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Population née à l’étranger - 2018

2.2 millions, 52 % de femmes

13 % de la population totale

Évolution depuis 2007 : +27 %

Principaux pays de naissance :

Turquie (9 %), Suriname (8 %), Maroc (8 %)

En 2017, les Pays-Bas ont accueilli 142 000 nouveaux immigrés pour un séjour de longue durée ou à titre permanent (y compris dans le cadre d’un changement de statut et de la libre circulation), soit 2.2 % de plus qu’en 2016. Ce chiffre comprend 61.4 % d’immigrés admis au titre de la libre circulation, 12.7 % de travailleurs immigrés, 20.5 % de membres de la famille (y compris les accompagnants) et 5.5 % de migrants humanitaires.

Environ 17 000 permis ont été délivrés à des étudiants en mobilité internationale inscrits dans l’enseignement supérieur et 3 200 à des travailleurs immigrés temporaires ou saisonniers (à l’exclusion des migrations intra-UE). En outre, 112 000 détachements intra-UE ont été enregistrés en 2017, soit une augmentation de 18.5 % par rapport à 2016. Ces travailleurs détachés étaient généralement titulaires de contrats de courte durée.

La Pologne, la Syrie et l’Allemagne comptaient parmi les trois premières nationalités des nouveaux arrivants en 2017. Parmi les 15 premiers pays d’origine, la Roumanie a enregistré la plus forte hausse (2 400) et la Syrie la plus forte baisse (-9 800) de leurs flux d’entrées aux Pays-Bas par rapport à l’année précédente.

En 2018, le nombre de personnes ayant déposé une demande d’asile initiale a augmenté de 27.2 %, pour s’établir à 20 000 environ. La majorité des demandeurs viennent de la Syrie (3 000), de l’Iran (1 900) et de l’Érythrée (1 400). La plus forte hausse depuis 2017 concerne les ressortissants de l’Iran (1 200) et le recul le plus marqué les ressortissants de l’Érythrée (-200). Sur les 10 000 décisions prises en 2018, 35.2 % étaient positives.

L’émigration des ressortissants néerlandais vers les pays de l’OCDE a progressé de 2.4 % pour s’établir à 43 000 personnes. Environ 22.1 % d’entre elles ont émigré en Allemagne, 17.7 % en Belgique et 16.1 % au Royaume-Uni.

Lancé en mars 2018, l’« Agenda complet pour les migrations » du gouvernement néerlandais définit plusieurs objectifs de long terme. Il est prévu que les autorités prennent des mesures concrètes afin de faire progresser cet agenda dans les années à venir. Celui-ci met l’accent sur l’interdépendance existant entre les domaines politiques et la nécessité de coordonner l’action des différentes parties prenantes. Ses objectifs comprennent notamment la prévention de l’immigration illégale, la fourniture de davantage d’aide aux réfugiés dans leur région d’origine, ainsi que pour leur réinstallation, l’harmonisation des systèmes d’asile au sein de l’Union européenne, des actions destinées à mieux faire connaître les filières d’immigration légale et le renforcement des efforts déployés pour l’intégration, en particulier aux tout premiers stades de l’arrivée des immigrés.

En mai 2018, les frais demandés par le Service néerlandais d’immigration et de naturalisation ont nettement diminué pour certaines catégories de visas et les services associés. Ils sont ainsi passés de 983 à 582 EUR pour les travailleurs immigrés hautement qualifiés (ainsi que pour les transferts intra-entreprise), de 802 à 570 EUR pour les travailleurs saisonniers et les stagiaires, de 321 à 192 EUR pour les étudiants en mobilité internationale, et de 641 à 285 EUR pour les diplômés en mobilité internationale demandant à séjourner un an dans le pays pour chercher un emploi. La redevance unique payée par les entreprises pour devenir parrains reconnus de travailleurs immigrés hautement qualifiés est passée de 5 354 à 3 861 EUR.

Prévue initialement pour janvier 2019, une réduction de trois ans de la durée de la « règle des 30 % » appliquée aux travailleurs immigrés hautement qualifiés, a été reportée à 2021. Au titre de cette règle, 30 % du salaire peut être versé sous la forme d’une allocation exonérée d’impôt, considérée comme un dédommagement des frais supplémentaires engagés par les expatriés. La mesure prévue aurait pénalisé les travailleurs immigrés hautement qualifié dont la période de huit ans a déjà débuté et aurait été écourtée.

Fin 2017, plusieurs modifications ont été apportées aux règles encadrant les migrations familiales. Les étrangers âgés de moins de 18 ans possédant des « liens personnels étroits » avec des grands-parents résidant aux Pays-Bas peuvent désormais obtenir un permis de résident. En revanche, les adultes qui ne peuvent pas prouver qu’ils habitent habituellement chez leurs parents aux Pays-Bas ou présentent un certain degré de dépendance ne sont plus éligibles à la résidence permanente. Pour bénéficier du regroupement familial, les couples mariés n’ont plus à apporter la preuve qu’ils habitaient ensemble à l’étranger.

L’accord de coalition qui a été constitué en octobre 2017 pour former le gouvernement a introduit d’importants changements dans le système d’intégration civique du pays. Ils n’ont pas encore été mis en œuvre, mais l’accord prévoit de charger les municipalités, plutôt que les migrants eux-mêmes, d’organiser les cours d’intégration civique. Les municipalités devraient également financer les cours à partir d’un budget alloué par le gouvernement, ainsi que vérifier la qualité des cours et définir des plans d’intégration individuels avec chacun des migrants. Le niveau d’aptitude linguistique exigé pour réussir l’examen d’intégration civique sera relevé, de A2 à B1.

Pour de plus amples informations :

www.ind.nl

www.cbs.nl

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Chiffres clés de l'immigration et de l'émigration - Pays-Bas
Chiffres clés de l'immigration et de l'émigration - Pays-Bas

Pour plus de détails sur les définitions et les sources, se référer aux notes à la suite des tableaux.

 StatLink https://doi.org/10.1787/888933995270

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https://doi.org/10.1787/60811ed3-fr

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