Guide de lecture

Les données, métadonnées et sources statistiques du présent rapport sont accessibles en ligne auprès d’une source unique et consolidée de statistiques sur le tourisme : http://stats.oecd.org/. Les différentes séries de données peuvent être consultées au moyen des liens suivants : Tourisme interne, Tourisme récepteur, Tourisme émetteur, Entreprises et emploi, Consommation du tourisme intérieur, Indicateurs clés en pourcentage.

Les données sont conformes aux principales références méthodologiques et normes internationales utilisées pour les statistiques du tourisme :

Cette note présente de manière synthétique les définitions retenues. Pour plus de détails, il convient de se reporter aux outils méthodologiques susmentionnés

Les Recommandations internationales sur les statistiques du tourisme (RIST) offrent un cadre commun de référence que les pays peuvent utiliser pour produire des statistiques sur le tourisme. Elles présentent un système cohérent de définitions, de concepts, de classifications et d’indicateurs, et donnent des orientations générales sur les sources de données et les méthodes de production des données.

Le tourisme peut être considéré comme un phénomène social, culturel et économique lié à la circulation des personnes en dehors de leur lieu de résidence habituel. Il fait référence à l’activité des visiteurs.

Un visiteur est un voyageur qui se rend dans une destination principale en dehors de son environnement habituel, pour moins d’un an, quelle qu’en soit la raison principale (affaires, loisirs ou autres raisons personnelles) – autre qu’un emploi dans le pays ou le lieu visité.

Un touriste est un visiteur dont le voyage comporte une nuit sur place ; sinon, on parle de visiteur de la journée (ou excursionniste).

On distingue trois types de tourisme :

  • Le tourisme interne, qui désigne les activités d’un visiteur résident dans le pays de référence.

  • Le tourisme récepteur, qui désigne les activités d’un visiteur non résident dans le pays de référence.

  • Le tourisme émetteur, qui désigne les activités d’un visiteur résident en dehors du pays de référence.

Mesure des flux de visiteurs : on se réfère à la fois aux arrivées et aux nuitées pour évaluer les flux de visiteurs. Une distinction est opérée entre, d’une part, les arrivées aux frontières et dans les structures d’hébergement et, d’autre part, les nuitées dans les structures d’hébergement. Pour les séjours d’au moins une nuitée, les statistiques sur l’hébergement sont une source d’information statistique importante sur les visiteurs internes et non résidents.

Le Compte satellite du Tourisme (CST) est un cadre conceptuel qui vise à mesurer le poids économique du tourisme dans ses différentes composantes (interne, récepteur et émetteur). Il met également en évidence la relation entre la consommation du tourisme par les visiteurs et l’offre de biens et services dans l’économie, principalement dans les différentes branches du tourisme. Cet instrument permet d’estimer le PIB du tourisme, de déterminer la contribution directe du tourisme à l’économie et de procéder à d’autres analyses grâce aux liens entre le CST, le système de comptabilité nationale et la balance des paiements.

Le CST met en cohérence les données relatives à l’offre et à la demande touristiques. La mesure et l’analyse du tourisme nécessitent donc une taxonomie des produits (principalement ceux relevants des dépenses touristiques) et des activités productives qui forment la base de la définition des branches du tourisme. Les activités caractéristiques du tourisme sont celles qui débouchent généralement sur des produits caractéristiques du tourisme. Une branche du tourisme (ou « industrie du tourisme », dans le CST) désigne un groupe d’établissements ayant pour activité principale la même activité caractéristique du tourisme.

On trouve dans les documents de référence RIST 2008 et CST-RCC 2008 une typologie des produits et activités de consommation caractéristiques du tourisme (branches, ou « industries », du tourisme) :

Le cadre du CST établit une distinction entre les dépenses touristiques et la consommation touristique (qui y est appelée « consommation du tourisme »). Les dépenses touristiques renvoient à des transactions monétaires, tandis que la consommation touristique inclut également d’autres transactions : les services associés à l’hébergement de vacances pour compte propre, les transferts sociaux en nature du tourisme et les autres consommations imputées. Toutefois, ces dernières transactions doivent être évaluées séparément. Ainsi, en fonction du pays, les données peuvent donc faire référence soit à la consommation, soit aux dépenses.

On distingue 3 formes de consommation :

  • La consommation du tourisme interne : La consommation du tourisme d’un visiteur résident dans l’économie de référence.

