5. Méthodologie des profils pays

La deuxième partie des Perspectives sur les PME et l’entrepreneuriat 2021 se compose de profils-pays standardisés qui donnent à voir les facteurs de vulnérabilité et les sources de résilience du secteur des PME et de l’entrepreneuriat dans chaque pays, et mettent en lumière les mesures prises par le gouvernement pour « reconstruire en mieux ». On y retrouve les 37 pays membres de l’OCDE, auxquels s’ajoute le Costa Rica. Les profils figurent dans la publication imprimée et sont consultables en ligne.

Les profils-pays ont été établis sur la base de travaux menés dans l’ensemble de l’Organisation et par d’autres entités. Les critères et indicateurs utilisés ont été retenus pour leur utilité dans l’analyse des politiques à l’égard des PME&E, leur comparabilité à l’échelon international, et pour assurer la couverture géographique la plus complète. Les sources de données primaires sont présentées de façon plus détaillée au Tableau 1 de l’Annexe. Les renseignements sur les initiatives publiques proviennent de travaux menés récemment par l’OCDE et d’autres acteurs, visant à observer de près les conséquences globales de la pandémie de COVID-19. Ils sont parfois complétés par des informations extraites de documents nationaux.

Une infrastructure de données a été élaborée et intégrée dans le système de gestion des données de l’OCDE afin de centraliser, stocker et harmoniser les informations. Une fois les informations regroupées, le « lac de données » (ou plateforme de données) sur les PME est mis au service des futures analyses des politiques à l’égard des PME et de l’entrepreneuriat, et évoluera en fonction des besoins.

On trouvera dans la première rubrique des profils-pays un bilan comparatif de la rigueur des mesures gouvernementales mises en place depuis le début de la pandémie et de leurs retombées sur la dynamique des entreprises, c’est-à-dire les entrées et sorties d’entreprises au cours de l’année.

La rigueur des mesures gouvernementales est évaluée à l’aide de l’indice Oxford Government Stringency Index (Hale et al., 2021[1]), indice composite fondé sur neuf indicateurs, dont la fermeture des établissements scolaires, des entreprises, des transports publics ou encore les interdictions de voyager. Cet indice composite correspond à la simple addition du résultat des neuf indicateurs mesurés sur une échelle ordinale, ramenée sur une échelle graduée de 0 à 100 (100 indiquant une rigueur maximale). Lorsque les mesures diffèrent au niveau infranational, l'indice correspond au score de la sous-région où les mesures sont les plus strictes. Les valeurs par pays portent sur la période allant de janvier 2020 à avril 2021.

La dynamique des entreprises est mesurée à l’aide de deux indicateurs : 1) les entrées, soit le nombre d’entreprises créées entre janvier 2020 et décembre 2020, exprimé en variation annuelle (en %) et en variation annuelle cumulée (en %) ; et 2) les sorties, soit le nombre d’entreprises sorties du marché entre janvier 2020 et décembre 2020, exprimé en variation annuelle (en %) et en variation annuelle cumulée (en %). En l’absence de données sur les sorties au niveau national, on utilise le nombre de faillites. Toutes les données proviennent de la Base de données de l’OCDE concernant les indicateurs actualisés de l’entrepreneuriat (OECD, 2021[2]).

On trouvera pour chaque pays une brève description du cadre de l’action publique à l’égard des PME et de l’entrepreneuriat. Les informations sont tirées de l’inventaire des cadres d’action relatifs aux PME en place dans les pays de l’OCDE, qui a été dressé pour les besoins de la Stratégie de l’OCDE pour les PME. Trois types de cadres d’action sont retenus : 1) les pays ayant défini des stratégies dédiées aux PME et aux entrepreneurs ; 2) les pays disposant de plans d’action (pluri)annuels ou de documents spécifiques sur les politiques à l’égard des PME et de l’entrepreneuriat ; et 3) les pays où les politiques en la matière relèvent de stratégies ou de cadres d’action plus larges.

