copy the linklink copied!Chapitre 1. Une nouvelle classification territoriale pour la Tunisie
Ce chapitre établit une classification des unités territoriales (les régions et les villes) de Tunisie pour favoriser les comparaisons internationales des indicateurs infranationaux et mieux comprendre le développement régional. Ce chapitre présente également une classification élargie des régions tunisiennes, qui distingue les régions isolées des régions proches des villes. En outre, ce chapitre présente le niveau d’urbanisation des municipalités tunisiennes. Ces éléments ont pour but de favoriser une approche davantage nuancée de la conception de politiques de développement régional en Tunisie, qui tiendra compte des actifs, faiblesses, ressources et défis propres à chaque région.
Les données statistiques concernant Israël sont fournies par et sous la responsabilité des autorités israéliennes compétentes. L’utilisation de ces données par l’OCDE est sans préjudice du statut des hauteurs du Golan, de Jérusalem Est et des colonies de peuplement israéliennes en Cisjordanie aux termes du droit international.
Pour comprendre le développement régional et urbain, des définitions et catégories territoriales propices à la comparaison internationale sont nécessaires. La classification du territoire d’un pays en fonction de points communs reposant sur la taille et la densité de population des régions renforce l’efficacité des politiques de développement régional en fournissant des informations davantage nuancées à propos des régions. Dans l’ensemble de l’OCDE, les typologies régionales se sont révélées un outil utile d’information et d’élaboration d’une approche localisée du développement régional qui tient compte des spécificités des différents territoires. Cette approche localisée propice à une croissance inclusive en termes géographiques repose sur des statistiques territoriales détaillées et fiables.
En Tunisie, il serait utile d’engager une réflexion sur le système des statistiques territoriales pour informer, orienter et renforcer les politiques de développement régional. La réforme de décentralisation en cours en Tunisie vise à développer les territoires locaux et régionaux pour en faire des partenaires solides de développement économique et social à l’échelle régionale. La structure et la classification des territoires tunisiens constituent l’un des domaines particuliers pour lesquels une réforme s’impose.
Une amélioration du système de statistiques territoriales peut soutenir les autorités infranationales dans leur effort de développement régional. L’organisation territoriale de Tunisie est caractérisée par la prédominance des institutions centralisées (approche administrative). Toutefois, la participation citoyenne aux politiques de développement régional est de plus en plus soutenue. Actuellement, le territoire tunisien est organisé suivant deux approches (graphique 1.1) : (a) la décentralisation administrative (composée de 24 gouvernorats (wilayat) sous-divisés en 264 délégations (mutamadiyat) et 2073 secteurs (imadats) – tous directement déterminés par le gouvernement central) ; et (b) la décentralisation politique (350 municipalités (baladyiat) directement choisies par les citoyens et 24 conseils régionaux, qui correspondent aux 24 gouvernorats).
Ce chapitre présente différents concepts géographiques qui facilitent la classification des régions et des municipalités tunisiennes. Il présente la typologie régionale de l’OCDE qui propose une classification des petites et grandes régions; les raisons qui sous-tendent cette classification qui distingue les régions en fonction de leurs implantations urbaines et rurales, et explique en quoi la typologie régionale est pertinente pour les politiques de développement régional. Cette méthodologie permet une approche nouvelle des régions tunisiennes, en produisant des données qui illustrent la répartition de la population et du territoire tunisien dans ses différents types de région. Ce chapitre présente également une déclinaison de la typologie urbaine / rurale en proposant une classification supplémentaire des régions en fonction de leur éloignement ou proximité avec les villes de grande taille. Enfin, ce chapitre présente le niveau d’urbanisation des municipalités tunisiennes et le compare à celui des pays européens de l’OCDE. La classification régionale et le niveau d’urbanisation identifiés dans ce chapitre sont utilisés ultérieurement dans le chapitre 2pour évaluer les difficultés de développement régional rencontrées en Tunisie.
copy the linklink copied!Harmonisation avec la typologie régionale de l’OCDE
La définition et la typologie des régions contribuent à définir des politiques territoriales adéquates pour répondre aux besoins spécifiques, aux actifs ainsi qu’aux faiblesses des différents territoires. Les régions des pays membres de l’OCDE sont classées en deux niveaux territoriaux (TL, acronyme anglais pour Territorial Level) afin de faciliter la comparabilité à l’échelle internationale. Le niveau supérieur (niveau territorial 2, TL2) se compose des grandes régions et le niveau inférieur (niveau territorial 3, TL3) comporte les petites régions.