  • La consommation du tourisme récepteur : La consommation du tourisme d’un visiteur non résident dans l’économie de référence.

  • La consommation du tourisme intérieur : La consommation du tourisme des visiteurs aussi bien résidents que non résidents dans l’économie de référence. Elle est la somme de la consommation du tourisme interne et de la consommation du tourisme récepteur.

Le produit intérieur brut (PIB) d’une économie est égal à la somme de la valeur ajoutée brute générée par l’ensemble des secteurs (industries). Le PIB du tourisme correspond à la part du PIB générée par l’ensemble des secteurs en réponse à la consommation du tourisme intérieur. Il convient par ailleurs de distinguer le PIB direct du PIB indirect du tourisme. Schématiquement, le PIB direct du tourisme correspond à la valeur ajoutée directe générée par des secteurs directement en contact avec les visiteurs, tandis que le PIB indirect du tourisme correspond à l’ensemble de valeur ajoutée en amont générée par des secteurs qui fournissent des intrants aux secteurs directement en contact avec les visiteurs. Les recommandations du cadre du CST se limitent à l’évaluation du PIB direct du tourisme. L’évaluation du PIB indirect du tourisme nécessiterait le recours à des techniques d’entrées-sorties ou l’ajustement (pour les importations) des indicateurs fondés sur les dépenses.

On recourt à un éventail de sources de données pour mesurer les flux de visiteurs. Des données peuvent être recueillies directement auprès des individus au sujet de leurs voyages touristiques. Ces sources axées sur la demande englobent les enquêtes réalisées auprès des visiteurs ou à la frontière en vue de mesurer les flux de tourisme récepteur, et les enquêtes réalisées auprès des résidents ou des ménages quand il s’agit de mesurer les flux de tourisme interne et émetteur. Ces enquêtes alimentent les tableaux 1 à 4 du CST, qui portent sur la consommation touristique (c’est-à-dire la demande touristique). Des données relatives aux visiteurs internes et en provenance de l’étranger peuvent également être recueillies auprès des professionnels de l’hébergement (du côté de l’offre, donc)

Les données tirées des enquêtes portant sur la demande touristique sont présentées dans les tableaux statistiques des profils par pays. En l’absence de données issues de telles sources, ou quand certaines données manquent, on a recours aux données tirées des enquêtes sur l’hébergement touristique.

On trouvera des indications plus détaillées sur les sources de données utilisées pour chaque pays dans les séries de données correspondantes et les métadonnées de la base de données en ligne sur le tourisme http://stats.oecd.org/.

Les postes suivants de la balance des paiements sont utilisés pour évaluer les flux monétaires liés aux visiteurs.

Au crédit de la balance des paiements (recettes liées aux voyages internationaux, ou crédits de voyages), les voyages recouvrent les biens et services que les non-résidents acquièrent dans une économie, pour leur propre usage ou à des fins de cadeaux, au cours de leur séjour dans cette économie. Au débit de la balance des paiements (dépenses liées aux voyages internationaux, ou débits de voyages), les voyages recouvrent les biens et services que les résidents d’une économie acquièrent dans d’autres économies, pour leur propre usage ou à des fins de cadeaux, au cours de leur séjour dans ces économies.

Les biens et services peuvent être achetés par les personnes concernées, ou par un tiers pour leur compte (ex. : les voyages professionnels). Les composantes types des voyages sont les voyages à titre professionnel et les voyages à titre personnel. Les voyages à titre professionnel recouvrent les biens et les services acquis pour leur usage personnel par les personnes qui se rendent à l’étranger essentiellement pour des raisons professionnelles. Les voyages à titre personnel recouvrent les biens et services acquis par les personnes qui se rendent à l’étranger pour des raisons autres que professionnelles, par exemple pour y passer leurs vacances, pour participer à des activités à caractère récréatif ou culturel, pour rendre visite à des parents et amis, pour accomplir un pèlerinage ou pour faire des études ou recevoir des soins médicaux. Cette ventilation assure des liens plus étroits avec les comptes satellites du tourisme et les tableaux des ressources et des emplois.