Une brève description des principales initiatives structurelles et mesures de soutien mises en œuvre dans chaque pays est également proposée. Établie sur la base du suivi des mesures prises en faveur des PME face à la pandémie, effectué entre février 2020 et février 2021 par le Centre pour l’entrepreneuriat, les PME, les régions et les villes (OECD, 2021[3]), elle reprend les éléments analysés aux chapitres 2, 3 et 4. Précisons que le suivi des mesures s’appuie sur des informations librement accessibles.

Cette deuxième rubrique livre une évaluation comparative de chaque pays par rapport à l’ensemble des pays de l’OCDE sur quatre aspects qui sont apparus comme des facteurs de vulnérabilité pendant la pandémie : 1) la taille relative des micro-entreprises et des PME (MPME) et de la population de travailleurs indépendants (non salariés) ; 2) l’exposition aux mesures de confinement et aux perturbations de l’activité économique ; 3) l’exposition du pays et des PME nationales aux échanges internationaux et aux chaînes de valeur mondiales (CVM) ; et 4) la prévalence de l’économie informelle, étant entendu que ce facteur n’est examiné qu’au cas par cas puisqu’il est moins présent dans les économies avancées.

La crise a heurté de plein fouet les micro-entreprises, les PME et les travailleurs indépendants (chapitre 1). Ces acteurs ont été les plus susceptibles de cesser leur activité ou de connaître un effondrement de leur chiffre d’affaires en raison des mesures de confinement ou des perturbations des chaînes d’approvisionnement. La taille de ce secteur est exprimée en pourcentage de l’emploi total et de la valeur ajoutée totale, et comparée au total de l’OCDE. Les données sont extraites de la Base de données de l’OCDE sur les statistiques structurelles et démographiques des entreprises (OECD, n.d.[4]). Les chiffres relatifs à la part de travailleurs indépendants (non salariés) dans l’emploi total proviennent des Statistiques annuelles de la population active (OECD, n.d.[5]).

Les secteurs économiques où les mesures de distanciation sociale sont difficiles à mettre en œuvre ou dont les activités sont étroitement liées à la mobilité et aux échanges internationaux ont été les plus pénalisés par les mesures d’endiguement du COVID-19 (OECD, 2020[6]). Ces secteurs sont recensés dans la note intitulée « Statistical Insights : Small, Medium and Vulnerable ». Leur contribution à l’économie totale est exprimée en part dans l’emploi total en 2018 (ou la dernière année pour laquelle des données sont disponibles), qui indique l’exposition du pays au choc économique.

Deux indicateurs viennent compléter cet éclairage en mettant en évidence certains aspects régionaux et sectoriels. Ainsi, le profil-pays attire l'attention sur la région (niveau territorial 2, TL2) affichant la plus forte proportion d’emplois menacés par la pandémie, sur la base des informations figurant dans les Perspectives régionales de l’OCDE 2021 (OECD, 2021[7]) et du rapport Création d’emplois et développement économique local, 2020 : Reconstruire en mieux (OECD, 2020[8]). Il donne également à voir la contribution directe du tourisme en part de l’emploi total en 2019 (ou dernière année pour laquelle des données sont disponibles), à partir de la Base de données des statistiques de l’OCDE sur le tourisme (OECD, 2021[9]).

Les entreprises, les territoires et les entrepreneurs les plus engagés dans les échanges internationaux et les longues chaînes de valeur mondiales (CVM) ont été les plus fragilisés (chapitre 3).

L’exposition d’un pays aux échanges et aux CVM est estimée sur la base de la part des PME dans la valeur des exportations et des importations, et de la part des PME dans la valeur des exportations et des importations des CVM longues. On entend par « CVM longues » les dix CVM les plus longues selon le modèle des entrées-sorties (TIES) entre pays de l’OCDE (OECD, 2018[10]) (De Backer and Miroudot, 2013[11]) et sur la base des rubriques à deux chiffres de la Classification internationale type, par industrie, de toutes les branches d’activité économique, révision 4 (CITI Rév. 4), à savoir : fabrication de textiles (13), fabrication d’articles d’habillement (14), fabrication de cuir et d’articles de cuir (15), fabrication d’articles en caoutchouc et en matières plastiques (22), fabrication de produits métallurgiques de base (24), fabrication d’ordinateurs, d’articles électroniques et optiques (26), fabrication de matériels électriques (27), fabrication de machines et de matériel (28), construction de véhicules automobiles, de remorques et semi-remorques (29), et fabrication d’autres matériels de transport (30). Les données ont trait à l’année 2018 (ou dernière année pour laquelle des données sont disponibles) et sont tirées de la Base de données de l’OCDE sur le commerce international par caractéristiques économiques des entreprises (OECD, 2021[12]).

