la société 2016 : Les indicateurs sociaux de l’OCDE, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/soc_glance-2016-fr.

[7] OCDE (2016), Résultats du PISA 2015 (Volume I) : L’excellence et l’équité dans l’éducation, PISA, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/9789264267534-fr.

[9] OCDE (2010), Pathways to Success : How Knowledge and Skills at Age 15 Shape Future Lives in Canada, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/9789264081925-en.

[8] OCDE, E. Hanushek et L. Woessmann (2015), Universal Basic Skills : What Countries Stand to Gain, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/9789264234833-en.

Tableau A2.1 Pourcentage de 18-24 ans scolarisés ou non, selon leur situation au regard de l’emploi (2019)

Tableau A2.2 Évolution du pourcentage de jeunes adultes scolarisés ou non, selon le groupe d’âge et leur situation au regard de l'emploi (2009 et 2019)

Tableau A2.3 Jeunes adultes diplômés du deuxième cycle du secondaire scolarisés ou non, occupant un emploi ou non, selon le nombre d'années depuis la fin des études (2018)-secondary education in education/not in education, employed or not, by years since graduation (2018)

StatLink : https://doi.org/10.1787/888934161976

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