L’OCDE présente des données infranationales pour toutes les régions des 36 pays membres, lesdites régions étant classées en fonction des deux niveaux territoriaux qui reflètent l’organisation administrative des pays. Toutes les régions de l’OCDE sont définies dans les limites de leurs frontières nationales. De manière générale, les 389 grandes régions (TL2) de l’OCDE correspondent au premier échelon administratif de gouvernement infranational. Tel est le cas par exemple, en France et en Allemagne, de la région de Normandie et de l’État de Bavière, respectivement. Les 2 251 petites régions (TL3) de l’OCDE se situent dans une région TL21. Par exemple, la région TL2 d’Aragon en Espagne englobe trois régions TL3 : Huesca, Teruel et Saragosse. Les régions TL3 correspondent aux régions administratives, à l’exception de l’Australie, de l’Allemagne et des États-Unis2.
Si l’on applique cette logique à la Tunisie, le niveau territorial 2 comporte les six régions tunisiennes ainsi que le Grand Tunis. Parallèlement, les 24 gouvernorats sont classés dans la catégorie du niveau territorial 3. Le tableau 1.2 présente la liste des régions TL2 et TL3 de Tunisie. Cette classification qui, pour les pays européens, est largement conforme à la classification Eurostat NUTS 2013, favorise la comparabilité des unités géographiques de même niveau territorial. En effet, ces deux niveaux, établis officiellement et relativement stables dans tous les pays membres de l’OCDE3, servent de cadre de conception et de mise en œuvre de politiques régionales dans la plupart des pays.
Cette classification territoriale permet d’opérer une comparaison plus pertinente des régions tunisiennes avec les régions de l’OCDE afin d’analyser et d’identifier les tendances de développement régional. En outre, la classification des petites régions (TL3) peut être affinée. Les régions TL3 des pays de l’OCDE sont caractérisées en fonction de leur densité de population et de leur isolement selon trois sous-catégories : régions principalement urbaines, régions intermédiaires et régions principalement rurales.
copy the linklink copied!Distinction entre régions rurales et régions urbaines
La politique de développement régional fondée sur une distinction entre zones urbaines, rurales et intermédiaires ; favorise l’adoption d'une approche plus nuancée pour répondre aux difficultés rencontrées par les différents types de région. La classification des régions TL3 repose principalement sur la proportion de population régionale vivant dans des zones très denses. Les grilles de population carroyées au km2 désormais disponibles à l’échelle mondiale permettent de calculer la densité de population de toutes les zones (grid) des régions TL3 et d’adapter ces informations à toutes les géographies concernées (OCDE, 2009[4]). Les grids sont estimés fortement peuplés lorsqu’ils comptent plus de 300 habitants au km2 (graphique 1.2)4. Ensuite, les grids fortement peuplés contigus sont considérés comme des grappes urbaines lorsque leur population totale dépasse 5 000 habitants.
Par conséquent, cette méthodologie classe les régions TL3 dans la catégorie des régions principalement rurales lorsque la population de leurs unités locales rurales est supérieure à 50 pour cent de la population régionale totale. Lorsque plus de 80 % de la population de la région vit dans des unités locales urbaines, la région est considérée comme principalement urbaine. Enfin, les régions comptant 50 à 80 % de population urbaine sont définies comme des régions intermédiaires.
Selon cette méthodologie de classification, douze gouvernorats peuvent être considérés comme principalement urbains (PU) et douze sont des zones intermédiaires (IN) (graphique 1.3). Cette classification harmonisée permet d’opérer des comparaisons entre les différents types de régions tunisiennes et les régions des pays de l’OCDE. Selon cette classification, 62 % des Tunisiens vivent dans des régions principalement urbaines, ce qui représente environ 30 % du territoire national tunisien. En comparaison avec la zone de l’OCDE, les régions urbaines de Tunisie sont plus peuplées et plus importantes en termes d’envergure territoriale. En moyenne, les régions urbaines représentent 47,7 % de la population générale et 7,8 % du territoire de l’OCDE.