Le profil-pays s’intéresse également au poids économique des filiales étrangères via leurs activités d’acheteurs ou de fournisseurs au niveau local. Les chiffres correspondant à la part des filiales étrangères s’approvisionnant localement et à la part de la production des filiales étrangères utilisée au niveau national portent sur 2016 et les calculs sont fondés sur la Base de données analytique sur l’activité des entreprises multinationales (AEMN) de l’OCDE (OECD, 2017[13]).

S’agissant des pays dont les données sur l’activité des filiales étrangères (données AEMN) et sur la part des PME dans la valeur des exportations et des importations (données TEC) ne sont pas disponibles, les facteurs de vulnérabilité structurelle sont déterminés à l’aide de la Base de données sur les échanges en valeur ajoutée (TiVA). Plus précisément, les pays sont comparés sur la base de 1) l’importance de leurs liens en amont au sein des CVM (représentée par la part d’importations dans les exportations, c’est-à-dire la valeur ajoutée étrangère incorporée dans les exportations brutes, en pourcentage des exportations brutes totales) ; 2) l’importance de leurs liens en aval au sein des CVM (représentée par la valeur ajoutée locale incorporée dans les exportations des entreprises étrangères en pourcentage des exportations brutes totales) ; 3) leur dépendance à la demande finale étrangère (représentée par la part de la valeur ajoutée locale incorporée dans la demande finale étrangère) ; et 4) l’importance des importations d’intrants intermédiaires dans la compétitivité internationale (représentée par la part d’importations d’intrants intermédiaires réexportés dans les importations totales d’intrants intermédiaires).

La troisième rubrique porte sur les sources de résilience des PME, à savoir,1) leur état de préparation à la transformation numérique, 2) leurs réserves de liquidités, et/ou l’accès éventuel à des mesures de soutien à la trésorerie ; 3) l’existence dans le pays de conditions-cadres propices à l’entrepreneuriat ; et 4) la disponibilité sur le marché du travail de compétences utiles à l’innovation et leur utilisation optimale.

La crise du COVID-19 a considérablement accéléré la transformation numérique des PME et celles qui étaient déjà présentes en ligne ou ont su adapter rapidement leurs produits et processus au monde numérique ont davantage été en mesure de préserver leur activité et leurs revenus dans la tourmente (OECD, 2021[14]) (chapitre 1). L’état de préparation à la transformation numérique est estimé à partir de l’adoption de certaines technologies numériques par les petites entreprises (de 1 à 9 salariés) avant la pandémie. En effet, tous pays confondus, le taux d’adoption du numérique est systématiquement plus faible dans les petites entreprises et les écarts dans la diffusion des TIC sont relativement constants pour toutes les catégories de taille des entreprises (OECD, 2021[14]). La comparaison est établie au regard de la population d’entreprises la plus susceptible d’accuser un retard dans la transition numérique.

Les technologies numériques prises en compte sont : 1) la connexion haut débit, c’est-à-dire le pourcentage de petites entreprises disposant d’un débit descendant de 100 Mbit/s minimum ; 2) les médias sociaux, c’est-à-dire le pourcentage de petites entreprises utilisant les médias sociaux ; 3) le commerce électronique, à savoir le pourcentage de petites entreprises recevant des commandes via les réseaux informatiques ; et 4) l’infonuagique, c’est-à-dire le pourcentage de petites entreprises achetant des services infonuagiques. Ces quatre technologies ont été retenues pour leur rôle particulier dans la transformation numérique des PME (OECD, 2021[14]). En effet, la connexion haut débit est indispensable au transfert de (gros volumes) de données, à la communication en temps réel, et à l’utilisation d’autres technologies numériques. Les inégalités d’accès au haut débit sont l’un des principaux facteurs associés à la fracture numérique entre entreprises et entre secteurs d’activité, et aux écarts de valeur ajoutée sectorielle. Les médias sociaux et la vente en ligne constituent les premiers jalons de la transformation numérique des PME, sachant que les entreprises dématérialisent d’abord leurs fonctions marketing. De son côté, l’infonuagique sert de plateforme technologique et aide les PME à renforcer leurs capacités informatiques et à accéder à des solutions numériques à moindre coût.

