Indicateur A4. Quel avantage salarial le niveau de formation procure-t-il ?

Les femmes ne gagnent autant que les hommes dans aucun pays membre de l’OCDE. Chez les non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, les femmes qui travaillent (à temps plein ou à temps partiel) gagnent en moyenne 66 % de la rémunération des hommes dans les pays de l’OCDE. Ce différentiel salarial de 34 % entre les sexes est légèrement supérieur à celui qui s’observe aux niveaux de formation plus élevés : 31 % chez les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire et 30 % chez les diplômés de l’enseignement tertiaire (OCDE, 2021[1])

Le différentiel salarial tend à être moindre entre les femmes et les hommes chez les actifs occupés à plein temps toute l’année, mais les femmes sont plus susceptibles que les hommes de travailler à temps partiel. Dans les pays de l’OCDE, le pourcentage de 25-64 ans actifs occupés à temps partiel ou une partie de l’année seulement s’élève en moyenne à 27 % chez les femmes et à 15 % chez les hommes (OCDE, 2021[1]). Chez les actifs occupés à temps plein, les femmes ne gagnent en moyenne que 76 % de la rémunération des hommes dans l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire et n’en gagnent en moyenne que 78 % dans l’effectif non-diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou diplômé de ce niveau ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire (voir le Graphique A4.1).

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1. Rémunération nette d’impôts sur le revenu. 

2. L'année de référence n'est pas 2013, mais 2014 pour l'Allemagne, la Lettonie, le Mexique, les Pays-Bas et la Pologne ; et 2012 pour l'Australie. 

3. L'année de référence n'est pas 2019. Consulter le tableau source pour de plus amples informations. 

4. Rupture des séries chronologiques.

Les pays sont classés par ordre décroissant de la rémunération en 2019 des femmes âgées de 25 à 64 ans en pourcentage de celle des hommes de ce même groupe d'âge.

Source : OCDE (2021), tableau A4.3 et Base de données de Regards sur l'éducation, http://stats.oecd.org/. Consulter la section « Source » pour tout complément d’information et l’annexe 3 pour les remarques (https://www.oecd.org/education/education-at-a-glance/EAG2021_Annex3_ChapterA.pdf).

Chez les actifs occupés à temps plein, le niveau de rémunération varie fortement entre les femmes et les hommes. Dans près de la moitié des pays de l’OCDE, c’est dans l’effectif non diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire que le différentiel salarial entre les hommes et les femmes est le moins important. C’est le cas au Chili, en Hongrie et en République tchèque, où ce différentiel salarial est plus de 10 points de pourcentage moins élevé que dans l’effectif diplômé de l’enseignement tertiaire. C’est chez les diplômés de l’enseignement tertiaire que le différentiel salarial entre les sexes est le plus important dans plus de la moitié des pays de l’OCDE. L’Australie, le Canada, le Costa Rica, l’Estonie, Israël, la Lettonie, le Mexique et le Royaume-Uni sont les seuls pays où la rémunération des femmes est plus proche de celle des hommes chez les diplômés de l’enseignement tertiaire que chez les moins diplômés (voir le Graphique A4.1).

Les raisons qui expliquent ces différentiels salariaux entre les sexes résident dans les stéréotypes sexistes, les conventions sociales et la discrimination envers les femmes, mais également dans les différences de domaines d’études entre les hommes et les femmes. Les stéréotypes sexistes et les conventions sociales peuvent aussi intervenir dans les différences de domaines d’études entre les hommes et les femmes. Les hommes sont plus nombreux que les femmes à avoir opté pour des domaines d’études plus rémunérateurs comme l’ingénierie, les industries de transformation et la production ou les technologies de l’information et de la communication (TIC), alors que les femmes sont plus nombreuses à avoir choisi des domaines d’études moins rémunérateurs comme l’éducation et les lettres et arts. La rémunération des femmes reste toutefois inférieure à celle des hommes même dans un domaine d’études identique (OCDE, 2019[2]). D’autres raisons ont trait à la difficulté de concilier des responsabilités professionnelles avec les responsabilités familiales. Pour honorer leurs différents engagements, les femmes sont plus susceptibles d’opter pour des carrières moins prenantes qui leur laissent une plus grande souplesse, de sorte qu’elles gagnent moins que les hommes à niveau égal de formation (OCDE, 2016[3]).

