1. Introduction

Au-delà de sa contribution à la production de richesse et aux gains de productivité des entreprises, la participation des femmes à l'économie crée des externalités positives en termes de santé et d'éducation des jeunes générations, de croissance verte et de viabilité des finances publiques (La Banque mondiale, 2012[1]). Il est estimé par exemple que la réduction des écarts de taux d'activité et d'heures de travail pourrait se traduire par une augmentation de 9.2 % du PIB dans les pays OCDE d'ici 2060 (OCDE, 2022[2]). Les gains potentiels pour l'économie marocaine sont d'autant plus élevés que la participation des femmes au marché du travail est relativement faible (22 % contre 52.4 % dans les pays OCDE en 2021 (OIT, 2023[3])) et que son niveau d'éducation s'est accru : le nombre d'années de scolarisation estimé pour les femmes marocaines passant de 7.7 en 2000 à 14.1 en 2021 (La Banque mondiale, s.d.[4]). Combler l’écart de taux d’activité pourrait induire une augmentation du produit intérieur brut (PIB) marocain de 39.5 % (Bargain et Lo Bue, 2021[5]).

De par son caractère multidimensionnel, les actions publiques nécessaires pour promouvoir l’AEF (Encadré ‎1.1) sont complexes et impliquent une multiplicité d'acteurs. Elles doivent non seulement créer des conditions économiques et sociales favorables à l'emploi de toutes les femmes - quelques soient leur niveau d'éducation, âge et lieu de résidence - mais aussi assurer une meilleure représentation de la main d'œuvre féminine au sein de tous les secteurs et types d'emploi. Il faut pour cela doter les femmes des compétences requises, leur offrir des services de garde d’enfants abordables et de qualité, réduire le temps qu’elles dévouent aux tâches domestiques, mettre en place un système fiscal équitable, mais aussi renforcer leur pouvoir de décision afin de faire des choix avisés dans un contexte où perdurent stéréotypes et discrimination.

Dans l’ensemble des pays du monde, certains secteurs, emplois, activités restent considérés comme peu appropriés pour les femmes, surtout si elles sont mères, réduisant leurs champs des possibles. Les données PISA montrent par exemple que les parents sont plus susceptibles de s'attendre à ce que leurs fils, plutôt que leurs filles, travaillent dans un domaine des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM) – bien que celles-ci aient de meilleures résultats (OECD, 2023[6]). Au Maroc, la Commission du Nouveau Modèle de Développement souligne que « La femme est considérée d’abord à travers son rôle de mère ou d’épouse, tandis que sa capacité et son droit à réaliser ses ambitions et à participer à la création de la richesse ne lui sont pas pleinement reconnus » (Commission Spéciale pour sur le Modèle de Développement, 2020[7]). La transformation sociale nécessaire à la promotion de l’AEF suppose donc la mise en œuvre d’une approche multipartite et multisectorielle coordonnée, basée sur un large éventail d’actions.

Le Maroc s'est engagé dans un processus de réformes favorisant l’AEF de manière à renforcer la compétitivité de son économie et la durabilité de son développement. Cet objectif est déclaré par la Constitution de 2011,1 et a donné lieu à l’élaboration d’un pilier AEF dans les trois Plans Gouvernementaux pour l’Égalité (PGE) successifs (PGE I 2012-2016, PGE II 2017-2021, PGE III 2023-2026), ainsi que l’établissement d’objectifs chiffrés relatifs à la participation des femmes au marché du travail dans le Nouveau Modèle de Développement (Commission Spéciale pour sur le Modèle de Développement, 2020[7]). Ces stratégies interministérielles sont complétées par la stratégie GISSR (Green Inclusive Smart Social Regeneration) lancée par le ministère de la Solidarité, de l’Insertion Sociale et de la Famille en 2023 (Encadré ‎1.2). Par ailleurs, dans un souci d’intégration transversale des problématiques d’égalité femmes-hommes (gender mainstreaming), les politiques de transitions énergétiques et technologiques intègrent l’AEF comme un levier de développement durable.

Cet engagement pour l’AEF se reflète en outre dans les relations internationales du Maroc à travers sa participation aux forum mondiaux et l’adhésion aux standards internationaux. Le Maroc a par exemple :

  • Achevé le processus d’adhésion à la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF) en 2022, en ratifiant son Protocole facultatif2 et en levant ses réserves relatives au code de la nationalité et à l’article 16 de la Convention3 (Nations unies, 2020[11]).

