copy the linklink copied!Chapitre 8. Méthodologie des profils pays
La Partie II se compose de profils pays dont l’objet est d’apporter des éclairages sur la situation des PME et les tendances entrepreneuriales dans chaque pays, mais aussi de présenter le contexte économique national ainsi que les initiatives publiques récemment mises en œuvre afin de stimuler la dynamique entrepreneuriale et d’aider les entreprises à innover et à se développer. Ces profils suivent la structure du cadre conceptuel de la Partie I, et les informations sont présentées sous trois sections : i) structure et performances du secteur des PME ; ii) accès des PME aux ressources stratégiques ; et iii) environnement économique des PME.
Les données statistiques concernant Israël sont fournies par les autorités israéliennes compétentes et sous leur responsabilité. L’utilisation de ces données par l’OCDE est sans préjudice du statut des hauteurs du Golan, de Jérusalem-Est et des colonies de peuplement israéliennes en Cisjordanie aux termes du droit international.
Les profils pays figurant dans les Perspectives sur les PME et l’entrepreneuriat offrent un aperçu de la structure, des performances et du contexte économique du secteur des PME de chaque pays de l’OCDE* et présentent les mesures récemment mises en œuvre par les pouvoirs publics au niveau national afin de soutenir la dynamique entrepreneuriale et d’aider les PME à innover et à se développer.
Afin de comparer l’accès des PME aux ressources stratégiques et le contexte économique dans lequel elles opèrent, les auteurs ont eu recours à toute une série d’indicateurs présentés sous forme d’indices, exprimés sur une échelle de 0 à 200 (0 étant la plus faible valeur des pays de l’OCDE, 200 la valeur la plus élevée et 100 la valeur médiane, c’est-à-dire la valeur située au milieu des pays de l’OCDE pour lesquels des données sont disponibles). Les graphiques indiquent la position et la dispersion des cinq valeurs les plus élevées (les pays les plus performants) et des cinq valeurs les plus faibles (les pays les moins performants), ainsi que la position relative du pays par rapport à la médiane (par un point). En l’absence de données disponibles, le point (la position du pays dans le classement) n’apparaît pas sur le graphique.
Lorsque les indicateurs rendent compte d’obstacles potentiels aux performances des PME (coûts, fardeau administratif, etc.) la lecture de la comparaison est inversée (et le critère est signalé par une astérisque), de sorte que lorsqu’un pays obtient une note élevée sa performance est effectivement bonne par rapport à la médiane de l’OCDE.
Les profils pays des Perspectives sur les PME et l’entrepreneuriat ont été élaborées à partir des tout derniers travaux et données disponibles au moment de la rédaction. Cela étant, en raison des différences dans les calendriers et les méthodes de collecte des données, les indicateurs peuvent présenter des écarts qui appellent une certaine prudence dans l’interprétation des données.
* des pays francophones pour la version en français.
copy the linklink copied!Objet et structure
La Partie II des Perspectives sur les PME et l’entrepreneuriat se compose de profils par pays dont l’objet est d’apporter des éclairages sur la situation des PME et les tendances de l’entrepreneuriat dans chaque pays, mais aussi de présenter les initiatives publiques récemment mises en œuvre dans les différents pays afin de stimuler la dynamique entrepreneuriale et d’aider les PME à innover et à se développer.
Ces profils suivent la structure du cadre conceptuel de la publication décrit dans le guide de lecture figurant au tout début de l’ouvrage (Graphique 8.1 et Graphique 8.2). Ce cadre conceptuel s’applique également à la Partie I qui décrit l’évolution récente des conditions d’activité des PME et des politiques publiques s’y rapportant.
Dans les profils pays, les informations sont présentées en trois sections : i) structure et performances du secteur des PME du pays ; ii) accès des PME aux ressources stratégiques ; et iii) environnement économique des PME. Le contenu des profils est standardisé et harmonisé de façon à faciliter les comparaisons internationales.