Depuis quelques années, la question des écarts salariaux entre les sexes a pris de l'importance. De nombreux pays ont adopté des politiques visant à réduire les différentiels salariaux entre les hommes et les femmes. Certains pays ont pris des mesures concrètes, notamment au sujet de la transparence des rémunérations, pour promouvoir l’égalité salariale entre les hommes et les femmes (OCDE, 2018[4]). Dans la plupart des pays de l’OCDE dont les données sont disponibles, le différentiel salarial entre les diplômées et les diplômés de l’enseignement tertiaire a diminué entre 2013 et 2019. Toutefois, les différentiels salariaux restent problématiques, car le différentiel moyen n’a diminué que de 2 points de pourcentage environ. Il n’a diminué de plus de 5 points de pourcentage qu’en Australie, au Chili, au Costa Rica, en Estonie, en Israël, au Luxembourg et au Mexique et a même augmenté en Allemagne, en Espagne, en Irlande, en Italie, au Royaume-Uni et en Turquie (voir le Graphique A4.2).

Une asymétrie importante dans la répartition des actifs entre les catégories de rémunération est le signe d’inégalités, qui peuvent affecter la cohésion sociale des communautés et influer fortement sur la croissance économique. La variation de la rémunération entre les niveaux de formation montre dans quelle mesure les rémunérations se concentrent autour de la rémunération médiane nationale. La « rémunération médiane » est calculée sur la base de la rémunération de tous les actifs occupés (à temps plein et à temps partiel), sans contrôle des différences de temps de travail.

La probabilité de gagner moins que la rémunération médiane diminue sous l’effet de l’élévation du niveau de formation. En moyenne, 68 % des diplômés de l’enseignement tertiaire gagnent plus que la rémunération médiane ; cette probabilité chute à 44 % chez les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire et à 27 % chez les non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire dans les pays de l’OCDE (OCDE, 2021[1]). La différence est plus frappante encore si l’analyse porte sur les actifs qui gagnent deux fois plus que la rémunération médiane. Dans les pays de l’OCDE, le pourcentage d’actifs qui gagnent le double de la rémunération médiane s’élève en moyenne à 24 % chez les diplômés de l’enseignement tertiaire, mais à 7 % seulement chez les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire et à 3 % chez les non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire (voir le Tableau A4.2).

La répartition des actifs occupés entre les catégories de rémunération est plus asymétrique dans certains pays que dans d’autres. Plus de 80 % des diplômés de l’enseignement tertiaire gagnent plus que la rémunération médiane au Chili, en Colombie, au Costa Rica, au Mexique et au Portugal (OCDE, 2021[1]). De surcroît, plus de 50 % d’entre eux gagnent plus du double de la rémunération médiane au Costa Rica et au Mexique (voir le Tableau A4.2). Dans ces pays, le pourcentage de diplômés de l’enseignement tertiaire est nettement moins élevé que la moyenne de l’OCDE (voir l’indicateur A1).

À l’autre extrême de la répartition des actifs entre les catégories de rémunération, les moins instruits sont généralement les plus pénalisés. Dans les pays de l’OCDE, le pourcentage d’actifs qui gagnent au plus la moitié de la rémunération médiane s’établit en moyenne à 10 % chez les diplômés de l’enseignement tertiaire, mais à 27 % chez les non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire (voir le Tableau A4.2).

Chez les non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, le pourcentage d’actifs qui gagnent au plus la moitié de la rémunération médiane varie sensiblement entre les pays de l’OCDE : il atteint 50 % en Norvège, 43 % en Allemagne et 41 % aux États-Unis, mais ne représente que 10 % en Belgique, 9 % en Lettonie et au Portugal et 0 % en Pologne et en Slovénie (voir le Graphique A4.3 et le Tableau A4.2).

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Remarque: Par rémunération médiane, on entend la rémunération de l'ensemble des actifs occupés sans ajustement pour tenir compte des différences de nombre d'heures travaillées.

1. Rémunération nette d’impôts sur le revenu.

2. L'année de référence n'est pas 2019. Consulter le tableau source pour de plus amples informations.

Les pays sont classés par ordre décroissant du pourcentage d'adultes non diplômés du deuxième cycle du secondaire dont la rémunération est inférieure ou égale à la moitié de la rémunération médiane.

Source : OCDE (2021), tableau A4.2. Consulter la section « Source » pour tout complément d’information et l’annexe 3 pour les remarques (https://www.oecd.org/education/education-at-a-glance/EAG2021_Annex3_ChapterA.pdf).

Dans les pays de l’OCDE, les 25-64 ans actifs occupés à temps plein gagnent en moyenne 22 % de moins que les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire s’ils ne sont pas diplômés de ce niveau, mais 57 % de plus qu’eux s’ils sont diplômés de l’enseignement tertiaire (voir le Tableau A4.1).