  • Adhéré à la Recommandation du Conseil de l’OCDE sur l’égalité femmes-hommes dans l’éducation, l’emploi et l’entrepreneuriat4 en 2018 (OCDE, 2022[2]).

De même, les mesures exceptionnelles développées par les autorités publiques et le secteur privé en réponse à la pandémie du Covid-19 visaient notamment à soutenir l’activité économique féminine. Par exemple :

  • Le ministère du Tourisme, de l'Artisanat, du Transport aérien et de l'Économie sociale avait mis en place un système de certification permettant aux coopératives de produire 30 000 masques réutilisables par jour. Une quinzaine de coopératives ont été certifiées avec un total de 103 membres, dont 100 % de femmes.

  • L’Association des femmes entrepreneurs du Maroc (AFEM) a en outre créé une plateforme appelée « Ensemble contre le Covid », qui fournissait de l’information sur les outils clés permettant aux femmes de mieux gérer leurs entreprises pendant la crise, notamment concernant la prévention des risques, les mesures de soutien aux employés et les plateformes de formation en ligne (OCDE, 2020[12]).

Les conséquences économiques du Covid-19, de l’invasion de l’Ukraine par la Russie et de l’accroissement du stress hydrique – pour ne citer que les principales mégatendances mondiales – frappent durement les femmes :

  • La crise liée à la pandémie du Covid-19 a entraîné la plus grave récession économique depuis près d’un siècle. Elle a exacerbé les disparités de genre dans le monde (OCDE, 2020[13]) et plus particulièrement dans la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord où l’AEF se heurte à des systèmes patriarcaux couplés à des normes juridiques contraignantes (OCDE, 2020[12]). Avant la pandémie, le taux d'extrême pauvreté des femmes devait diminuer de 2.7 % entre 2019 et 2021. Cependant, des estimations récentes suggèrent une augmentation de 9.1 % depuis le début de la crise (ONU Femmes, 2020[14]). Au Maroc, ONU Femmes estime des pertes d’emplois, plus fortes pour les femmes (17.5 %) que pour les hommes (15.1 %) (ONU Femmes, 2021[15]).

  • À ceci s’ajoute les conséquences économiques de l’invasion de l’Ukraine, telle que la flambée des prix et la rareté de certains produits alimentaires de base créant une menace d’insécurité alimentaire grandissante. En 2021, 20.2 % des importations de blé marocaines venaient d’Ukraine. L'inflation alimentaire a dépassé 12 % entre mars et décembre 2022, ce qui a eu un impact significatif sur les budgets des ménages et les finances publiques (Institut pour les études de politique internationale, 2023[16]).

  • Sans compter les menaces que font peser la crise climatique et le stress hydrique sur l’économie marocaine. Le pays est le 23-ème État le plus menacé par les pénuries d’eau au monde, le second en Afrique du Nord selon le classement du World Resources Institute (WRI). Or, les pénuries d’eau affectent sévèrement le secteur agricole, principal pourvoyeur d'emploi pour les femmes.

Ce contexte d’instabilité mondial appelle à rester vigilants, notamment en ce qui concerne les catégories de femmes économiquement vulnérables. D’un autre côté, les changements sociaux-économiques qui en découlent affectent favorablement la perception des populations et des décideurs politiques envers l’AEF, notamment du fait de l’apport nécessaire d’un second revenu au sein du ménage et du rôle clé des femmes dans les stratégies de mitigations.

Le mise en œuvre du PGE III (2023-2026) apparait dès lors comme une opportunité d’adapter les projets d’AEF au contexte international. Il faut pour cela repenser les politiques publiques, les réformes juridiques, l’élaboration des stratégies de relance à court terme et de résilience à long terme, afin de prendre en compte les besoins multiples et variés des populations féminines, de protéger leurs droits et leur permettre de faire face aux chocs exogènes complexes que le monde expérimente actuellement.

C’est dans un contexte d’inégalités persistantes et de potentiel de croissance non exploité que l'OCDE a développé un ensemble d’outils pour soutenir ses pays membres et partenaires dans la mise en place d'un environnement propice à l'AEF.