Les indicateurs relatifs à l’adoption du numérique proviennent de la Base de données de l’OCDE sur l’accès et utilisation des TIC par les entreprises (OECD, 2021[15]). Ils sont présentés sur une courbe d’adoption stylisée qui indique des avantages potentiels croissants pour les précurseurs (16 % de la population totale) et une première majorité d’entreprises converties (34 %) puis des gains décroissants pour la dernière majorité d’adoptants (34 %) et les retardataires (16 %). Cette courbe illustre la théorie de la diffusion de l’innovation de Rogers, selon laquelle il existe un seuil au-delà duquel l’adoption d’une innovation produit des rendements décroissants (en termes de parts de marché) (Rogers, 1962[16]).

La crise du COVID-19 a notamment entraîné une crise de liquidités pour les PME, la plupart ne disposant que de quelques mois de réserves pour payer les charges et les salaires alors mêmes que leur chiffre d’affaires s’effondrait. Les réserves de liquidités des PME sont estimées à partir de la marge bénéficiaire, c’est-à-dire l’excédent brut d’exploitation des entreprises de 1 à 249 salariés dans l’industrie (sauf construction) en pourcentage de leur production. Les données sont extraites de la Base de données de l’OCDE sur les statistiques structurelles et démographiques des entreprises (OECD, n.d.[4]).

Les PME ayant bénéficié d’aides publiques au cours de l’année ont été davantage susceptibles de maintenir leur activité et de ne pas mettre la clé sous la porte (chapitre 1). L’accès des PME aux mesures de soutien à la trésorerie dans un pays donné est estimé à partir de la proportion de PME ayant bénéficié 1) d’aides publiques (au sens large) ; 2) d’aides publiques sous forme de subventions ; 3) d’aides publiques sous forme de crédit ou report de paiements ; 4) d’aide publique non financière (information, assistance technique ou services de conseil…). Les données sont tirées des réponses apportées à l’enquête The Future of Business Survey de décembre 2020, menée auprès de 18 millions d’entreprises disposant d’une page Facebook et exerçant dans les pays de l’OCDE et autres (Facebook, OECD and World Bank, 2020[17]).

Les conditions-cadres administratives et réglementaires jouent un rôle central dans l’entrepreneuriat, notamment en période de relance, lorsque la dynamique des entreprises encourage une réaffectation optimale des ressources vers les entreprises les plus efficientes (OECD, 2019[18]). Pour évaluer les conditions-cadres de l’entrepreneuriat on utilise un certain nombre d’indicateurs permettant de mesurer d'une part la simplification et l’évaluation de le la réglementation (indice composite, échelle de 1 à 6, soit de la réglementation la plus complexe à la plus simple) ; et d’autre part la charge administrative pour les jeunes entreprises (indice composite, échelle de 1 à 6, soit de la charge la moins lourde à la plus lourde), le coût de création d’une entreprise (en pourcentage du revenu par habitant), la solidité du cadre juridique de l’insolvabilité (indice composite, échelle de 1 à 6, soit du moins solide au plus solide), et le coût de règlement de l’insolvabilité (en pourcentage du patrimoine). Les deux premiers indicateurs proviennent de la Base de données de l’OCDE sur la réglementation des marchés de produits (OECD, 2021[19])) ; les quatre derniers du rapport Doing Business 2020 de la Banque mondiale (World Bank, 2020[20]).