Les services aux passagers se rapportent au transport de personnes. Ils recouvrent tous les services de transports internationaux fournis aux non-résidents par des transporteurs résidents (recettes liées au transport international de passagers, au crédit de la balance des paiements) et ceux qui sont fournis aux résidents par des transporteurs non résidents (dépenses liées au transport international de passagers, inscrites au débit). Les services aux passagers comprennent le prix du billet et autres dépenses ayant trait au transport de passagers. Y sont inclus les taxes prélevées sur ces services, le prix du billet inclus dans le coût des voyages organisés et le prix des croisières, et les locations, affrètements et locations-exploitations de navires, avions, cars ou autres véhicules commerciaux avec équipage pour le transport de passagers.

Entreprises touristiques : Un établissement est une entreprise ou une partie d’entreprise, située en un lieu unique, dans laquelle est exercée une seule activité de production ou dont la majeure partie de la valeur ajoutée est attribuable à l’activité de production principale. À des fins de comparabilité entre les pays, et sauf indication contraire, toutes les statistiques relatives aux entreprises se rapportent à des établissements.

Emplois du tourisme : Les données relatives à l’emploi se rapportent à des personnes ou des emplois. Dans le cas des personnes, elles font référence aux salariés uniquement, ou aux salariés et aux travailleurs indépendants (individus ayant un emploi). L’emploi équivalent temps plein est égal au nombre d’emplois équivalents temps plein, lequel se définit comme le nombre total d’heures travaillées divisé par la moyenne annuelle des heures travaillées dans des emplois à plein temps.

Données exprimées en USD : Dans certains tableaux, les données en monnaie locale ont été converties en dollars des États-Unis. Les taux de change sont tirés de la base de données de l’OCDE.

La grande majorité des données utilisées dans cette publication provient des pays. Le détail de toutes les métadonnées et de toutes les sources figure à la rubrique « Information » (panneau de droite) de la base de données en ligne de l’OCDE https://stats.oecd.org.

Les pays Membres de l’OCDE sont : l’Allemagne, l’Australie, l’Autriche, la Belgique, le Canada, le Chili, la Colombie, la Corée, le Costa Rica, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, les États-Unis, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Irlande, l’Islande, Israël, l’Italie, le Japon, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, le Mexique, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République slovaque, la République tchèque, le Royaume-Uni, la Slovénie, la Suède, la Suisse et la Türkiye.

Pays partenaires étudiés : Afrique du Sud, Arabie saoudite, Brésil, Bulgarie, Croatie, Indonésie, Malte, Maroc, Monténégro, Pérou, Roumanie et Serbie.

  • AUD Dollar australien

  • BGN Lev bulgare

  • BRL Réal brésilien

  • CAD Dollar canadien

  • CHF Franc suisse

  • CLP Peso chilien

  • COP Peso colombien

  • CRC Colon costaricain

  • CZK Couronne tchèque

  • DKK Couronne danoise

  • EUR Euro (Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Monténégro, Pays-Bas, Portugal, République slovaque, Slovénie)

  • GBP Livre sterling du Royaume-Uni

  • HRK Kuna croate

  • HUF Forint hongrois

  • IDR Roupie indonésienne

  • ILS Shekel israélien

  • ISK Couronne islandaise

  • JPY Yen japonais

  • KRW Won coréen

  • MAD Dirham marocain

  • MXN Peso mexicain

  • NOK Couronne norvégienne

  • NZD Dollar néo-zélandais

  • PEN Sol péruvien

  • PLN Zloty polonais

  • RON Leu roumain

  • RSD Dinar serbe

  • SAR Riyal saoudien

  • SEK Couronne suédoise

  • TRY Lire turque

  • USD Dollar des États-Unis

  • ZAR Rand sud-africain

Les symboles suivants sont utilisés dans les tableaux par pays

│ Rupture de série

.. Donnée non disponible

e Donnée estimative ou reposant sur un petit volume d’observations

f Donnée prévisionnelle

Dans certains cas, en raison de particularismes des technologies de traitement électronique des données, de petits écarts peuvent survenir entre le total et la somme des éléments de ces tableaux issus de données d’enquête.

Mentions légales et droits

Ce document, ainsi que les données et cartes qu’il peut comprendre, sont sans préjudice du statut de tout territoire, de la souveraineté s’exerçant sur ce dernier, du tracé des frontières et limites internationales, et du nom de tout territoire, ville ou région. Des extraits de publications sont susceptibles de faire l'objet d'avertissements supplémentaires, qui sont inclus dans la version complète de la publication, disponible sous le lien fourni à cet effet.

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