Contexte

Lors de la 15e Conférence des Parties (COP15) de la CCNUCC, qui s’est tenue à Copenhague en 2009, les pays développés se sont engagés à atteindre un objectif collectif consistant à mobiliser 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 pour l’action climatique dans les pays en développement, dans le cadre d’actions d’atténuation significatives et de transparence sur la mise en œuvre (CCNUCC, 2009[1]). Cet objectif a été formalisé lors de la COP16 à Cancún (UNFCCC, 2010[2]). Lors de la COP21 à Paris, il a ensuite été réitéré et prolongé jusqu’en 2025 (CCNUCC, 2015[2]).

Depuis 2015, l’OCDE a produit, à la demande des pays donateurs, des analyses des progrès accomplis dans la réalisation de cet objectif. Ces analyses reposent sur un cadre comptable robuste, conforme aux conclusions de la COP24 convenues par toutes les parties à l’Accord de Paris en ce qui concerne les sources de financement et les instruments financiers permettant de comptabiliser les ressources financières fournies et mobilisées par des interventions publiques (CCNUCC, 2019[3]). Les chiffres de l’OCDE rendent compte de quatre composantes distinctes du financement climatique fourni et mobilisé par les pays développés (voir le Tableau 2.2) : le financement climatique public bilatéral, le financement climatique public multilatéral attribué aux pays développés, les crédits à l’exportation liés au climat bénéficiant d’un soutien public, et le financement privé mobilisé par le financement climatique public bilatéral et multilatéral, attribué aux pays développés.

En raison des délais de communication officielle des différents ensembles de données nécessaires au niveau des activités (voir le tableau ci-dessous), les données pour 2020, l’année cible de l’objectif, ne seront pas disponibles avant 2022. À ce moment-là, une analyse approfondie sera menée afin de tirer des enseignements utiles pour la période allant jusqu’à 2025. Une telle analyse pourrait également évaluer dans quelle mesure la crise du COVID-19 et ses suites ont pu avoir un impact sur le financement du climat par rapport à l’objectif de 100 milliards USD. En attendant, le présent rapport fournit une brève mise à jour technique des chiffres agrégés en ajoutant 2019 à la série chronologique 2013-18 disponible dans la publication précédente (OCDE, 2021[4]). Ce rapport inclut également des données relatives au financement public bilatéral des États-Unis en faveur du climat en 2018. Ces données n’étaient pas disponibles auparavant et avaient été estimées comme étant le niveau moyen des financements publics bilatéraux des États-Unis pour le climat sur la période 2016-2017 (voir (OCDE, 2021[4])). Le financement climatique public bilatéral réel des États-Unis en 2018 était inférieur de 0.6 milliard USD à cette estimation.

Ce rapport a été préparé conjointement par les Directions de l’environnement et de la coopération au développement de l’OCDE. Il a également bénéficié des données 2019 fournies par la Direction des échanges et de l’agriculture de l’OCDE (pour la plupart des crédits à l’exportation) ainsi que par les pays donateurs (déclaration avancée des financements publics bilatéraux pour le climat).

Disclaimers

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Note de la Turquie
Les informations figurant dans ce document qui font référence à « Chypre » concernent la partie méridionale de l’Ile. Il n’y a pas d’autorité unique représentant à la fois les Chypriotes turcs et grecs sur l’Ile. La Turquie reconnaît la République Turque de Chypre Nord (RTCN). Jusqu’à ce qu'une solution durable et équitable soit trouvée dans le cadre des Nations Unies, la Turquie maintiendra sa position sur la « question chypriote ».

Note de tous les États de l’Union européenne membres de l’OCDE et de l’Union européenne
La République de Chypre est reconnue par tous les membres des Nations Unies sauf la Turquie. Les informations figurant dans ce document concernent la zone sous le contrôle effectif du gouvernement de la République de Chypre.

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