La Partie II couvre les 36 pays de l’OCDE. Dans la publication, les profils sont présentés sous une forme abrégée, la version intégrale, assortie d’outils statistiques et de comparaison plus nombreux, étant disponible en ligne. On trouvera également en ligne des fiches concernant plusieurs pays émergents pour lesquels on dispose de données et d’informations sur l’action publique. La version imprimée en français présente uniquement les cinq pays francophones.
copy the linklink copied!Structure de la population des PME et dynamique entrepreneuriale
La première partie des profils pays présente, pour un pays donné, la structure et les performances du secteur des PME en termes d’emploi, de valeur ajoutée, de productivité et de rémunération des salariés, et établit une comparaison avec la moyenne de l’OCDE (avec la moyenne des États-Unis pour ce qui est de la productivité). Les tendances récentes de la dynamique entrepreneuriale, en particulier les créations et faillites d’entreprises, sont également commentées, de même que l’évolution des créations et destructions d’emplois en fonction des créations et fermetures d’entreprises.
L’analyse est réalisée à partir de la base de données de l’OCDE sur les statistiques structurelles et démographiques des entreprises (SDBS), qui se compose de statistiques officielles recueillies par la Direction des statistiques et des données en coopération avec les offices statistiques nationaux et Eurostat ; et de la base de données de l’OCDE sur les indicateurs actualisés de l’entrepreneuriat (TIE) qui regroupe des statistiques officielles et des données administratives relatives aux entreprises. Pour établir la note relative au Canada, on a également eu recours à la base de données de l’OCDE sur le commerce international par caractéristiques économiques des entreprises (TEC), qui rassemble des statistiques officielles compilées par la mise en liaison de micro-données dans le domaine des statistiques sur les entreprises et sur les échanges.
copy the linklink copied!Analyse comparative des conditions d’activité des PME : démarche générale et méthodologie
Les profils pays sont destinés à offrir une vision synthétique des conditions d’activité des PME dans un pays donné. Chaque dimension, comme l’accès au financement, l’accès aux compétences ou les conditions de marché, englobe un ensemble de thèmes concernant l’action publique à l’égard des PME, dont le ciblage et le contenu sont standardisés à des fins de comparaison (Graphique 8.2).
Afin de couvrir les nombreux aspects différents ayant une incidence sur les conditions d’activité des PME, la publication fait fond sur les travaux concernant les PME menés dans l’ensemble de l’Organisation et au-delà, notamment sur des mesures et des indicateurs.
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Les indicateurs servant aux comparaisons, utilisés pour observer le contexte économique dans lequel opèrent les PME, proviennent d’un large éventail de sources de données primaires de l’OCDE et hors OCDE. La liste des indicateurs retenus a été établie en 2017-18 en prenant en compte les critères suivants : intérêt de l’action publique à l’égard des PME ; comparabilité internationale ; régularité de la collecte de données ; couverture géographique et comparabilité satisfaisante sur la durée. Les indicateurs et les sources de données primaires sont présentés de façon plus détaillée à l’Annexe 8.A.
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Les renseignements sur les initiatives publiques sont extraits de diverses campagnes de collecte d’information menées récemment par l’OCDE et par d’autres acteurs, et de rapports internationaux de premier plan, à l’instar de la première partie. Les sources utilisées pour chaque pays sont indiquées à la fin de chaque profils. Certaines ressources générales couvrent plusieurs pays, notamment les pays de l’OCDE ; d’autres sont spécifiques à un pays.
Une infrastructure de données a été élaborée et intégrée dans le système de gestion des données de l’OCDE afin de centraliser, stocker et harmoniser les informations. Une fois les informations regroupées, le « lac de données » sur les PME est mis au service des futures analyses des politiques à l’égard des PME, et évoluera en fonction des besoins.
Tous les indicateurs sont présentés sous forme d’indices à des fins de comparaison (médiane OCDE = 100).
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Les chiffres du pays considéré sont comparés à la valeur médiane observée dans la zone OCDE, c’est-à-dire la position du milieu parmi les pays de l’OCDE pour lesquels des données sont disponibles. En utilisant la médiane, on évite d’introduire un biais statistique en faveur des grands acteurs qui fausserait la moyenne, tout en faisant apparaître un classement international. La médiane présente également l’avantage, par rapport à un classement simple, de préserver les écarts de valeur entre les pays.