Depuis 2008, le programme MENA-OCDE pour la compétitivité travaille en étroite collaboration avec les pays de la région et le Maroc pour adapter ces outils aux spécificités régionales. De nombreuses activités ont été développées dans ce cadre aux niveaux régional et national, dont la publication de rapports traitant de l’impact du cadre juridique sur la participation des femmes au marché du travail :

  • Le rapport de l’OCDE intitulé « Autonomisation économique des femmes dans la région MENA : l’impact des cadres juridiques algérien, égyptien, jordanien, libyen, marocain et tunisien » a démontré que les discriminations légales et l’accès restreint des femmes à la justice entravaient de manière considérable leur autonomisation économique (OCDE, 2017[17]).

  • Considérées comme le point de départ de la présente analyse, la dernière étude en date indiquait que les progrès observés au Maroc pourraient être renforcés par des actions politiques ciblées, inclusives et coordonnées afin de répondre aux inégalités persistantes, telles que les faibles taux d’activités des femmes ou d’importants écarts en matière d’entrepreneuriat (OCDE/OIT/CAWTAR, 2020[18]). Pour ce faire, elle identifiait dix facteurs de réussite permettant aux réformes d’avoir un impact positif sur la vie des femmes (Encadré ‎1.3).

Le présent rapport s’inscrit dans la continuité du soutien de l’OCDE au Maroc dans le développement de politiques de développement inclusif qui se manifeste notamment via le Programme Pays Maroc (Encadré ‎1.4). Plus particulièrement, il fournit au Maroc des propositions de réformes et politiques publiques permettant au pays de traduire l’engagement collectif observé ces dernières décennies en participation accrue des femmes à la vie économique. Son apport est triple :

  • Tout d’abord, il analyse les tendances de la société et du marché du travail marocain vis-à-vis de l’AEF.

  • Ensuite, il présente les réformes juridiques et politiques publiques mises en place par le Maroc depuis 2017 - date de fin de collecte des données du rapport OCDE, CAWTAR, OIT publié en 2020 à ce sujet.

  • Enfin, il propose des pistes de réflexion pour la mise en œuvre du PGE III. Ces dernières s’appuient sur les outils et standards de l’OCDE, ainsi que sur les bonnes pratiques mises en place par ses pays membres et partenaires.

Le rapport est structuré autour de quatre chapitres et dix-neuf recommandations de politiques publiques qui constituent les principaux axes d’un cadre stratégique global favorisant la contribution des femmes à l’économie marocaine, tant au niveau quantitatif que qualitatif.

La singularité des politiques publiques visant à promouvoir l’intégration des femmes sur le marché du travail tient au fait qu’elles doivent être le fruit d’un cocktail savant entre d’un côté les politiques standards du marché du travail – développement des compétences, création d’emploi et d’opportunités entrepreneuriales – et de l’autre des politiques spécifiquement liées à la condition des femmes – lutte contre les normes et pratiques discriminatoires, développement d’infrastructures et services à la personne permettant de réduire le temps dévoué aux tâches domestiques et de soin non rémunérées, et politiques familiales. En effet, l’intégration des femmes sur le marché du travail ne peut être dissociée des normes socio-culturelles définissant leurs rôles dans les sphères privée et publique, ni de leurs responsabilités domestiques et familiales.

Si ce contexte prévaut dans tous les pays du monde, il est particulièrement important pour comprendre la stagnation des taux d’activités des femmes au Maroc autour de 22 %, ainsi que les réticences d’une frange de la population à réformer certains articles du Code de la Famille. Ce rapport montre en effet que la population marocaine exprime des opinions contradictoires envers l’égalité femmes-hommes. D’un côté, les efforts de pédagogie et de communication déployés par le gouvernement marocain et la société civile se sont traduits sur le terrain par un soutien croissant aux mesures pro-actives favorisant l’égalité. D’un autre côté, des inquiétudes perdurent quant aux conséquences de l’autonomisation économique des femmes et de l’égalité professionnelle et salariale sur les relations de pouvoir au sein des systèmes économiques, dans les entreprises, mais aussi au sein des ménages. L’appréhension est d’autant plus importante qu’un accès croissant des femmes à l’emploi et aux postes à responsabilité est souvent associé – dans l’inconscient collectif – à un désengagement des femmes envers leurs responsabilités familiales, au détriment de leurs enfants et autres personnes à charge.

