Indicateur B3. Quel est le profil des diplômés du deuxième cycle de l'enseignement secondaire ?

Le taux de réussite est calculé selon deux méthodes différentes, en fonction des données disponibles. La première méthode, dite de la cohorte effective, consiste à suivre les élèves pendant une période qui débute au moment où ils entament leurs études dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire et se termine un certain nombre d’années plus tard. Le taux de réussite correspond dans ce cas au pourcentage d’inscrits qui réussissent leur formation pendant cette période. La deuxième méthode, dite de la cohorte transversale, est utilisée en l'absence de données longitudinales sur les élèves : le nombre de diplômés d’une formation durant l’année de référence est divisé par le nombre de nouveaux inscrits à cette formation un certain nombre d’années auparavant, qui correspond à la durée de la formation en question.

La prudence est de mise lors de la comparaison des taux de réussite calculés selon ces deux méthodes en raison des différences qu’elles impliquent. Les pays dont les données sur les cohortes effectives sont disponibles sont capables d’indiquer exactement le nombre d’individus d’une cohorte spécifique qui ont obtenu leur diplôme pendant une période donnée. Les taux de réussite calculés sur la base des données de cohorte effective correspondent donc aux individus diplômés à la fin de cette période (même s’ils sont diplômés à l’issue d’une formation d’un autre niveau que celle qu’ils ont entreprise) et excluent les individus diplômés après la fin de cette période.

Par contre, le nombre de diplômés utilisé lorsque les données se basent sur les cohortes transversales est le nombre total de diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire durant une année civile spécifique. Il inclut donc tous les élèves diplômés cette année-là, quel que soit le temps qu’il leur a fallu pour réussir leur formation. Prenons l’exemple d’une formation dont la durée théorique est de trois ans. Les taux de réussite sont calculés sur la base de la cohorte de diplômés en 2018 et de la cohorte de nouveaux inscrits deux années scolaires plus tôt, soit en 2015/16. Dans les pays dont les données se basent sur les cohortes transversales, la cohorte d’individus diplômés en 2018 inclut les élèves qui ont entamé la formation visée en 2015/16 et ont obtenu leur diplôme dans le délai imparti (trois ans), ainsi que ceux qui l’ont entamée avant 2015/16 et ont obtenu leur diplôme en 2018. En conséquence, dans les pays où un pourcentage important d’élèves sont diplômés plus tard, les taux de réussite basés sur les cohortes transversales sont surestimés par comparaison avec les taux basés sur les cohortes effectives, qui portent sur une période limitée.

La durée théorique des études dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire peut varier entre les pays. C’est pourquoi les années de référence des cohortes de nouveaux inscrits peuvent différer entre les pays, alors que l’année de référence des cohortes de diplômés (2018, sauf mention contraire) est la même dans tous les pays. Voir la durée théorique des études dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire dans chaque pays à l’annexe 3 (https://doi.org/10.1787/69096873-en).

En moyenne, dans les pays et économies qui ont fourni des données sur les cohortes effectives, 72 % des inscrits dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire sont diplômés à la fin de la durée théorique de leurs études. Deux ans après la fin de la durée théorique des études, le taux de réussite moyen augmente pour atteindre 81 %. Le taux de réussite augmente entre la fin de la durée théorique et deux ans après dans tous les pays et économies, mais cette augmentation est véritablement remarquable dans certains d’entre eux. Le taux de réussite à ce niveau d'enseignement augmente d'au moins 15 points de pourcentage en Autriche, en Communauté flamande de Belgique, en France, en Norvège, au Portugal et en Suisse (voir le Tableau B3.1).

Le fait que les taux de réussite varient sensiblement entre les deux échéances n’est pas nécessairement négatif. Il peut s’expliquer par le fait que le système est plus souple dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire et qu’il est courant que les élèves changent de filière ou de formation, ce qui retarde le moment où ils terminent leurs études. En Communauté flamande de Belgique par exemple, 19 % des élèves initialement inscrits en filière générale dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire sont diplômés en filière professionnelle deux ans après la fin de la durée théorique de leur première formation. La tendance inverse s'observe en Islande et en Norvège : plus de 20 % des élèves initialement inscrits en filière professionnelle finissent par être diplômés en filière générale (voir le Tableau B3.2).