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L’écart entre les chiffres du pays et la valeur médiane est représenté sur le graphique par une distance proportionnelle par rapport à la médiane. Cette règle s’applique de la même manière pour tous les pays. Dans un classement simple, l’écart entre deux pays dont les valeurs se suivent est égal à l’unité, et la distance par rapport à la médiane donne le classement.
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Les indices sont présentés sur une échelle commune allant de 0 à 200 (la valeur 0 correspondant au chiffre le plus faible de l’OCDE, la valeur 100 à la médiane et la valeur 200 au chiffre le plus élevé) afin de les rendre comparables.
Soient la valeur du pays c au moment t, et et respectivement les valeurs minimales, médianes et maximales de l’OCDE au moment t, l’indice du pays est calculé comme suit :
Si alors
Si alors
Les graphiques comparatifs font ressortir la position et la dispersion des cinq valeurs les plus élevées (Élevé) et des cinq valeurs les plus faibles (Faible) de l’OCDE. La position relative du pays est indiquée par un point. En l’absence de données disponibles, le point, donc la position du pays dans le classement, n’apparaît pas sur le graphique.
Dans certains cas :
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Les indicateurs sont normalisés (par rapport au PIB par exemple) pour tenir compte de la taille du pays. C’est notamment le cas pour la capacité de production d’électricité.
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L’indice pays est inversé (et signalé par une astérisque) pour les indicateurs qui rendent compte d’obstacles potentiels aux performances des PME. C’est par exemple le cas de tous les indicateurs liés aux coûts d’accès aux ressources stratégiques, aux obstacles administratifs, réglementaires ou aux échanges, à l’endettement des acteurs économiques susceptible de peser sur la demande finale et sur les perspectives des marchés, à la peur de l’échec, etc. En l’occurrence, lorsqu’un pays obtient une note élevée au regard d’un indicateur qui mesure normalement un obstacle à l’entrepreneuriat ou un point faible de l’environnement économique des PME, sa performance est effectivement bonne par rapport à la médiane de l’OCDE.
copy the linklink copied!Accès des PME aux ressources stratégiques
Trois sections thématiques permettent d’examiner dans quelles conditions les PME peuvent accéder à des ressources stratégiques et les exploiter (Graphique 8.2). Les petites entreprises sont généralement désavantagées par rapport aux grandes dans l’accès au financement, aux compétences utiles et aux actifs d’innovation (technologies, données, modèles économiques et pratiques organisationnelles, réseaux, etc., sous forme matérielle ou immatérielle). Or, le capital – financier, humain et intellectuel – est un facteur de production essentiel et un déterminant de la compétitivité des entreprises dans les économies du savoir.
Accès au financement
Pour les PME, l’accès, à chaque étape de leur cycle de vie, à des sources de financement adaptées est indispensable pour leur donner les moyens de démarrer, d’innover et de croître. Force est de constater toutefois que les PME restent sous-capitalisées et très dépendantes de l’endettement classique. Des données récentes montrent que les institutions financières font preuve d’une aversion de plus en plus marquée au risque, ce qui fait peser une charge supplémentaire sur les PME présentant un profil de risque élevé ou sur les entreprises dans l’incapacité de constituer une garantie.
Cette section consacrée à l’accès des PME au financement s’intéresse aux aspects suivants :
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la capacité d’auto-financement des PME par les bénéfices ;
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la situation du système bancaire national (solidité financière, ampleur de l’activité de crédit au secteur privé) et l’existence d’un écart entre les taux d’intérêt appliqués aux grandes entreprises et ceux appliqués aux PME ;
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l’accès effectif des PME au crédit bancaire (nouveaux prêts aux PME, croissance de l’encours de prêts aux PME, prêts à long terme aux PME, c’est-à-dire les prêts servant à financer des besoins d’investissement et de croissance et non les opérations courantes), et les obstacles potentiels au crédit bancaire aux PME en termes de coût (taux d’intérêt appliqués aux PME) et de risque de refus des dossiers ;
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la disponibilité du capital-risque à l’appui du développement des PME à différentes étapes (stades de l’amorçage et du démarrage et stades ultérieurs).
