Annexe A. Mesurer l’influence de l’éducation entrepreneuriale sur l’état d’esprit des étudiants
Cette annexe présente l’analyse de l’impact de l’éducation entrepreneuriale sur l’état d’esprit des étudiants, réalisée en coopération avec Massimo Loi, de l’Université d’Oslo. L’analyse est basée sur l’enquête sur l’éducation entrepreneuriale, présentée ci-dessous, qui a été menée auprès d’un échantillon d’étudiants d’établissements d’enseignement supérieur du Québec. Les résultats alimentent le chapitre 2 de l’étude du Québec.
Les méthodes utilisées pour l’analyse sont les suivantes :
La taille d’effet de Cohen, pour déterminer si la valeur moyenne des indicateurs observés chez les étudiants qui n’ont pas suivi d’activités entrepreneuriales diffère de manière statistiquement significative de celle observée chez les étudiants qui ont suivi des activités entrepreneuriales ;
Analyse de régression pondérée, pour établir si les conclusions basées sur la taille d’effet de Cohen sont confirmées après avoir contrôlé le sexe, l’âge et le niveau d’études des répondants. L’analyse de régression a été réalisée en attribuant un poids de 1,31 à chaque répondant exposé à l’éducation entrepreneuriale et de 0,81 à chaque répondant non exposé à l’éducation entrepreneuriale. Dans l’ensemble, les deux groupes de répondants ont eu le même poids (0,5) dans l’analyse de régression.
En décembre 2022, 290 étudiants avaient répondu à l’enquête. L’analyse finale est basée sur 277 répondants, en omettant 13 valeurs aberrantes. Les résultats descriptifs sont les suivants :
Exposition à l’éducation entrepreneuriale : 106 répondants (38,3 %) ont déclaré avoir participé à des activités entrepreneuriales, 171 répondants (61,7 %) ont déclaré ne pas avoir participé à des activités entrepreneuriales ;
Genre : 179 répondants (63,93 %) ont déclaré être des femmes et 101 répondants (36,06 %) ont déclaré être des hommes ; 10 répondants n’ont pas indiqué leur genre ;
Âge : les répondants sont nés entre 1970 et 2004, la majorité d’entre eux étant nés entre 1992 et 2002. L’analyse a révélé 13 valeurs aberrantes, nées entre 1970 et 1976. Ces valeurs aberrantes se situent en dehors de l’intervalle 1,5*IQR et ont été exclues de l’analyse économétrique ;
Niveau d’études : les répondants représentaient les quatre niveaux d’études de la province : 128 au niveau du premier cycle (44,14 %), 73 au niveau des études supérieures (25,17 %), 35 au niveau du doctorat (12,07 %), et 54 au niveau du collège ou du cégep (18,62 %).
Travailler avec les autres
Je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour rencontrer des personnes qui peuvent être importantes pour moi
Il est important pour moi de participer activement au développement de ma communauté
Je peux facilement convaincre les autres de s’engager dans mes activités
Je peux facilement demander de l’aide aux autres lorsque je démarre de nouveaux projets
Compétences en matière de collaboration, de planification et de réflexion/comportements éthiques
Lorsque je travaille en groupe, je demande aux membres de mon groupe de me faire part de leurs commentaires
Je crois que les entreprises peuvent réaliser des bénéfices tout en ayant un impact social positif
Je décompose généralement les tâches importantes en sous-tâches et avec des délais
Je réfléchis à l’impact que mes actions peuvent avoir sur les générations actuelles et futures