Dans l’ensemble, le handicap salarial des non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire varie peu entre les pays, contrairement à l’avantage salarial des diplômés de l’enseignement tertiaire. Le handicap salarial relatif des non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire est de l’ordre de 33 % en République slovaque et en République tchèque (le plus important de tous les pays de l’OCDE), mais est inférieur à 10 % en Finlande, en France, en Irlande, en Lettonie, en Lituanie et en Nouvelle-Zélande. En Finlande, les non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire gagnent autant que les diplômés de ce niveau d’enseignement (voir le Tableau A4.1).

Un diplôme tertiaire procure un avantage salarial important dans la plupart des pays de l’OCDE. L’avantage salarial des actifs occupés à temps plein est le plus important au Chili, en Colombie et au Costa Rica, où les diplômés de l’enseignement tertiaire gagnent plus de deux fois plus que les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire (voir le Tableau A4.1). Dans ces trois pays, le pourcentage de diplômés de l’enseignement tertiaire compte parmi les moins élevés des pays de l’OCDE (moins de 25 %), ce qui pourrait expliquer en partie le grand avantage salarial qui est associé à ce niveau de formation (voir l’indicateur A1). Chez les actifs occupés à temps plein, l’avantage salarial des diplômés de l’enseignement tertiaire par rapport aux diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire est en revanche inférieur à 30 % en Australie, au Danemark, en Estonie, en Norvège et en Suède (voir le Tableau A4.1).

L’avantage salarial des diplômés de l’enseignement tertiaire augmente aussi avec le niveau de l’enseignement tertiaire. Dans la plupart des pays de l’OCDE, les diplômés de l’enseignement tertiaire qui travaillent à temps plein gagnent plus après un master ou un doctorat, ou formation équivalente, qu’après une licence, ou formation équivalente, et après une licence qu’après un cursus de cycle court. Les diplômés de l’enseignement tertiaire de cycle court ne gagnent en moyenne que 23 % de plus que les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire dans les pays de l’OCDE. L’avantage salarial des diplômés de l’enseignement tertiaire atteint 45 % après une licence, ou formation équivalente, et 95 % après un master ou un doctorat, ou formation équivalente. Ce constat général souffre quelques exceptions. Les actifs occupés à temps plein diplômés de l’enseignement tertiaire de cycle court gagnent moins que les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire en Estonie et au Portugal, mais plus que les diplômés de l’enseignement tertiaire en licence en Autriche, au Danemark, en Finlande, en Grèce, en Norvège et aux Pays-Bas (voir le Tableau A4.1).

L’élévation du niveau de formation est également associée à une progression plus rapide de la rémunération pendant la carrière, de sorte que les différentiels salariaux tendent à augmenter avec l’âge entre les niveaux de formation. Chez les actifs occupés à temps plein ou à temps partiel, les diplômés de l’enseignement tertiaire gagnent en moyenne 38 % de plus que les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire dans le groupe d’âge des 25-34 ans et 70 % de plus dans le groupe d’âge des 45-54 ans dans les pays de l’OCDE. L’accroissement de leur rémunération entre ces deux groupes d’âge s’observe dans tous les pays de l’OCDE, sauf au Royaume-Uni, même si le différentiel varie sensiblement entre les pays : il est inférieur à 20 points de pourcentage au Canada, en Espagne, en Estonie, aux États-Unis et en France, mais supérieur à 70 points de pourcentage au Chili et en Colombie (OCDE, 2021[1]).

Dans la plupart des pays de l’OCDE, l’avantage salarial des actifs plus âgés s’explique essentiellement par les barèmes progressifs selon l’ancienneté ainsi que par l’augmentation des responsabilités et de l’expérience professionnelle (OCDE, 2019[5]). Il est toutefois possible aussi que l’avantage salarial ait diminué chez les plus jeunes étant donné que la concurrence est plus rude sur le marché du travail du fait de l’expansion rapide de l’enseignement tertiaire (Bar-Haim, Chauvel et Hartung, 2019[6]). Dans les pays de l’OCDE, l’avantage salarial des jeunes diplômés de l’enseignement tertiaire a diminué en moyenne de 6 points de pourcentage environ entre 2013 et 2019. Il a diminué de moins de 10 points de pourcentage dans près de la moitié des pays de l’OCDE. La Hongrie et la Turquie sont les deux seuls pays où l’avantage salarial des jeunes diplômés de l’enseignement tertiaire a fortement diminué (de 26 et 34 points de pourcentage, respectivement). L’avantage salarial des jeunes diplômés de l’enseignement tertiaire a légèrement augmenté durant cette période en Belgique, au Canada, au Costa Rica, au Danemark, en Espagne, aux États-Unis, en Finlande, en France, en Irlande, aux Pays-Bas, en République slovaque et au Royaume-Uni (voir le Graphique A4.4).