Cette section fait fond sur les travaux menés pour élaborer la publication intitulée Le financement des PME et des entrepreneurs : Tableau de bord de l’OCDE et sur les Principes de haut niveau de l’OCDE et du G20 sur le financement des PME (OECD, 2018[1]). Elle se fonde également sur les statistiques structurelles de l’OCDE sur les entreprises et sur les données réunies pour constituer la base de données de l’OCDE sur le financement de l’entrepreneuriat. Les indicateurs relatifs aux systèmes bancaires nationaux sont extraits des Indicateurs de solidité financière du Fonds monétaire international et de la Banque de données sur le développement de la Banque mondiale (voir Annexe 8.A).
Accès aux compétences
Il est plus difficile pour les PME que pour les grandes entreprises de repérer, d’attirer les talents, et de développer leurs compétences. Les résultats d’enquêtes récentes ne font apparaître aucun progrès s’agissant de la confiance des individus quant à leur capacité à créer une entreprise. Les compétences sont pourtant des atouts essentiels dans l’adoption des technologies, l’absorption de l’innovation et la gestion des changements organisationnels qui accompagnent les phases de transition.
Cette section consacrée à l’accès des PME aux compétences s’intéresse aux aspects suivants :
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les acquis scolaires et la formation des adultes, indicateur qui rend compte de la disponibilité de compétences dans le pays et est mesuré par le niveau d’étude des adultes, leurs compétences en technologies de l’information et de la communication (TIC), leur volonté d’apprendre et leur capacité de réflexion créative, et l’accès des travailleurs à des formations en cours d’emploi ;
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le niveau des élèves, indicateur des compétences dont pourrait disposer le pays à l’avenir, et est mesuré par les résultats obtenus par les élèves de 15 ans en résolution collective de problèmes, mathématiques et lecture, ainsi que par le taux de diplômés de l’enseignement supérieur du pays ;
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les compétences entrepreneuriales, mesurées par les capacités perçues, l’intention de créer une entreprise et la peur de l’échec, au sein de la population en âge de travailler.
Cette section fait fond sur les travaux menés dans le cadre du Programme PISA de l’OCDE (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) et du Programme PIAAC (Programme international de l’OCDE pour l’évaluation des compétences des adultes), ainsi que sur la base de données de l’OCDE sur la qualité de l’emploi et les données officielles sur l’éducation recueillies par l’OCDE et l’UNESCO. Les résultats de la dernière enquête Global Entrepreneurship Monitor (GEM) sur la population adulte sont également pris en compte (voir Annexe 8.A.).
Accès aux actifs d’innovation
L’innovation résulte d’un processus d’accumulation par lequel les entreprises augmentent leur stock de capital intellectuel. Les PME rencontrent des difficultés particulières lorsqu’il s’agit d’adopter des technologies nouvelles ou de nouvelles pratiques organisationnelles et commerciales, de participer à des activités à forte intensité technologique ou d’intégrer des réseaux d’innovation.
Cette section consacrée à l’accès des PME aux actifs d’innovation s’intéresse aux aspects suivants :
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la technologie, en étudiant l’acquisition par les PME de matériels et de logiciels, ainsi que l’adoption du haut débit par les PME ;
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l’organisation et les processus, notamment l’usage que font les PME des outils fondés sur les TI (ex. : analytique de données, services d’infonuagique, gestion de la chaîne d’approvisionnement) et l’adoption des nouvelles pratiques commerciales (ex : ventes en ligne) ;
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les réseaux collaboratifs, à savoir les activités de collaboration axées sur l’innovation menées par les PME que ce soit avec les ressources scientifiques (universités et organismes de recherche publics), au sein de la chaîne d’approvisionnement (ex. : avec les fournisseurs) et au sein de réseaux internationaux (participation à des projets d’innovation collectifs à l’étranger) ;
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la R-D et l’innovation des PME, et la part des PME nationales actives en matière de R-D ou d’innovation.