Tous les indicateurs sont présentés sous forme d’indices comparatifs exprimés sur une échelle commune allant de 0 à 200 (la valeur 0 correspondant au chiffre le plus faible de l’OCDE, la valeur 100 à la médiane et la valeur 200 au chiffre le plus élevé) afin de permettre les comparaisons. Il s’agit de la même méthode que celle utilisée pour les Perspectives SME&E de 2019 (OECD, 2019[18]).

Soient Xc,t la valeur du pays c au moment t, et Xmin,t , Xmed, t et Xmax,t respectivement les valeurs minimales, médianes et maximales de l’OCDE au moment t, l’indice du pays Ic,t est calculé comme suit :

Si Xc,t>Xmed,t alors

Ic,t=100+(Xc,t-Xmed,t)/Xmax,t-Xmed,t*100

Si Xc,t<Xmed,t alors

Ic,t=100-(Xc,t-Xmed,t)/Xmin,t-Xmed,t*100

Dès lors, les graphiques comparatifs font ressortir la position et la dispersion des cinq valeurs les plus élevées (Élevé) et des cinq valeurs les plus faibles (Faible) de l’OCDE. La position relative du pays est indiquée par un point. En l’absence de données disponibles, le point, donc la position du pays dans le classement, n’apparaît pas sur le graphique.

Il arrive que l’indice pays soit inversé pour les indicateurs qui rendent compte d’obstacles potentiels aux performances des PME. C’est notamment le cas de la charge administrative, du coût de création d’une entreprise et du coût de règlement de l’insolvabilité.

La disponibilité et l’utilisation de compétences utiles à l’innovation ont été décisives pour la résilience des PME tentant de s’adapter aux nouvelles conditions d’activité. Elles le seront tout autant pendant la phase de relance. Pour un pays donné, les compétences utiles à l’innovation sont mesurées à l’aide de deux séries d’indicateurs.

Premièrement, les capacités entrepreneuriales perçues parmi la population adulte, c’est-à-dire le pourcentage des 18-64 ans estimant disposer des compétences et connaissances nécessaires pour créer une entreprise. Les données proviennent de l’enquête sur la population adulte du Global Entrepreneurship Monitor (GEM) (Global Entrepreneurship Monitor, 2021[21]).

Deuxièmement, l’existence d’une pénurie ou d’un excédent de compétences utiles à l’innovation dans le pays, établie sur la base des indices composites de la Base de données de l’OCDE sur les compétences pour l’emploi (OECD, 2018[22]). Une valeur positive indique une pénurie de compétences et une valeur négative un excédent. Plus le chiffre en valeur absolue est élevé, plus le déséquilibre est important. Les résultats sont présentés sur une échelle graduée de -1 à +1. La valeur maximale correspond à la pénurie maximale de compétences observée dans 31 pays de l’OCDE et sur les différentes dimensions des compétences. Les données se rapportent à 2015.

Les compétences d’innovation prises en compte dans l’analyse comparative sont les suivantes : 1) compétences en informatique et électronique, à savoir connaissance des circuits imprimés, des processeurs, des puces, du matériel électronique, et du matériel et des logiciels informatiques notamment des applications et de la programmation ; 2) adaptabilité/flexibilité ; et 3) aptitude à résoudre des problèmes complexes, c’est-à-dire capacité développée à résoudre des problèmes nouveaux, dont on ne connait pas tous les paramètres, dans des conditions réelles et complexes.

Tous les indicateurs sont présentés sous forme d’indices comparatifs, à l’instar du cadre de l’entrepreneuriat (voir plus haut) selon la même méthode que celle utilisée dans les Perspectives SME&E 2019 (OECD, 2019[18]). Pénurie et excédent de compétences sont traités de la même manière (convertis en valeurs absolues) afin de mettre en évidence les déséquilibres du marché du travail. L’indice pays est inversé de façon à rendre compte des obstacles potentiels aux performances des PME.

Les profils-pays des Perspectives sur les PME et l’entrepreneuriat 2021 ont été élaborés à partir des tout derniers travaux et données disponibles au moment de la rédaction. Cela étant, en raison de la disparité des calendriers et des processus de collecte des données, les données servant aux comparaisons peuvent ne pas se rapporter à la même année pour tous les indicateurs. Pour les indicateurs relatifs aux conditions d’activité des PME, les données ont été prises en compte jusqu’au 16 avril 2021.