Plus généralement, dans les pays où le deuxième cycle de l’enseignement secondaire est largement accessible, la souplesse peut être importante pour donner plus de temps aux élèves d’atteindre les normes fixées par leur établissement d’enseignement. Dans les pays où l’accès au deuxième cycle de l’enseignement secondaire est limité, que ce soit parce que des critères d’admission sont appliqués ou que ce niveau est moins accessible aux élèves issus de milieux défavorisés, les taux de réussite peuvent être plus élevés à cause du biais lié à la sélection.

Toutefois, les élèves qui tardent trop à obtenir leur diplôme ou qui arrêtent leurs études avant d’être diplômés sont source de préoccupation. Analyser les nombres d'élèves encore scolarisés après la fin de la durée théorique de leur formation qui arrêtent leurs études dans les deux années qui suivent permet de déterminer si ces élèves ont pris du retard à cause de caractéristiques du système d'éducation ou s'exposent au décrochage scolaire.

En moyenne, dans les pays et économies dont les données sont disponibles, 51 % des élèves inscrits dans le deuxième cycle de l'enseignement secondaire sont diplômés en filière générale et 24 % d'entre eux le sont en filière professionnelle à la fin de la durée théorique de leurs études. Quelque 16 % d'entre eux sont encore scolarisés (même à un autre niveau d'enseignement) et 12 % ne le sont plus et ne sont pas diplômés du deuxième cycle de l'enseignement secondaire. La situation change sensiblement deux ans après la fin de la durée théorique des études : bon nombre des élèves qui étaient toujours scolarisés décrochent leur diplôme ou arrêtent leurs études. À ce moment-là, 55 % des élèves sont diplômés en filière générale et 28 % le sont en filière professionnelle en moyenne. Quelque 3 % des élèves sont toujours scolarisés et 16 % d’entre eux ont arrêté leurs études avant d'être diplômés (voir le Graphique B3.1).

Les taux de réussite basés sur les cohortes transversales sont calculés compte tenu de tous les élèves diplômés durant l’année scolaire de référence, quel que soit le nombre d’années d’études. Les taux de réussite tendent donc à être sensiblement plus élevés s’ils sont calculés sur la base des cohortes transversales plutôt que sur la base des cohortes effectives. Le taux de réussite dérivé des cohortes transversales ne permet pas de déterminer si des élèves réussissent leurs études très longtemps après d’autres, mais il donne des informations utiles sur le pourcentage d’élèves qui finissent par arrêter leurs études avant d'être diplômés.

Selon la moyenne calculée sur la base des huit pays dont les données portent sur les cohortes transversales, 83 % des élèves inscrits dans le deuxième cycle de l'enseignement secondaire sont diplômés de ce niveau d’enseignement. Ce pourcentage varie toutefois fortement entre les pays, de 65 % au Costa Rica à 96 % en Corée (voir le Tableau B3.1).

Le taux de réussite dérivé des cohortes transversales est plus élevé en filière générale qu'en filière professionnelle dans tous les pays dont les données sont disponibles, sauf en République slovaque (voir le Graphique B3.2). Le taux de réussite dérivé des cohortes transversales est supérieur de 10 points de pourcentage en filière générale en moyenne ; la différence de taux entre les deux filières représente 2 points de pourcentage seulement au Japon, mais atteint 22 points de pourcentage en Espagne (voir le Tableau B3.1).

Qu'il soit facile de changer de filière dans le deuxième cycle de l'enseignement secondaire est important pour que les élèves ne finissent pas bloqués dans une filière qui ne correspond pas à leurs aptitudes ou à leurs centres d'intérêt. Dans la plupart des pays dont les données sont dérivées des cohortes effectives, les élèves tendent toutefois à être diplômés dans leur filière initiale : 73 % des inscrits en filière générale dans le deuxième cycle de l'enseignement secondaire sont diplômés en filière générale et 4 % d'entre eux le sont en filière professionnelle à la fin théorique de leurs études. De même, 58 % des inscrits en filière professionnelle dans le deuxième cycle de l'enseignement secondaire sont diplômés en filière professionnelle et 4 % seulement d'entre eux le sont en filière générale à la fin théorique de leurs études.