Cette section fait fond sur plusieurs campagnes internationales de collecte de données, notamment des enquêtes de l’OCDE et d’Eurostat sur la R-D, l’enquête communautaire sur l’innovation d’Eurostat et la base de données de l’OCDE sur l’usage des TIC par les entreprises.
copy the linklink copied!L’environnement économique des PME
Trois sections thématiques étudient le contexte économique et les conditions-cadres dans lesquels les PME peuvent exercer leur activité et se développer. Les PME sont en général davantage tributaires de leur écosystème économique que les grandes entreprises. Elles sont moins bien armées pour faire face à des conditions-cadres déficientes, aux défaillances du marché et aux chocs économiques ; en outre des infrastructures inefficaces restreignent leur accès aux marchés et aux ressources stratégiques dont elles ont besoin pour exercer leur activité.
Le cadre institutionnel et réglementaire
Même si les obstacles réglementaires à l’entrepreneuriat se sont allégés au fil du temps, la complexité des procédures réglementaires reste un obstacle majeur pour les PME et les entrepreneurs. Le coût des obligations administratives demeure plus élevé pour les petites entreprises que pour les grandes. Des régimes d’insolvabilité inefficaces limitent la restructuration des entreprises viables et la possibilité pour les entrepreneurs de bénéficier d’une seconde chance.
Cette section consacrée au cadre institutionnel et réglementaire s’intéresse aux aspects suivants :
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la réglementation, en examinant l’ampleur de la charge administrative qui pèse sur les jeunes entreprises et le coût de création d’une entreprise ou du règlement de l’insolvabilité, ainsi que les efforts engagés pour simplifier les procédures et renforcer le cadre d’insolvabilité ;
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la justice, la concurrence et la fiscalité, en étudiant plusieurs dimensions, notamment la qualité des procédures judiciaires, le coût de l’exécution des contrats, les distorsions nées de la participation de l’État, les obstacles dans les secteurs des services et des réseaux, et le temps nécessaire à la discipline fiscale ;
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l’efficience de la gouvernance publique, représentée par l’intensité de la dette des administrations publiques, l’adoption de l’analyse d’impact de la réglementation, la disponibilité et la pertinence des services participatifs accessibles sur les sites internet des administrations, et les efforts déployés pour promouvoir l’ouverture des données publiques.
Cette section fait fond sur les travaux de l’OCDE menés dans le cadre du suivi de la réglementation des marchés de produits, du programme de mesure des performances en matière réglementaire, du Panorama des administrations publiques, ainsi que sur plusieurs indicateurs de l’enquête Doing Business de la Banque mondiale.
Conditions de marché
Les opportunités et les défis qui se présentent aux PME dans l’accès aux marchés sont très divers d’un pays à l’autre. L’équité des conditions de concurrence fait l’objet d’une attention plus grande depuis quelques années. Les conditions d’accès sur les marchés internationaux et de participation aux marchés publics, ou encore l’accès aux infrastructures, restent relativement difficiles pour les petites entreprises.
Cette section consacrée aux conditions de marché s’intéresse aux aspects suivants :
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le marché intérieur, en examinant la part de la demande approvisionnée par des fournisseurs internationaux ainsi que les perspectives en matière de consommation et d’investissement, représentées par la dette des sociétés non financière et des ménages ;
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les marchés publics, notamment l’ampleur de la commande publique, l’existence de fonctionnalité de passation électronique des marchés publics qui facilitent l’accès aux appels d’offres et la gestion des contrats, et les bonnes pratiques sur le plan du paiement des fournisseurs ;
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les échanges et l’investissement direct étranger, la position du pays dans les chaînes de valeur mondiales (c’est-à-dire ses liens avec les acteurs en amont et en aval), les restrictions aux échanges dans les services informatiques, d’ingénierie et de télécommunications, les pratiques de facilitation des échanges et la restrictivité de la réglementation de l’investissement direct étranger.
Cette section fait fond sur les statistiques de l’OCDE sur les comptes nationaux, la base de données de l’OCDE sur les échanges en valeur ajoutée (EVA), la base de données des indicateurs de restrictions aux échanges de services (IRES), les indicateurs de l’OCDE relatifs à la facilitation des échanges, et l’indice OCDE de restrictivité de la réglementation de l’IDE, mais aussi sur les travaux relatifs aux marchés publics menés dans le cadre de l’élaboration du Panorama des administrations publiques. Les résultats du dernier rapport sur l’analyse comparative des marchés publics (Benchmarking Public Procurement) de la Banque mondiale sont également utilisés.