Les immigrés éprouvent plus de difficultés à trouver du travail que les individus nés dans le pays, car ils rencontrent divers problèmes, dont la reconnaissance des diplômes étrangers, le manque de compétences, la barrière de la langue ou la discrimination à l’embauche. C’est pourquoi ils sont prêts à accepter le moindre poste (à temps plein) qui leur est proposé, ce qui affecte leur niveau de rémunération par rapport aux individus nés dans le pays (OCDE, 2017[7]).

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1. L'indice 100 se rapporte à la combinaison des niveaux 3 et 4 dans la classification des niveaux de formation de la CITE 2011. Consulter la liste des niveaux de la CITE dans le Guide du lecteur.

2. L'année de référence n'est pas 2019. Consulter la Base de données de Regards sur l'éducation pour de plus amples informations.

3. Rémunération nette d’impôts sur le revenu.

4. L'année de référence n'est pas 2013, mais 2014 pour l'Allemagne, la Lettonie, le Mexique, les Pays-Bas et la Pologne ; et 2012 pour l'Australie.

Les pays sont classés par ordre décroissant de la rémunération relative en 2019 des 25-34 ans diplômés de l'enseignement tertiaire.

Source : OCDE (2021), Base de données de Regards sur l'éducation, http://stats.oecd.org/. Consulter la section « Source » pour tout complément d’information et l’annexe 3 pour les remarques (https://www.oecd.org/education/education-at-a-glance/EAG2021_Annex3_ChapterA.pdf).

Dans les pays de l’OCDE, les non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire qui travaillent à temps plein gagnent en moyenne 11 % de moins s’ils sont nés à l’étranger que s’ils sont nés dans le pays. L’avantage salarial des actifs nés dans le pays est supérieur à 30 % au Luxembourg et au Royaume-Uni. En revanche, les non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire qui travaillent à temps plein gagnent un peu plus s’ils sont nés à l’étranger que s’ils sont nés dans le pays au Chili, en Israël, en Suisse et en Turquie (voir le Graphique A4.5).

Dans tous les pays de l’OCDE, sauf au Chili, en Israël et en Turquie, les diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement post-secondaire non tertiaire gagnent moins aussi s’ils sont nés à l’étranger que s’ils sont nés dans le pays. De plus, le différentiel salarial entre les actifs nés à l’étranger et nés dans le pays est comparable à celui qui s’observe chez les non-diplômés du deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Le Royaume-Uni est le seul pays où ce différentiel diminue de plus de 25 points de pourcentage (de 36 % à 10 %) (voir le Graphique A4.5).

Les diplômés de l’enseignement tertiaire gagnent autant voire plus s’ils sont nés à l’étranger plutôt que dans le pays au Chili, en Colombie, aux États-Unis, en France, en Slovénie, en Suisse et en Turquie. Au Chili, les actifs diplômés de l’enseignement tertiaire gagnent 47 % de plus s’ils sont nés à l’étranger que s’ils sont nés dans le pays (voir le Graphique A4.5).

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Remarque : Seuls sont présentés dans ce graphique les pays disposant de données à partir de 2017.

1. L'année de référence n'est pas 2019. Consulter le tableau source pour de plus amples informations.

2. Rémunération nette d’impôts sur le revenu.

3. Les données se rapportent aux actifs occupés à temps plein ou partiel.

4. Rupture des séries chronologiques.

Les pays sont classés par ordre décroissant de la rémunération des actifs occupés nés à l'étranger diplômés de l'enseignement tertiaire en pourcentage de celle des actifs occupés nés dans le pays diplômés de ce même niveau d'enseignement.

Source : OCDE (2021), tableau A4.4. Consulter la section « Source » pour tout complément d’information et l’annexe 3 pour les remarques (https://www.oecd.org/education/education-at-a-glance/EAG2021_Annex3_ChapterA.pdf).

Le terme « adultes » désigne la population âgée de 25 à 64 ans ; et l’expression « jeunes (adultes) », la population âgée de 25 à 34 ans.

Le niveau de formation correspond au plus haut niveau d’enseignement dont les individus sont diplômés.

Niveaux d'enseignement : les niveaux de la CITE 2011 sont tous décrits dans le Guide du lecteur, au début du présent rapport.