De nombreux efforts ont été mis en place par le gouvernement marocain pour répondre à ces défis. Les Plans Gouvernementaux pour l’Égalité (PGE) et la stratégie GISSR (Green Inclusive Smart Social Regeneration) du ministère de la Solidarité, de l’Insertion Sociale et de la Famille visent à diffuser une culture de l’égalité, afin de faire évoluer les mentalités. En outre, le ministère de l’Éducation Nationale, du Préscolaire et des Sports s’est engagé à accroitre l’offre préscolaire et périscolaire. Les politiques familiales ont été renforcées et les conditions d’emplois ont évoluées pour permettre aux parents – et plus particulièrement aux mères – de concilier vie familiale et vie professionnelle.

Pourtant, à ce jour, les femmes – qu’elles soient employées ou non, et ce à plein temps ou à temps partiel – dévouent un temps considérable aux tâches domestiques et de soin aux membres de la famille. Ceci restreint leur accès à l’emploi, et plus particulièrement dans le secteur privé et des postes à responsabilités.

En outre, le travail domestique et de soin, qu’il soit rémunéré ou non, est peu valorisé malgré sa contribution à la création de richesse, à la réalisation de la justice sociale et au bien-être d’une société. La valeur du travail domestique et de soin non rémunéré atteignait 285 milliards de Dirhams en 2012, soit 34.5 % du PIB, d’après les dernières données disponibles. Les femmes réalisant plus de 75 % des tâches productives du ménage, le Haut-Commissariat au Plan estimait à cet égard la contribution économique des femmes à 21 % de la richesse nationale selon les calculs standards de la comptabilité nationale, contre le double si on inclut les tâches domestiques et de soin non rémunérées.

De la même manière, les services à la personne et les métiers de la petite enfance et du secteur de la santé sont souvent associés au secteur informel et/ou peu rémunéré et peu valorisé. Les consultations menées dans le cadre de cette étude ont aussi démontré les problèmes de qualité et d’accessibilité des infrastructures d’accueil préscolaires et extra-scolaires, ou dédiées aux personnes en situation de handicap ou personnes âgées. La question des manques de compétences du personnel a en outre été l’objet de nombreuses discussions.

Dans un tel contexte, une priorité de la stratégie d’AEF au Maroc est l’élaboration de politiques de soin transformatrices – c’est-à-dire à leur capacité à construire un monde du travail meilleur et plus égalitaire du point de vue du genre - permettant à la fois de

  • créer des emplois décents, valorisés et bien rémunérés

  • alléger la charge des tâches domestiques et de soin portée par les femmes

  • mieux concilier vie familiale et vie professionnelle

  • remettre en cause les stéréotypes de genre dans lesquelles sont profondément enracinées les inégalités socio-économiques entre les femmes et les hommes.

Pour ce faire ce rapport recommande de s’appuyer sur un éventail de politiques publiques incluant :

  • la réforme des Codes Général des Impôts, de la Famille ou du Travail afin d’éradiquer les discriminations légales et d’octroyer aux femmes marocaines les mêmes droits que les hommes

  • l’établissement d’une campagne de sensibilisation en partenariat avec l’ensemble des médias permettant d’engager les hommes pour assurer une distribution égalitaire des responsabilités au sein de la famille et de communiquer sur les modèles positifs

  • la collecte des données budget-temps et la valorisation de la contribution non rémunérée des femmes à l’économie

  • le développement d’un système fiscal combinant crédits d’impôts et cotisations de sécurité sociale réduites pour inciter davantage de ménages à avoir recours à des gardes d’enfants et autres services à la personne, et ainsi permettre aux femmes d’augmenter leur taux d’emploi et temps de travail

  • la mise en place d’incitations pour la formalisation du travail domestique

  • le renforcement des politiques familiales et mécanismes de conciliation entre vie professionnelle et la vie familiale, dont l’établissement de congé parentalité et la mise à disposition d’infrastructures d’accueil préscolaires et extra-scolaires, ou dédiées aux personnes en situation de handicap ou personnes âgées de qualité et accessible à tous

  • le soutien à l’entrepreneuriat féminin dans l’économie sociale et solidaire.

Références

[5] Bargain, O. et M. Lo Bue (2021), Coûts économiques des inégalités de genre dans le marché du travail au Maroc, ONU Femmes, https://morocco.unwomen.org/sites/default/files/Field%20Office%20Morocco/Documents/Publications/2021/Synthse%20rapport%20-%20Cots%20conomiques%20ingalits%20genre.pdf.