La classification régionale urbaine/rurale décrite précédemment s’est révélée utile pour examiner les différentes tendances de développement régional des pays de l’OCDE. Par exemple, elle permet d’expliquer les différences régionales en matière de performance économique et de marché du travail (OCDE, 2011[5]). Dans les pays de l’OCDE, les régions principalement rurales se montrent considérablement moins productives que les régions principalement urbaines, malgré l’effort fourni pour combler l’écart de productivité depuis 2000 à hauteur de plus de 7 % (OCDE, 2018[3]). Des informations plus précises concernant les performances régionales de cette nature permettent de réaliser une comparaison des régions à l’intérieur et au-delà des frontières d'un pays, ce qui facilite l’adaptation des stratégies de développement aux besoins spécifiques des différentes régions.
Extension de la typologie régionale : éloignement et proximité avec les villes
La typologie régionale urbaine/rurale est encore affinée de façon à établir une distinction entre les régions intermédiaires et les régions rurales éloignées et celles proches d’un centre de population. La proximité avec les centres de population peut avoir des conséquences économiques importantes. Il a été démontré que les effets d’agglomération économique sont des facteurs de développement économique importants (Ahrend et Schumann, 2014[6] ; Veneri et Ruiz, 2016[7]) et que ces économies d’agglomération peuvent donner lieu à des externalités positives sur les régions avoisinant les grandes villes. Par conséquent, il est important d’identifier les différences économiques qui émergent en raison du potentiel des économies d’agglomération, en incluant la proximité avec une ville en tant que caractéristique des régions lors de la classification territoriale.
La typologie régionale étendue de l’OCDE comporte cinq types de région : principalement urbaine (PU), intermédiaire proche d’une ville (INP), intermédiaire éloignée (INE), principalement rurale proche d'une ville (PRP) et principalement rurale éloignée (PRE) (Brezzi, Dijkstra et Ruiz, 2011[8]). Les régions rurales sont classées en fonction du temps nécessaire à au moins 50 % de leur population pour rejoindre la ville la plus proche (Dijkstra et Poelman, 2008[9]). Si 50 % de la population régionale met au moins 60 minutes à rejoindre un centre de population d’au moins 50 000 habitants, les régions rurales et urbaines sont alors classées dans la catégorie des régions éloignées. Il s’agit de régions proches de villes (graphique 1.2).
Opérer une distinction entre les régions en fonction de leur éloignement permet de nuancer davantage les politiques de développement régional en Tunisie et de les cibler avec efficacité sur les spécificités des régions. Sept sur douze régions non-urbaines de Tunisie sont éloignées, ce qui signifie que plus de 50 % de leur population vit à plus de 60 minutes de transport de la ville la plus proche (graphique 1.4). Six régions sont proches d'une ville.
Dans l’ensemble des pays de l’OCDE, la distinction entre les régions rurales éloignées et les régions rurales proches des villes a démontré son impact sur le développement économique. Les zones rurales proches des villes ont connu une importante augmentation de leur population, qui représente aujourd’hui 80 % de la population rurale des pays de l’OCDE (graphique 1.5). En outre, elles sont parvenues à réduire l’écart de productivité par rapport aux régions urbaines (OCDE, 2018[3]). À l’inverse, les régions rurales éloignées n’ont pas réussi à accroître leur productivité par rapport aux régions urbaines.
copy the linklink copied!Niveau d’urbanisation des municipalités tunisiennes
Dans le cadre de la réforme de décentralisation en Tunisie, les administrations municipales gagnent en envergure politique et économique. Par exemple, la première élection des maires, qui assurent la gestion des affaires municipales et contrôlent une partie des décisions ayant trait aux dépenses publiques locales, a eu lieu en mai 2018.
Le niveau d’urbanisation des municipalités, l’un des critères utilisés dans le système statistique européen, pourrait donner lieu à davantage de précision en matière de statistiques territoriales en Tunisie. Lorsqu’il est appliqué aux unités administratives locales, le niveau d’urbanisation répartit les municipalités en trois catégories : les grandes villes (cities), les villes moyennes (town) et zones de densité moyenne (suburbs), et zones rurales (Dijkstra et Poelman, 2014[10]). La classification du niveau d’urbanisation tient compte de la densité de population et des seuils démographiques définis dans le graphique 1.6, et propose ainsi une approche fondée sur la population pour décrire et catégoriser les municipalités et le territoire général d’un pays.
Au moyen de grilles de population qui fournissent des informations au niveau du kilomètre carré, les carreaux de grilles contigus sont répartis en trois groupes (Dijkstra et al., 2018[11]):
Les « Grappes urbaines » se composent de cellules de grilles contiguës d’1 km carré avec une densité minimale de 300 habitants par km carré et une population totale minimale de 5 000 habitants.