Dans tous les pays dont les données portent sur les cohortes effectives, sauf en Israël et en Suisse, le taux de réussite des élèves à la fin de la durée théorique des études est plus élevé en filière générale qu’en filière professionnelle dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire. En moyenne, dans les pays dont les données se basent sur des cohortes effectives, le taux de réussite à la fin de la durée théorique des études s'élève à 76 % en filière générale, contre 62 % en filière professionnelle. En Estonie et en Norvège, le taux de réussite en filière générale est supérieur de plus de 30 points de pourcentage au taux en filière professionnelle. Le taux de réussite en filière professionnelle à la fin de la durée théorique des études varie par exemple de 41 % en Islande à 94 % en Israël. Dans les pays où les données se basent sur des cohortes transversales, les taux varient entre 53 % en Costa Rica et 93 % en Corée et au Japon (voir le Tableau B3.1).

Dans la plupart des pays, la différence de taux de réussite entre les deux filières ne varie pas sensiblement deux ans après la fin de la durée théorique des études. La Norvège fait figure d'exception : la différence diminue de 12 points de pourcentage entre la première et la deuxième échéance. Par contraste, la différence augmente de 10 points de pourcentage en France et de 17 points de pourcentage au Portugal entre les deux échéances, car le taux de réussite augmente nettement plus en filière générale qu'en filière professionnelle deux ans après la fin de la durée théorique des études (voir le Tableau B3.1).

Pour la première fois, l'enquête ad hoc sur les taux de réussite dans le deuxième cycle de l'enseignement secondaire distingue les formations en filière professionnelle selon qu'elles donnent accès à l'enseignement tertiaire ou qu'elles n'y donnent pas accès (auquel cas, elles peuvent toutefois donner directement accès à l'enseignement post-secondaire non tertiaire). Cette désagrégation plus fine permet non seulement de mieux cerner les parcours différents dans le deuxième cycle de l'enseignement secondaire, mais également d'évaluer la mesure dans laquelle les taux de réussite varient entre ces deux types de formations en filière professionnelle.

Les critères d'admission dans le deuxième cycle de l'enseignement secondaire peuvent être plus stricts en filière générale qu'en filière professionnelle (voir l'Encadré B3.1). Dans tous les pays et économies dont les données sont disponibles, le taux de réussite est plus élevé chez les élèves inscrits initialement en filière générale que chez ceux inscrits initialement en filière professionnelle (que leur formation donne ou non accès à l'enseignement tertiaire). Toutefois, des différences sensibles de taux de réussite entre les deux types de formations professionnelles s’observent dans de nombreux pays. Les élèves en filière professionnelle dans le deuxième cycle de l'enseignement secondaire sont nettement moins susceptibles d'être diplômés de ce niveau d'enseignement si leur formation ne donne pas accès à l'enseignement tertiaire que si elle y donne accès en Communauté flamande de Belgique, en France, en Italie, en Lettonie et en Suisse. Par contraste, cette différence de taux de réussite entre les deux types de formations professionnelles est ténue en Autriche (voir le Graphique B3.3).

Dans les pays dont les données se basent sur les cohortes transversales, le taux de réussite est plus élevé aussi en filière générale qu’en filière professionnelle. Le taux de réussite s'établit en moyenne à 87 % en filière générale, contre 77 % en filière professionnelle. La différence la plus marquée s’observe en Espagne, où le taux de réussite en filière générale est supérieur de 22 points de pourcentage au taux de réussite en filière professionnelle. La République slovaque fait figure d'exception : le taux de réussite est plus élevé en filière professionnelle qu'en filière générale (voir le Tableau B3.1).

Comme de nombreux pays s’emploient à développer la filière professionnelle dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire dans l'espoir de mieux préparer les élèves au monde du travail, les taux de réussite relativement inférieurs dans cette filière sont source de préoccupation. Ce phénomène met en évidence le défi à relever tant par les professionnels de l’éducation que par les responsables politiques : faire en sorte non seulement que les élèves soient attirés par la filière professionnelle, mais aussi qu'ils reçoivent le soutien requis pour réussir leurs études. Certains pays sont toutefois parvenus à accroître sensiblement les taux de réussite en filière professionnelle et à réduire sensiblement l’écart de taux entre les filières générale et professionnelle (voir l’Encadré B3.2). Il faut préciser toutefois que l’importance, la durée et même le taux de réussite des formations professionnelles varient fortement entre les pays.