Infrastructures
Les infrastructures physiques, numériques et de réseaux sont les piliers de tout écosystème économique dynamique. La qualité des infrastructures est primordiale pour l’implantation des PME sur les marchés éloignés et leur intégration dans les CVM, ou encore pour leur garantir un accès d’un bon rapport coût/efficacité aux ressources stratégiques.
Cette section consacrée aux infrastructures s’intéresse aux aspects suivants :
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la logistique et l’énergie, en particulier l’intensité de l’investissement dans les infrastructures de transport, dans la qualité des infrastructures (performance logistique, capacité de production d’électricité ou fiabilité de la fourniture d’énergie) et leur accessibilité en termes de coût ;
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les TIC et l’internet, l’intensité de l’investissement dans les TIC, la performance des infrastructures numériques (représentée par les taux de pénétration du haut débit fixe et mobile et le niveau de sécurité numérique) et leur accessibilité en termes de coût ;
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la R-D et l’innovation, l’intensité de l’investissement national en R-D, la performance des infrastructures de R-D (représentée par leur production en nombre de brevets internationaux et la densité de leurs connexions, à savoir les interactions entre les entreprises et le monde scientifique, entre régions et entre pays).
Cette section fait fond sur un large éventail de sources de données internationales, à savoir : pour les transports et la logistique, la base de données OCDE/Forum international des transports (FIT), l’Indice de performance logistique de la Banque mondiale et les indicateurs de l’enquête Doing Business de la Banque mondiale ; pour l’énergie, les informations de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) sur l’électricité, les prix et la fiscalité de l’énergie, ainsi que les indicateurs de l’enquête Doing Business de la Banque mondiale ; pour l’infrastructure numérique, les statistiques de l’OCDE sur les comptes nationaux, celles sur le haut débit et la base de données de l’OCDE sur l’usage des TIC par les entreprises ; pour les infrastructures de R-D et d’innovation, les travaux de l’OCDE sur la R-D, la science, les technologies et l’industrie, les données sur la propriété intellectuelle, plus précisément les statistiques de la recherche-développement (base de données SRD), les principaux indicateurs de la science et de la technologie (base de données PIST) et STI Micro-data Lab. Les données relatives aux régions sont extraites d’une version précédente du rapport Panorama des régions de l’OCDE.
copy the linklink copied!Réserves et prudence dans l’interprétation
Les profils pays figurant dans les Perspectives sur les PME et l’entrepreneuriat ont été élaborées à partir des tout derniers travaux et données disponibles au moment de la rédaction. Cela étant, en raison des différences dans les calendriers et les processus de collecte des données, les données servant aux comparaisons peuvent ne pas se rapporter à la même année pour tous les indicateurs. On peut constater un écart de plusieurs années entre les données relatives aux performances des PME et celles relatives à l’environnement économique des PME. Il est possible que des données relatives aux conditions d’activité soient postérieures à celles sur les performances des PME. Il convient de ne pas perdre de vue cet aspect lors de l’interprétation des données. Pour les indicateurs relatifs aux conditions d’activité des PME, les données ont été prises en compte jusqu’à la mi-mars 2019, sauf pour les indicateurs relatifs à la réglementation du marché des produits dont la publication officielle est intervenue plus tard au cours du printemps 2019.
Certaines dimensions analytiques n’ont pas été retenues mais on pourra y accorder une plus grande attention ultérieurement, dans la mesure où les données disponibles le permettront. Il s’agit notamment de la ventilation par sexe, par secteur d’activité ou encore de données au niveau infranational par exemple.
Certains éléments intéressants peuvent être couverts de façon inégale par les statistiques dans la mesure où il n’existe pas de sources primaires dans tous les pays. C’est le cas des indicateurs relatifs à l’accès aux actifs intellectuels pour les pays non membres de l’UE.
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CE/OCDE (2018), STIP Compass, Base de données internationale des politiques en matière de STI, https://stip.oecd.org/stip.html.
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Mentions légales et droits
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