L’analyse de la rémunération relative par niveau de formation et de la répartition des actifs entre les catégories de rémunération est basée sur les actifs occupés à temps plein et à temps partiel. Le temps de travail n’est pas contrôlé, alors qu’il peut influer sur la rémunération en général et sur la répartition en particulier. L’analyse des écarts de rémunération entre les hommes et les femmes porte uniquement sur les actifs occupés à temps plein. Concernant la rémunération des actifs occupés à temps plein, les pays ont précisé s’ils se sont basés sur une définition spécifique de la condition d’actif occupé à temps plein ou sur le temps de travail hebdomadaire minimal.

La période de référence des données sur les rémunérations est annuelle, mensuelle ou hebdomadaire, selon les pays. La longueur de la période de référence varie aussi. Dans la plupart des pays, les données se rapportent aux revenus avant impôts. La rémunération des travailleurs indépendants est exclue des chiffres de nombreux pays ; il n’existe pas de méthode simple et comparable qui permette de faire la distinction entre la rémunération et le rendement du capital investi dans l’entreprise.

Cet indicateur ne tient pas compte de l’impact des revenus effectifs générés par les services publics gratuits. En conséquence, les rémunérations peuvent être moins élevées dans certains pays que dans d’autres, mais les soins de santé et l’enseignement peuvent être gratuits.

Les données nationales portent sur la rémunération moyenne, qui peut varier fortement entre les individus. Le Tableau A4.2 « Comparaison de la rémunération moyenne à la rémunération médiane, selon le niveau de formation (2019) » montre dans quelle mesure la rémunération varie entre les actifs. La rémunération médiane est calculée tous actifs confondus, quel que soit le niveau de formation.

La rémunération moyenne des hommes et des femmes n’est pas la moyenne simple de leur rémunération, mais est calculée sur la base de la rémunération de l’ensemble de la population. Pour calculer cette moyenne globale, la rémunération moyenne des hommes et des femmes est pondérée en fonction du pourcentage d’hommes et de femmes à chaque niveau de formation.

Voir le Guide de l’OCDE pour l’établissement de statistiques internationalement comparables dans le domaine de l’éducation 2018 (OCDE, 2019[9]) pour de plus amples informations. Voir les notes spécifiques aux pays à l’annexe 3 (https://www.oecd.org/education/education-at-a-glance/EAG2021_Annex3_ChapterA.pdf).

Cet indicateur est basé sur la collecte de données sur l’enseignement et les rémunérations du réseau LSO (Labour Market and Social Outcomes of Learning) de l’OCDE qui est chargé d’élaborer les données relatives aux retombées de l’éducation sur l’économie, le marché du travail et la société. La collecte de données porte sur la rémunération des actifs occupés à temps plein ou à temps partiel toute l’année ou une partie de l’année durant la période de référence. Cette base de données contient des données sur la dispersion des rémunérations ainsi que sur la rémunération des actifs scolarisés et non scolarisés. Les données de la plupart des pays proviennent d’enquêtes nationales auprès des ménages, telles que les enquêtes sur la population active, les Statistiques communautaires sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC) et d’autres collectes de données spécifiques sur la rémunération. Un quart environ des pays utilisent les données fiscales ou autres. Voir les remarques sur les sources nationales à l’annexe 3 (https://www.oecd.org/education/education-at-a-glance/EAG2021_Annex3_ChapterA.pdf).

Références

[6] Bar-Haim, E., L. Chauvel et A. Hartung (2019), « More necessary and less sufficient: an age-period-cohort approach to overeducation from a comparative perspective », Higher Education, vol. 78/3, pp. 479-499, https://link.springer.com/article/10.1007/s10734-018-0353-z.

[8] OCDE (2021), Base de données Richesse, https://stats.oecd.org/Index.aspx?DataSetCode=WEALTH (consulté le 17 June 2021).

[1] OCDE (2021), Éducation et revenus, https://stats.oecd.org/Index.aspx?datasetcode=EAG_EARNINGS (consulté le 17 June 2021).

[9] OCDE (2019), Guide de l’OCDE pour l’établissement de statistiques internationalement comparables dans le domaine de l’éducation 2018 : Concepts, normes, définitions et classifications, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/9789264305380-fr.

[2] OCDE (2019), Regards sur l’éducation 2019 : Les indicateurs de l’OCDE, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/6bcf6dc9-fr.

[5] OCDE (2019), Working Better with Age, Ageing and Employment Policies, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/c4d4f66a-en.

[4] OCDE (2018), Atteindre l’égalité femmes-hommes : Un combat difficile, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/9789264203426-fr.

[7] OCDE (2017), Perspectives des migrations internationales 2017, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/migr_outlook-2017-fr.

[3] OCDE (2016), Perspectives de l’emploi de l’OCDE 2016, Éditions OCDE, Paris, https://dx.doi.org/10.1787/empl_outlook-2016-fr.

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