Dans la quasi-totalité pays dont les données sont disponibles (qu'elles portent sur les cohortes effectives ou transversales), les femmes sont plus susceptibles que les hommes d’être diplômées du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, tant à la fin de la durée théorique de leurs études que deux ans plus tard (voir le Tableau B3.1). En moyenne, dans les pays et économies dont les données se basent sur des cohortes effectives, 76 % des femmes sont diplômées du deuxième cycle de l’enseignement secondaire à la fin de la durée théorique des études qu’elles ont entamées, contre 68 % seulement des hommes. La différence de taux de réussite à la fin de la durée théorique des études atteint au moins 11 points de pourcentage entre les femmes et les hommes en Communauté flamande de Belgique, en Islande, en Italie, en Norvège et au Portugal. L’écart moyen se comble quelque peu deux ans après la fin de la durée théorique des études : le taux de réussite augmente et atteint 84 % chez les femmes et 78 % chez les hommes (voir le Tableau B3.1).

Dans tous les pays et économies, sauf en Finlande et en Suède, la différence de taux de réussite entre les sexes diminue ou reste la même deux ans après la fin de la durée théorique des études, ce qui signifie que les hommes tardent plus que les femmes à terminer leurs études. De nombreux facteurs peuvent contribuer à ce retard, notamment l’incidence du redoublement : les hommes sont en effet plus susceptibles de redoubler que les femmes même après contrôle des performances scolaires et des attitudes et comportements déclarés par les élèves (OCDE, 2016[1]).

Les taux de réussite dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire varient moins dans l'ensemble entre les femmes et les hommes dans les pays dont les données se basent sur des cohortes transversales. En moyenne, le taux de réussite des femmes est supérieur de 4 points de pourcentage à celui des hommes ; la différence de taux entre les sexes atteint 8 points de pourcentage en Espagne et en Slovénie.

Les taux de réussite varient également entre les femmes et les hommes selon la filière d'enseignement initiale. Dans tous les pays dont les données portent sur les cohortes effectives, sauf en Lituanie en filière professionnelle, le taux de réussite est plus élevé chez les femmes que chez les hommes, quelle que soit la filière d'enseignement (voir le Graphique B3.4). La différence de taux favorable aux femmes ne varie guère entre la filière générale et la filière professionnelle (7 points de pourcentage) deux après la fin de la durée théorique des études, mais le taux de réussite des hommes est égal ou nettement supérieur à celui des femmes en filière professionnelle dans certains pays (voir le Tableau B3.1).

Dans la méthode de la cohorte effective, une cohorte de nouveaux inscrits est suivie pendant une période spécifique, correspondant ici à la durée théorique des formations, n, plus deux ans (n + 2). Seuls les pays administrant des enquêtes longitudinales ou tenant des registres longitudinaux peuvent fournir ces données. Ces données de panel peuvent être extraites des registres administratifs (où les élèves sont répertoriés individuellement) ou des résultats d’une enquête longitudinale auprès d’une cohorte d’élèves.

Dans la méthode de la cohorte transversale, le nombre de nouveaux inscrits à un niveau donné de la CITE et le nombre de diplômés n années plus tard (où n correspond à la durée théorique de la formation visée) suffisent. Dans l’hypothèse de flux constants (une augmentation ou une diminution constante au fil du temps de l’effectif de nouveaux inscrits dans un niveau d’enseignement donné), le taux de réussite dérivé des cohortes transversales est plus proche du taux de réussite total (le taux de réussite de tous les élèves, quel que soit le temps qu’ils ont mis pour décrocher leur diplôme). Dans les pays où un pourcentage élevé d’élèves ne sont pas diplômés dans le « délai imparti », c’est-à-dire à la fin de la durée théorique de leur formation, le taux de réussite estimé sur la base des cohortes transversales est donc plus comparable au taux de réussite estimé sur la base des cohortes effectives à plus longue échéance.