Les « Grappes à forte densité » ou « centres urbains » se composent de cellules de grilles contiguës d’1 km carré avec une densité minimale de 1500 habitants par km carré et une population totale minimale de 50 000 habitants.
Les « Zones rurales » sont des carreaux inférieurs au seuil de densité de population de 300 habitants par km² et tous les autres carreaux non classés dans la catégorie des grappes urbaines sont, par définition, des zones rurales.
À l’instar des unités administratives locales d’Europe, telles que les Gemeinden en Allemagne ou les Kommuner en Suède, les municipalités tunisiennes peuvent être classées en trois catégories au regard de la définition des carreaux de grilles de population en tant que grappes urbaines, centres urbains et carreaux de grilles ruraux (graphique 1.6). Les municipalités sont définies comme des (i) zones à forte densité de population (à savoir, les « grandes villes ») dès lors qu’au moins 50 % de la population de l’unité administrative locale vit dans des grappes urbaines à forte densité. (ii) zones à densité intermédiaire (à savoir, les « villes moyennes et banlieues ») dès lors que moins de 50 % de la population de l’unité administrative locale vit dans des carreaux à faible densité et moins de 50 % vit dans des grappes urbaines à forte densité. (iii) zones à faible densité de population (à savoir, les « zones rurales ») dès lors que plus de 50 % de la population vit dans des carreaux à faible densité (Dijkstra et Poelman, 2014[10]).
Le niveau d’urbanisation est pertinent car il fournit une bonne évaluation des zones urbaines et permet ainsi d’éclairer les décisions d’aménagement. Les zones urbaines sont des zones à densité de population relativement forte. Ces informations permettent d’identifier les zones dans lesquelles des investissements dans le transport local seraient pertinents. En outre, l’application du niveau d’urbanisation peut également révéler le potentiel commercial des zones au regard de l’activité démographique et économique proche. Le concept de niveau d’urbanisation peut également se révéler un outil utile de suivi des objectifs de développement durable (ODD), dont certains se rapportent aux grandes villes et sont fortement sensibles aux limites urbaines (à savoir, zone bâtie par habitant, accès aux transports publics, etc.).
Si la Tunisie ne dispose pas de la grille de population officielle nécessaire pour déterminer le niveau d’urbanisation, il existe néanmoins d’autres sources disponibles à l’échelle mondiale. La Grille de population par établissement humain mondial (Global Human Settlement Population Grid – GHSPop; (Schiavina, Freire et MacManus, 2019[12])), développé par le Centre commun de recherche (JRC) de l’Union européenne, combine des images satellites (provenant du satellite GHS Landsat) pour produire une zone bâtie grâce aux données démographiques recueillies par le CIESIN de l’Université de Columbia afin de calculer une grille de population mondiale disponible gratuitement. La grille de population qui en résulte permet l’application du niveau d’urbanisation à l’ensemble des municipalités tunisiennes.
En Tunisie, 79 sur 350 unités administratives locales (baladyiat) sont définies comme des grandes villes (zones à forte densité de population d’au moins 50 000 habitants), 193 unités administrative locales peuvent être considérées comme des zones à densité intermédiaire (villes moyennes et banlieues) et les 78 unités administratives locales restantes sont des zones à faible densité de population (zones rurales et villages) (graphique 1.7). Sur la population nationale totale d’environ 11 millions d’habitants, 49 % vit dans des grandes villes, 45 % dans des villes moyennes et banlieues et 5 % en zones rurales.
En comparaison avec les pays de l’OCDE, la Tunisie est relativement plus urbanisée, avec des grandes villes représentant 12 points de pourcentage de plus en termes de population. Dans les pays européens de l’OCDE, en moyenne, 37 % des résidents vivent dans des grandes villes, 30 % dans des villes moyennes ou banlieues et 33 % dans des zones rurales. Seuls quatre des vingt-six pays européens de l’OCDE pris en compte (Islande, Pays-Bas, Espagne et Royaume-Uni) enregistrent une population plus importante dans les grandes villes que celle de la Tunisie (Eurostat, 2019[13]). Le niveau d’urbanisation supérieur en Tunisie par rapport à la plupart des pays de l’OCDE peut s’expliquer par divers facteurs. Tout d’abord, les établissements humains en Tunisie sont davantage concentrés dans une poignée de municipalités tandis que les autres régions du pays se composent de grandes zones inhabitées. De plus, le pays compte peu de villes de taille moyenne. Cette configuration d’implantation pourrait générer un niveau d’urbanisation plus important avec des niveaux de densité de population régionaux comparables. Elle risque de provoquer des problèmes de détection par satellite de la zone bâtie située hors des centres urbains. En cas de problème de détection de ce type, une part plus importante de la population dans une zone donnée est attribuée à la zone voisine dans laquelle des constructions sont détectées, ce qui augmente la part de population dans ces espaces.