[7] Commission Spéciale pour sur le Modèle de Développement (2020), À propos de la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement, https://csmd.ma/fr/ (consulté le 19 août 2022).

[10] HCP (2022), La femme marocaine en chiffres, Haut-Comissariat au Plan.

[9] HCP (2012), Le Budget Temps ou l’Enquête Nationale sur l’Emploi du Temps au Maroc 2011/2012, Haut-Commisariat au Plan, https://mujeres.andaluciasolidaria.org/wp-content/uploads/Enquete-budget-temps-FR.pdf.

[16] Institut pour les études de politique internationale (2023), Insécurité alimentaire grave dans la région MENA, https://www.ispionline.it/en/publication/the-costs-of-food-insecurity-in-the-mena-region-a-conversation-with-roberta-gatti-130388#g2.

[1] La Banque mondiale (2012), « Rapport sur le développement dans le monde 2012 : Égalité des sexes et développement », vol. 2012/065, https://reliefweb.int/report/world/world-development-report-2012-gender-equality-and-development.

[4] La Banque mondiale (s.d.), Site web de la banque mondiale, https://donnees.banquemondiale.org/ (consulté le 19 septembre 2023).

[11] Nations unies (2020), Rapport valant cinquième et sixième rapports périodiques soumis par le Maroc en application de l’article 18 de la Convention, attendu en 2014, https://digitallibrary.un.org/record/4017290/files/A_78_48-FR.pdf.

[2] OCDE (2022), Rapport sur la mise en oeuvre des recommandations de l’OCDE sur l’égalité homme-femme, OCDE, Paris, https://www.oecd.org/fr/rcm/Mise-en-%C5%92uvre-Recommandations-OCDE-%C3%A9galit%C3%A9-Hommes-Femmes.pdf (consulté le 23 décembre 2022).

[12] OCDE (2020), « COVID-19 dans la région MENA : impact sur les inégalités de genre et réponses apportées en soutien aux femmes », Les réponses de l’OCDE face au coronavirus (COVID-19), Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/f7da7585-fr.

[13] OCDE (2020), « Women at the core of the fight against COVID-19 crisis », OECD Policy Responses to Coronavirus (COVID-19), Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/553a8269-en.

[17] OCDE (2017), L’autonomisation économique des femmes dans la région MENA: L’impact des cadres juridiques algérien, égyptien, jordanien, libyen, marocain et tunisien, Compétitivité et développement du secteur privé, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/9789264280434-fr.

[8] OCDE (2011), « L’Autonomisation économique des femmes », OCDE, Paris, https://www.oecd.org/fr/social/femmes-developpement/lautonomisationeconomiquedesfemmes.htm.

[18] OCDE/OIT/CAWTAR (2020), Changer les lois et éliminer les obstacles à l’autonomisation économique des femmes : Égypte, Jordanie, Maroc et Tunisie, Compétitivité et développement du secteur privé, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/af7f3846-fr.

[6] OECD (2023), Joining Forces for Gender Equality: What is Holding us Back?, OECD Publishing, Paris, https://doi.org/10.1787/67d48024-en.

[3] OIT (2023), ILOSTAT : La principale source de statistiques sur le travail, Organisation internationale du Tavail, https://ilostat.ilo.org/fr/ (consulté le 19 septembre 2023).

[15] ONU Femmes (2021), Mesurer la Pandémie de l’Ombre: La Violence à l’Egard des Femmes pendant la Pandémie de COVID-19, ONU Femmes, https://data.unwomen.org/sites/default/files/documents/Publications/Measuring-shadow-pandemic-FR.pdf.

[14] ONU Femmes (2020), « From insights to action: Gender equality in the wake of COVID-19 », https://reliefweb.int/report/world/insights-action-gender-equality-wake-covid-19.

Notes

← 1. L’Article 19 dispose que « l’Homme et la Femme jouissent, à égalité, des droits et des libertés à caractère civil, politique, économique, social, culturel et environnemental ».

← 2. Bulletin officiel n° 6387.

← 3. Bulletin officiel du Royaume n° 5974.

← 4. Adoptée en 2013, sur proposition du Comité de l’emploi, du travail et des affaires sociales de l’OCDE, elle compte 42 pays adhérents, dont 38 pays membres de l’OCDE et 4 non-Membres.

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