La durée théorique des études correspond au nombre réglementaire ou courant d’années d’études à suivre à temps plein pour obtenir le diplôme du niveau d’enseignement considéré. Le taux de réussite dérivé des cohortes effectives est calculé à deux échéances : à la fin de la durée théorique des études et deux ans plus tard. La durée théorique porte systématiquement sur la formation entamée à l'entrée dans le deuxième cycle de l'enseignement secondaire. En d'autres termes, si des élèves optent pour une autre formation d'une durée différente, ils resteront classés en fonction de leur première formation. Voir la durée théorique des formations en filière générale et en filière professionnelle dans le deuxième cycle de l'enseignement secondaire dans chaque pays à l’annexe 3 (https://doi.org/10.1787/69096873-en).

La filière d'enseignement peut porter soit sur la formation entamée par les élèves à leur entrée dans le deuxième cycle de l'enseignement secondaire, soit sur celle dont ils sont diplômés. Les deux types d'analyses sont présentés dans cet indicateur. Les titres, sous-titres et légendes des coordonnées des graphiques (et les tableaux) indiquent clairement les filières visées. Seules les formations qui suffisent à la réussite du niveau d'enseignement sont retenues. Les analyses portent sur quatre types de formations :

  • les formations en filière générale (sous-catégories 343 et 344 de la CITE-P)

  • es formations en filière professionnelle qui ne donnent pas accès à l’enseignement tertiaire (sous-catégorie 353 de la CITE-P)

  • les formations en filière professionnelle qui donnent accès à l’enseignement tertiaire (sous-catégorie 354 de la CITE-P)

  • les formations en filière professionnelle qui ne donnent pas accès à l'enseignement tertiaire et qui y donnent accès (sous-catégories 353 et 354 de la CITE-P).

L'année de référence de l'enquête est 2018. Les données se rapportent à l'année scolaire 2017/18 dans les pays où l'année scolaire va de septembre à juin. Dans les pays dont les données sont basées sur des cohortes effectives, l'année de référence est celle de la fin de la durée théorique des études plus deux ans. Si la formation considérée dure deux ans, les élèves de la cohorte à retenir sont par exemple ceux qui ont entamé le deuxième cycle de l'enseignement secondaire lors de l'année scolaire 2014/15. Leur situation est consignée à la fin de la durée théorique de leurs études (à la fin de l'année scolaire 2015/16), puis deux ans plus tard (à la fin de l'année scolaire 2017/18). Dans les pays où les données se basent sur les cohortes effectives, l'année de référence correspond à l'année où les élèves sont diplômés. Les années de référence autres que 2018 sont clairement indiquées dans l'ensemble de cet indicateur (mais ne le sont pas nécessairement dans les graphiques).

Les données sur les taux de réussite se rapportent à l’année scolaire 2017/18 et proviennent d’une enquête spéciale administrée en 2019. Les pays ont soumis leurs données sur la base soit des cohortes effectives, soit des cohortes transversales.

Que les données portent sur les cohortes effectives ou transversales, le taux de réussite correspond au nombre de diplômés divisé par le nombre de nouveaux inscrits n ou n + 2 années plus tôt (où n est la durée théorique de la formation).

Dans les pays dont les données sont basées sur les cohortes effectives, il est possible aussi de calculer le pourcentage d’élèves encore scolarisés et le pourcentage d’élèves non diplômés qui ne sont plus scolarisés – ces deux pourcentages pouvant être calculés aux deux échéances, après n années et après n + 2 années. Ces deux pourcentages sont calculés comme suit : le nombre d’élèves dans chaque catégorie est divisé par le nombre de nouveaux inscrits années ou n + 2 années plus tôt.

Références

[3] Anderman, E. (2002), « School effects on psychological outcomes during adolescence », Journal of Educational Psychology, vol. 94/4, pp. 795-809, https://doi.org/10.1037/0022-0663.94.4.795.

[1] OCDE (2016), Regards sur l’éducation 2016 : Les indicateurs de l’OCDE, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/eag-2016-fr.

[2] OCDE (2011), Reviews of National Policies for Education: Improving Lower Secondary Schools in Norway 2011, Reviews of National Policies for Education, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/9789264114579-en.

Table B3.1 Completion rate of upper secondary education, by programme orientation at entrance and gender (2018)

Table B3.2 Distribution of entrants to upper secondary education by programme orientation and outcomes after the theoretical duration and after the theoretical duration plus two years (2018)

StatLink: https://doi.org/10.1787/888934163496

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