Certains éléments intéressants peuvent être couverts de façon inégale par les statistiques dans la mesure où il n’existe pas de sources primaires dans tous les pays. D’autres indicateurs pourraient être proposés.

Références

[11] De Backer, K. and S. Miroudot (2013), “Mapping Global Value Chains”, OECD Trade Policy Papers, No. 159, OECD Publishing, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/5k3v1trgnbr4-en.

[17] Facebook, OECD and World Bank (2020), Global State of Small Business Report, https://dataforgood.fb.com/wp-content/uploads/2020/07/GlobalStateofSmallBusinessReport.pdf.

[21] Global Entrepreneurship Monitor (2021), Adult Population Survey (APS), https://www.gemconsortium.org/wiki/1141.

[1] Hale, T. et al. (2021), “A global panel database of pandemic policies (Oxford COVID-19 Government Response Tracker)”, Nature Human Behaviour, Vol. 5/4, pp. 529-538, https://doi.org/10.1038/s41562-021-01079-8.

[15] OECD (2021), “ICT Access and Use by Businesses”, OECD Telecommunications and Internet Statistics (database), https://dx.doi.org/10.1787/9d2cb97b-en (accessed on 9 December 2021).

[23] OECD (2021), Indicators of Product Market Regulation, https://www.oecd.org/economy/reform/indicators-of-product-market-regulation/.

[7] OECD (2021), OECD Regional Outlook 2021 (forthcoming), OECD Publishing, Paris.

[3] OECD (2021), One year of SME policy responses to COVID-19: Lessons learned for going forward, Annex I: Timeline of Country SME Policy Responses between February 2020-February 2021.

[19] OECD (2021), Tackling coronavirus (COVID-19) OECD hub, http://www.oecd.org/coronavirus/en/ (accessed 15 March 2021).

[14] OECD (2021), The Digital Transformation of SMEs, OECD Studies on SMEs and Entrepreneurship, OECD Publishing, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/bdb9256a-en.

[24] OECD (2021), The Digital Transformation of SMEs, OECD Studies on SMEs and Entrepreneurship, OECD Publishing, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/bdb9256a-en.

[2] OECD (2021), “Timely indicators of entrepreneurship”, Structural and Demographic Business Statistics (database), https://dx.doi.org/10.1787/b1bfd8c5-en (accessed on 9 December 2021).

[9] OECD (2021), Tourism Statistics Database, https://www.oecd.org/cfe/tourism/tourism-statistics.htm.

[12] OECD (2021), Trade by Enterprise Characteristics (TEC) Database, http://oe.cd/tec.

[8] OECD (2020), Job Creation and Local Economic Development 2020: Rebuilding Better, OECD Publishing, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/b02b2f39-en.

[6] OECD (2020), Statistical Insights: Small, Medium and Vulnerable, Entrepreneurship and Business Statistics, https://www.oecd.org/sdd/business-stats/statistical-insights-small-medium-and-vulnerable.htm.

[18] OECD (2019), OECD SME and Entrepreneurship Outlook 2019, OECD Publishing, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/34907e9c-en.

[10] OECD (2018), OECD Inter-Country Input-Output (ICIO) Tables, http://oe.cd/icio.

[22] OECD (2018), Skills for Jobs Database, https://www.oecdskillsforjobsdatabase.org/#FR/_.

[13] OECD (2017), Activity of Multinational Enterprises (AMNE) Database, https://www.oecd.org/industry/amne.htm.

[5] OECD (n.d.), OECD Labour Force Statistics, OECD Publishing, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/23083387.

[4] OECD (n.d.), Structural and Demographic Business Statistics, OECD Publishing, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/sdbs-data-en.

[16] Rogers, E. (1962), Diffusion of Innovations, Free Press, New York.

[20] World Bank (2020), Doing Business 2020 - Starting a Business, https://www.doingbusiness.org/en/reports/global-reports/doing-business-2020.

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