L’identification du niveau d’urbanisation des unités administratives locales tunisiennes peut soutenir la proposition d’une vision plus nuancée de leur territoire réparti en trois groupes d'unités administratives locales. Cibler les politiques sur les défis couramment rencontrés au sein des municipalités de même niveau d’urbanisation (par exemple, fourniture de services en zones rurales ou logements disponibles et abordables dans les grandes villes) peut contribuer de manière conséquente à l’amélioration du développement régional.
Références
[6] Ahrend, R. et A. Schumann (2014), « Does Regional Economic Growth Depend on Proximity to Urban Centres? », OECD Regional Development Working Papers, n° 2014/7, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/5jz0t7fxh7wc-en.
[1] Banque Mondiale (2019), World Development Indicators, https://datacatalog.worldbank.org/dataset/world-development-indicators.
[8] Brezzi, M., L. Dijkstra et V. Ruiz (2011), « OECD Extended Regional Typology: The Economic Performance of Remote Rural Regions », OECD Regional Development Working Papers, n° 2011/6, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/5kg6z83tw7f4-en.
[11] Dijkstra, L. et al. (2018), « Applying the degree of urbanisation to the globe ».
[10] Dijkstra, L. et H. Poelman (2014), « A harmonised definition of cities and rural areas: The new degree of urbanisation », EC Regional Working Paper.
[9] Dijkstra, L. et H. Poelman (2008), « Remote rural regions - How proximity to a city influences the performance of rural regions - Regional Policy - European Commission », Regional Focus, vol. 1, http://ec.europa.eu/regional_policy/en/information/publications/regional-focus/2008/remote-rural-regions-how-proximity-to-a-city-influences-the-performance-of-rural-regions (consulté le 14 septembre 2018).
[13] Eurostat (2019), Eurostat: Degree of Urbanisation (database), https://ec.europa.eu/eurostat/web/degree-of-urbanisation/data/database.
[3] OCDE (2018), OECD Regions and Cities at a Glance 2018, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/reg_cit_glance-2018-en.
[2] OCDE (2018), Statistiques régionales de l’OCDE (base de données), OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/region-data-fr.
[5] OCDE (2011), OECD Regions at a Glance 2011, Éditions OCDE, Paris, https://doi.org/10.1787/reg_glance-2011-en.
[4] OCDE (2009), Regional Typology: Updated Statistics, OCDE, Paris, https://doi.org/www.oecd.org/gov/regional/statisticsindicators.
[12] Schiavina, M., S. Freire et K. MacManus (2019), GHS population grid multitemporal (1975, 1990, 2000, 2015).
[7] Veneri, P. et V. Ruiz (2016), « Urban-to-rural population growth linkages: Evidence from OECD TL3 regions », Journal of Regional Science, vol. 56/1, pp. 3-24.
Notes
← 1. À la seule exception des États-Unis, où les régions NT3 sont des zones économiques fonctionnelles qui s’étendent au-delà des frontières étatiques.
← 2. En raison de la disponibilité limitée des données, les indicateurs du marché du travail au Canada sont présentés pour les groupes des régions NT3. Dans la mesure où ces groupes ne font pas partie des grilles territoriales officielles de l’OCDE, ils sont qualifiés, par souci de simplicité, de grilles non-officielles (GNO) et sont comparés aux régions NT3 des autres pays. L’Allemagne possède également une catégorie de GNO composée des 96 régions d’aménagement du territoire, un niveau intermédiaire entre les 16 Länder (TL2) et les 402 Kreise (TL3). Les GNO allemandes permettent un niveau de morcellement spatial comparable à celui des autres pays.
← 3. Pour obtenir plus de précisions, cf. la grille territoriale de l’OCDE, disponible à l’adresse : http://www.OCDE.org/regional/regional-policy/territorial-grid-2018.pdf.
← 4. En ce qui concerne le Japon et la Corée, un seuil de densité de 600 habitants au km2 est appliqué.
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